non, je blague...
alors je l'ai vu et ça vaut quoi?
Ce n'est pas un mauvais films mais pour autant ce n'est pas un bon film non plus.
mon test rapide pour savoir ce qu'il vaut:
est-ce que je le conseillerais à un ami?
he bien non.
l'histoire n'est pas bien intéressante et on voit que c'est un truc sans doute pas très bien écrit qui a subi des retouches pour tenter de le rendre digeste.
Je n'ai pas souvenir de vrais scènes dantesques ou puissantes comme dans le soldat de l'hiver.
Au box-office cela avait relativement bien démarré mais là en deuxième apparemment l'avion est en panne d'essence avec sans doute un bouche à oreille pas fantastique.
Autre question que je me pose souvent pour savoir si c'est un bon film: est-ce que j'aimerai le revoir plus tard en blue-ray?
La réponse est totalement NON, le film n'apporte vraiment pas grand chose.
Il aura servi a recollé quelques trucs: Eternals et surtout l'ancien Hulk (celui oficiellement dans la Timeline avec Edward Norton)
Ce qui m'a un peu embêté c'est la qualité des Fxs...avec les problèmes du MCU, on pouvait penser que face au désamour du grand public et sans doute d'une partie des fans de comics, ils allaient s'appliquer et bien en fait non...on peut même deviner que certains plans sont en mode vitesse accélérés afin de ne pas être choqué par la faiblesse.
Un final bof, un méchant pas ouf ou plutôt justement ils auraient du plus l'utiliser, içi on nous bassiné avec Harrisson Ford et
Des persos useless comme la veuve noire israélienne ou encore on regrettera que le soldat Barnes présent soit cantonné à une vague scène surprise bâclée car avec un Hulk Rouge on aurait pensé que cela aurait la moindre des choses d'apporter un coup de main à son pote.
ils auront donc "dopé" Sam Wilson dont le Captain America ressemble plus à un Iron man dopé à la technologie du Wakanda. Il fallait bien cela pour tenter de le légitimer comme chef des Avengers...on se retrouve donc une situation ubuesque de discrimination positive, il n'a pas obtenu son job pour sa force ou ses actes de bravoures mais parce que voilà on lui a légué le bouclier....un choix donc romantique de Steve Rogers et qui sera expliqué comme suit dans ce dernier film: Captain America est l'espoir mais lui sera monsieur tout le monde pour le peuple (donc l'exemple à suivre par le peuple).

tags :
publié le 24/02/2025 à 18:17 par
newtechnix
Dispo sur disney + dans 9 mois.
Si j'ai une heure à perdre
Maintenant le film... il est assez osef et la Black Wishdow sert à rien en plus de n'avoir aucun charisme. Les sidekick de Ant-Man étaient plus attachants que le nouveau falcon malheuresement.
Rien d'intéressant, une histoire qui tente juste de raccrocher des vagons du MCU sans que ce ne soit pertinent... bref le film c'est juste une introduction à l'andamantium et à la démonstration des skills de Sam Wilson. Le reste sert à rien ou est inintéressant.
Quelque chose que tu veux pas admettre
J'ai lu une interview d'un mec qui bosse dans le domaine et qui expliquait que Disney ayant quasi éradiqué les concurrents en terme de blockbuster, et sont devenus par conséquent les plus gros clients (et bientôt quasi seuls) des boites d'effets spéciaux ... sauf qu'ils ont des méthodes de supermarché à savoir payer les boites au raz des pâquerettes, et leur filer des conditions de merde pour taffer !! Du coup il ne faut pas s'étonner du résultat !!
Un film Marvel quoi.
- Cap 1 : heroic fantasy sous fond de WW2/ Rescue mission (Soldat Ryan/Inglorious Basterds/Indiana Jones) -- Avec Tommy Lee Jones
- Iron Man 1, 2 et 3 : Corporate espionage à la Largo Winch, Espionage (James Bond). -- Avec Jeff Bridges, Mickey Rourke, Ben Kingsley
- Winter Soldier et Civil War : Thriller psychologique (Jason Bourne) avec Robert Redford
- Thor : Magic reality (E.T. téléphone Maison). Avec Anthony Hopkins
- Thor 2 : Le Seigneur des anneaux la terre du milieu.
- Thor 3 : Monthy Python, Gladiator
- Antman : Heist (Ocean Eleven) -- avec Michael Douglas, Laurence Fishburne et Michelle Pfeifer
- Guardians of the Galaxy : Space opera / unlikely team up (Les Miller). -- Avec Benicio del Toro et Kurt Russel.
