Source de fantasme ou de moqueries selon le trip de chacun, Senran Kagura Burst est enfin arrivé en Europe pour que nous puissions juger correctement ce produit typiquement japonais.
Depuis le premier épisode, la licence
Senran Kagura a fait reposer sa campagne de communication sur la poitrine de ses protagonistes dont on ne saurait vraiment déterminer l'âge. Fait critiquable mais pas forcément préjudiciable.
Dear or Alive ou
Soul Calibur ont déjà joué sur les bonnets de leurs demoiselles respectives pour attirer le regard honteux, mais ça n'en faisait pas des mauvais jeux pour autant, jusqu'à transformer la base d'une pub en élément totalement secondaire une fois dans le jeu. C'est au final ça que l'on doit retenir dans une politique qui prête à débat : qu'importe la paire de miches, même celle capable de défier la gravité, l'essentiel restant le jeu lui-même. Et justement, le problème de ce
Senran Kagura Burst, c'est que le titre est tout simplement mauvais.
Comme d'autres genres tombés en désuétude au fil des années, les titres se reposant sur le beat'em all 2D commence à manquer sérieusement mais on ne va pas forcément faire les louanges du moindre représentant qui tape à notre porte.
Senran Kagura est incroyablement simpliste. Le jeu tourne sur une histoire simplette avec des protagonistes féminins qui vont devoir faire leur preuve dans une école d'apprentis-ninjas, se traduisant par un enchaînement de missions toutes plus rébarbatives les unes que les autres. Alors le contenu y est clairement avec plus d'une centaine de sessions, certaines secondaires, on s'ennuie passé la première demi-heure (voir avant) dès lors que l'on se rend compte que le gameplay manque de profondeur, nous proposant de marteler deux types de boutons dans des stages où on se contente d'aller de gauche à droite en explosant une armée de clones. Les seules features restent finalement la possibilité de se transformer pour booster notre attaque et niveler vers le bas notre défense, sous fond de mise en scène avec poitrine et fessier en gros plan (avec 3D relief mal foutu mais toujours mieux que dans les phases de gameplay où la fonction est désactivée), et enfin le fait de voir les vêtements de notre demoiselle (ou du boss quand il y en a un) voler en éclat à force de se prendre des coups. Mouais. Ça tourne vite en rond, le challenge est totalement absent et à moins d'être fans de jeunes Kunoichis de comptoir que vous pourrez habiller et déshabiller à loisir selon les tenues à débloquer, autant passer votre chemin.
Les plus | Les moins |
+ Les voix japonaises
+ Une certaine nervosité
+ Plusieurs personnages
+ Généreux en contenu | - Plus répétitif qu'un Musô
- Aucun challenge
- Aucun impression d'une quelconque montée en puissance
- En anglais |
Conclusion : On avait la durée de vie, les nombreux personnages au gameplay différent et même des boobs. Ne manquait que le level-design, le gameplay, le challenge et tout simplement un minimum de renouvellement pour avoir envie d'y revenir de temps en temps. Il faudrait peut-être revoir le sens des priorité la prochaine fois.