Tu es rentré de l'école, tu as appelé tes amis du quartier, pris ton goûter et allumé la télé. C'est l'heure de ton émission préférée... mais cette fois, l'aventure se déroule dans le Japon féodal !
Voici notre hommage d’Assassin’s Creed Shadows au genre Tokusatsu ! Avec Strike As One, une musique épique d'Edu Falaschi, mettant en vedette Thais Matsufugi et Zulu !
Strike As One - Edu Falaschi
(Les paroles en Français)
Guerrier des flammes forgé dans la douleur
Dragon qui renaît avec honneur
Dans l'ombre de la nuit et de l'obscurité
L'aigle devient le gardien
Yasuke et Naoe
La force de l'histoire se forge
Un héritage à tracer depuis le passé
Go and Strike
Strike As One
Toujours prêts à recommencer
Go and Strike
Strike As One
Dans l'ombre, au nom de la lumière
Assassin’s Creed
Shadows
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Fiche Technique – Assassin’s Creed Shadows | Guerreiros das Sombras (Guerriers des Ombres )
Concept Original et Direction Créative – Ubisoft Brésil
Guilherme "Sarda" Galbes
Luis Mendes
Maicol Ximenes
Paulo "Tofu" Yamashiro
Musique – "Strike As One"
Composition, paroles et chant : Edu Falaschi
Production musicale, enregistrement, mixage et mastering : Tito Falaschi
Gestion d’Edu Falaschi : Juan Corral
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Vidéo – Flashbang Co.
Acteurs : Thais Matsufugi / Zulu
Réalisateur : Luiz Corrêa
Assistante réalisatrice : Bárbara Costa
Direction de la photographie : Bruno Couto
Producteur exécutif : PC Figlio
Direction artistique : Luiz Corrêa
Production artistique et costumes : Boca.Arte
Assistant artistique et costumes : Petrick Sanchez
Maquillage : Buzz Darko
Lieu de tournage : Priscila Beneduce
Technique : Alexsander Mendes
Assistant de production : Jobert Ribeiro
Effets pratiques : Leonardo Gatti / Álvaro Miranda
Montage et étalonnage : Bruno Couto / Luiz Corrêa
Effets visuels (VFX) : Caue Avarenga
Chorégraphe : Daniel Fusco
Ennemis : Amanda Mayumi / Igor Molina / Jonas Rodrigues
Gestion de projet : Guilherme Benvenuti
Remerciements : Tadeu Terra / Skipp
Edu Falaschi est un chanteur, compositeur et producteur brésilien reconnu dans le monde du metal, notamment pour son rôle de leader dans le groupe Angra de 2001 à 2012. Il s'est imposé comme une figure du power metal, un genre caractérisé par ses mélodies épiques et ses orchestrations puissantes. Après son passage chez Angra, il a poursuivi sa carrière avec son propre groupe, Almah, ainsi qu'en solo, explorant toujours des sonorités grandioses mêlant influences classiques et modernes.
Son lien avec la musique japonaise s'est forgé au fil des années, notamment grâce à la popularité du power metal au Japon. Angra a toujours bénéficié d’une forte base de fans dans le pays, où les mélodies techniques et les arrangements orchestraux trouvent un public passionné. De plus, Falaschi a marqué les esprits en interprétant Pegasus Fantasy, le célèbre générique de Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque), une œuvre culte au Japon et ailleurs. Cette performance a renforcé son lien avec la culture musicale japonaise et lui a permis d’être reconnu par les amateurs de génériques d’anime et de musique épique.
Sa participation à Strike As One, la chanson hommage au tokusatsu pour Assassin’s Creed Shadows, s’inscrit dans cette continuité. Le tokusatsu, avec ses héros emblématiques et ses combats chorégraphiés, partage avec le power metal une intensité dramatique et une esthétique exagérée qui séduisent les amateurs d’épopées énergiques. Avec cette collaboration, Edu Falaschi rend hommage à cet univers tout en y apportant sa touche musicale caractéristique, entre puissance et mélodie.
La culture manga & animé est profondément ancrée au Brésil, bien plus qu’on ne pourrait l’imaginer depuis la France. Loin d’avoir eu besoin d’un équivalent du Club Dorothée pour s’imprégner des animés, des mangas et du tokusatsu, le pays a développé une passion indépendante et durable pour la pop culture japonaise. Dès les années 1980, des séries comme Jaspion, Changeman ou encore Jiraiya ont été massivement diffusées à la télévision brésilienne, créant un véritable engouement pour le tokusatsu, au point que certaines de ces séries restent encore cultes aujourd’hui.
Le succès du tokusatsu ne s'est pas limité à la simple diffusion de séries japonaises. Comme en France avec les Bitoman et les France Five, le Brésil a vu naître ses propres productions amateurs inspirées des Tokusatsu, Metal Heroes et autre Super Sentai. Les mangas et les animés ont également trouvé un public fervent. Dès les années 1990, Os Cavaleiros do Zodíaco (Saint Seiya) a marqué toute une génération, bien avant que la vague Dragon Ball ne déferle sur le pays. Aujourd’hui, les conventions dédiées à la culture japonaise, attirent des milliers de fans chaque année. Les doublages brésiliens des animés sont souvent très appréciés et adaptés avec soin, et le pays possède une scène cosplay particulièrement dynamique. De plus, des artistes brésiliens comme Edu Falaschi, entretiennent ce lien culturel avec le Japon, notamment en reprenant des génériques cultes d’animés.
L’idée que les mangas, les animés et la culture japonaise en général n’auraient pas pu percer en France sans le Club Dorothée est donc une simplification. L’exemple du Brésil montre bien qu’une passion authentique pour la pop culture japonaise peut émerger et s’ancrer durablement sans passer par une émission jeunesse spécifique. Ce sont avant tout la qualité et l’attrait de ces œuvres qui expliquent leur succès à travers le monde.
https://www.gamekyo.com/blog_article375780.html
Les France Five
https://www.gamekyo.com/blog_article430749.html