- Spiderman : ultra classique, origin story et teenage flick, avec Michael Douglas Keaton, Jake Gyllenhaal, et toute la clique mais surtout Willem Dafoe.
- Spiderman 2 : road trip -- Cf ci dessus.
- Shang Chi : Kung-Fu -- Avec l'homme le plus beau gosse de l'histoire Tony Leung Chiu-wai et Michelle Yeoh la femme la plus copiée/collée de Disney.
- Doctor Strange : origin story (Batman Begins) -- Avec Tilda Swinton ET Mads Mickelsen du gros star power
Et bien sûr il faut qu'il y a ait un side-kick super héros qui aura sa propre série / son propre film, et un "mentor" qui vient d'un autre film. (cf Spiderman avec Stark, Fury, Strange). Souvent les personnages principaux ont un rôle de side-kick ou de second rôle, voire d'antagoniste (Stark Civil War, Wanda dans Strange 2).
- Pour les Black Panther la vieille star de service, Angela Bassett et on a aussi Martin Freeman le colonisateur. Y a des aspects d'un peu tous les genres on retrouve même du roi lion (je vois pas les autres genres). King Lear certainement mais c'est dans le Roi Lion déjà du coup c'était hyper cliché en fait de faire ce genre d'histoire pour le premier héros noir africain d'afrique.
- Pour les Thunderbolt c'est le même concept que pour Guardians of the galaxy : unlikely underdog team up, Suicide Squad... Ca risque de pas marcher. Et c'est Julia Louis-Dreyfus qui apporte le star power.
--------------------------------------------------------
Bref ici, avec Captain America 4, on a :
- Premier échec ce n'est pas un genre distinct du genre superhéros, il n'a pas d'identité par rapport à d'autres films de genre. Il y a un trope genre Dr Jeckyll et Mr Hyde mais je pense pas que ça corresponde à un genre cinématographique.
- Il y a un genre cinématographique qui aurait parfaitement collé à la chose et qui est en fait un trope : Ca aurait pu être un Mystère façon 6e Sens ou Mullholland Drive, ou Fight Club ou Memento, quand le mec se rend compte que c'était lui depuis le début ou qu'il était manipulé par lui-même ou qu'il était en train de se trahir lui-même (Blade Runner, Total Recall).
C'est UN ECHEC TOTAL parce qu'on voit ce qu'ils auraient PU FAIRE et ils se sont CHIÉ DESSUS.
Je le dis sans amerthume ni arrogance, mais si moi j'y ai pensé, pourquoi eux n'y ont pas pensé? C'est fou. D'autant que Thadeus Ross est le vrai protagoniste de l'histoire qu'ils ont échoué à raconter.
- Harrison Ford the Inc-RED-ible Hulk pour le Star Power : check. Sa performance est gâchée par le script et la direction, et par le recast de son personnage. Il fait ce qu'il peut. Entre lui et The Incredible Hulk (le vert, le premier film) c'est la série des recast c'est le truc le plus bancal jamais vu. La révélation dans le trailer empêcher de toute façon de dire l'histoire qu'ils auraient dû dire.
- Sam Wilson n'est pas le personnage principal. C'est Harrisson Ford / Ross le protagoniste de l'histoire. Du coup ça ne pouvait pas marcher.
- Les side-kicks nombreux sont tirés de la formule Winter Soldier mais aucun n'a de screentime SEUL avec Sam pour représenter et développer une facette de sa personnalité (le trope main character energy / comme dans Buffy contre les vampires, Everybody Loves Rayond, Dawson's Clique).
- Il y a un essoufflement du principe du cameo d'un personnage solidement établi en appui d'un nouveau héros avec un Sebastian Stan stroboscopique : tu le vois, tu le vois plus. Du coup il manque profondémenr de profondeur au personnage de Sam Wilson qui ne trouve pas de sympathie auprès de son public.
- Du coup, comme aucun personnage clairement établi n'est là pour enterrer le soldat Isaiah, et créer un conflit et donc de l'intérêt, le méchant manipulateur grocervo reste grossier, caricatural et sans saveur, contrairement au Baron incarné par Daniel Bruhl de Civil War, qui lui est un méchant sadique, cruel, impitoyable mais tragique (et beau gosse). On en profite pour dire que Black Panther est un film moyen, bien moins bon que Civil War. Et que Civil War a aussi une meilleure intéraction entre Sam et Bucky que toute leur série dédiée. Désolé pour Tim Blake Nelson mais il n'a aucun star power et encore moins de charisme, sauf pour son talent particulier à incarner justement les crétins sans charisme (Unbreakable Kimmy Schmidt). Du coup son pouvoir, son personnage et son look vert pâte à modeler paraîssent encore plus grotesques, sans compter l'immense retcon que ça implique de s'imaginer qu'il a tiré des ficelles dans l'ombre. Pour le coup LUI il fallait le recaster ou alors détacher son personnage de l'image grocervo vert ridicule. On est au même niveau de FAIL vu avec MODOK dans Quantumania.
- Bref après ce Captain 4 on comprend que Civil War était un vrai Captain America qui faisait une transition parfaite vers les films Avengers. Ici, le rôle que Sam Wilson endosse est évoqué mais pas montré. Et là on entre dans la merditude la plus énorme du cinéma : dire et ne pas montrer.
- Civil War montrait. Il avait toutes les qualités du thriller psy à la Jason Bourne (Winter Soldier), était une suite à ce film. Il était une suite directe à Avengers : Age of Ultron et opérait une synthèse de ces deux longs métrages. En même temps, il introduisait Black Panther et Spiderman de la meilleure façon qui soit, avec l'interaction de leurs armes respectives sur le bouclier étoilé. C'était la fusion de deux univers : les Avengers et les Captain america.
- C'est aussi ce que les créateurs de Captain America 4 ont essayé de faire : faire clasher le monde de Falcon et le Soldat de l'hiver avec un MCU plus élargi. Mais c'était les Thunderbolt qui auraient pu servir à fusionner les univers TELEVISUELS.
- En fait Captain America 4 marche pas, parce qu'il applique une formule qui a marché avec (WinterSoldier + Ultron = Civil War) et tente de faire la synthèse d'un film vieux de 15 ans dont personne ne se souvient (Hulk + Winter Soldier = prout). Deux éléments de casting ont été remplacés (Hulk, Ross), avec des acteurs/personnage qui reviennent mais n'ont aucun star power (la copine de Hulk, le grocervo The Dealer) et dont tout le monde se fout, et qui sont d'ailleurs réduits à des cameo.
- Autre remarque, le déchirement de perdre son papa assassiné, un grand leader respecté (Black Panther) ce n'est pas pareil que d'être un vieux sac à merde décrépit qui mérite que sa fille ait coupé les ponts parce que c'est un assassin, et qui devient président pour faire genre je suis plus un gros salopard (Ross). Y a une confusion des rôles et des sympathies assez problématique dans le parallèle que les scénaristes ont tenté de faire en reproduisant la formule Winter Soldier / Civil War. Et du coup, ce n'est pas à la fin de sa vie qu'un homme doit ou peut se racheter de la sorte, et ça n'attire encore une fois pas la sympathie du public.
- Il y avait la possibilité de faire de ce film un super film d'action / espionage avec une équipe Avengers bâtarde (les Thunderbolts) et un conflit entre Bucky et Sam, avec au final une menace tiède que représentait Red Hulk qui était derrière tout depuis le début et manipulait son monde (Le Baron / The Leader). Mais non, la surrenchère de personnages OSEF doit prendre le pas, chaque petit gribouillis des comics doit avoir sa représentation.
C'est UN ECHEC TOTAL parce qu'on voit ce qu'ils auraient PU FAIRE et ils se sont CHIÉ DESSUS.
Je le dis sans amerthume ni arrogance, mais si moi j'y ai pensé, pourquoi eux n'y ont pas pensé? C'est fou. D'autant que Thadeus Ross est le vrai protagoniste de l'histoire qu'ils ont échoué à raconter.
- Harrison Ford the Inc-RED-ible Hulk pour le Star Power : check. Sa performance est gâchée par le script et la direction, et par le recast de son personnage. Il fait ce qu'il peut. Entre lui et The Incredible Hulk (le vert, le premier film) c'est la série des recast c'est le truc le plus bancal jamais vu. La révélation dans le trailer empêcher de toute façon de dire l'histoire qu'ils auraient dû dire."
+100
Ils avaient une bonne idée ils ont juste oublié que c'était un film sur Sam Wilson et du coup personne n'est content.
- J'ai oublié Jeff Goldblum pour Thor 3.
- Joss Whedon n'était pas impliqué dans Civil War mais c'est lui qui a réalisé Age of Ultron. C'est aussi le créateur, réalisateur et co-scénariste de Buffy contre les vampires.
- Fait assez marrant, le scénario de Civil War ressemble à s'y méprendre au twist de Buffy saison 6 :
L'antagoniste de dernière minute est en réalité l'allié qui "voit rouge", et le meutre de la copine de Warren (par Warren) est télescopé dans le meutre de Tara (par Warren) ce qui permet de substituer au méchant présumé la menace réelle et le conflit interne (Seeing Red).
Cela permet de revoir toute la saison et même toute la série sous l'angle de la rivalité grandissante entre Buffy et Willow, et la catharsis qui en résulte est d'autant plus fascinante, car il y a un véritable conflit interpersonnel, vicéral, narcissique, entre Willow (qui est une figure prométhéenne, sensuelle, puissante, transgressive, puérile, narcissique) qui n'a pas encore connu le deuil et qui vit donc cette nouvelle expérience comme une blessure à son égo, et Buffy (qui elle est élue, spirituelle, forte, irréductible, maternelle, prête à tous les sacrifices, ), qui ne vit QUE par le deuil et la dépression.
- Là où Buffy et Cap choissent le silence et l'intériorisation, la force et la pleine conscience de ses blessures intimes, Willow et Stark choisissent l'extériorisation, l'acting-out (passage à l'acte comme symptôme névrotique, notamment la drogue et la désinhibition), la vulnérabilité inconsciente et la cercle vicieux qui en résulte.
- On peut voir l'agressivité narcissique de Tony Stark, sa rebéllion, à contre-courant de Cap qui est calme, centré, obéit à l'ordre sans le remettre en question et fait face aux épreuves une par une. Il y a une véritable "cosmogonie" (wow le mot de sémiotique -- ça veut dire que ça crée un monde, un univers, un cosmos) autour de ces deux essences Cap/Stark, car Cap est hors du temps dans l'instant présent, et dit d'ailleurs qu'il prend les choses 'une à la fois' (Endgame, la thérapie de groupe et Et "together" and "we'll do that together too" face au catrophisme du futuriste Stark).
Tandis que Stark est nihiliste et absolutiste : soit tout est gagné car il est tout puissant soit tout est perdu dès qu'il rencontre une difficulté il est terrassé, et sujet aux traumas. Stark veut englober le monde (le projet Ultron) dans un manteau de fer il intériorise/extériorise. Cap, lui, prend les choses une à la fois et peut donc concilier des postures incompatibles et se centrer sur lui-même : je suis pour l'ordre, mais je ne signe pas d'accord qui m'enferme. Je suis contre les méchants, mais pas touche à Bucky.
- Stark regarde l'avenir et ne peut pas voir le passé traumatique. Stark est écrasé par sa mortalité qui est toujours au centre des trois films et qui paraît toujours imminente. Stark invente la machine à remonter le temps en créant un modèle "intégral" "paradoxal" "infini" (infinite loop) et perturbateur.
- Cap est tourné vers le passé et voudrait retrouver le temps perdu. Cap voyage dans le temps, retourne dans le passé et restaure l'ordre, la timeline. Il est une singularité qui se déplace de manière fluide humble et terre à terre, là où Stark survole, est tangeant, orbitant depuis un point de vue absolu et global. Et cela se retrouve dans leurs pouvoirs, motivations et solutions respectives.
- Ce sont des personnages absolument parfaits, absolument opposés, et absoluments complémentaires. Il faut donc, comme pour le Yin et le Yang qui contienent une partie l'un de l'autre en leur sein, que les qualités particulière de l'un représente une faille chez l'autre.
Par exemple la figure prométhéenne de Stark, qui n'est qu'une itération de son père, comparé à l'immortalité apparente de Steve/Cap qui est elle aussi à contrecourant de l'humilité du personnage. En réalité ce sont les hubris respectifs des deux hommes qui se dévoilent au contact l'un de l'autre. Ils se complètent. Ils se dénoncent mutuellement, mais aucun de conteste le mirroir tendu par l'autre.
"I needed you and you weren't there", reproche Tony à Steve. Où la douleur du manque et le besoin de contact supplante le ressentiment de la trahison. Blessure, vulnérabilité, Da-sein (être au monde).
Et le lacunaire message, le flipphone laissé par Steve : je ne suis plus là, mais je suis toujours là. Sérénité, protection, évanescence.
- Et c'est volontaire. La relation entre les deux personnages crée le monde narratif autour de leur rivalité / amitié. L'un ne serait pas un bon personnage sans l'autre, tous les deux seraient des idéologues ou des principes sans fondement.
- Et c'est ça qui manque avec Captain America 4. Ca manque de world building, car il n'y a pas de character building. C'est un Nouveau Monde privé de ses deux entités originelles, de son principe féminin/masculin, yin/yang, nihiliste/sublime, ponctuel/général, casuel/absolu.