Enorme succès les grosses bécanes actuelles, Guitar Hero fut du coup adapté sur la console portable la plus populaire du moment, où le jeu sait d'ailleurs très bien vendu. Une raison suffisante pour Activision qui nous balance la suite quelques mois plus tard.
Pour ceux qui n'auraient pas entendu parler de la version
Nintendo DS du titre et qui se demanderaient encore comment pourrait-on simuler un instrument de musique (la guitare en l'occurrence) devant un si petit écran, sachez que les développeurs ont eu la judicieuse idée d'inventer le Guitar Grip, un petit objet que l'on place dans le port Game Boy Advance de la machine afin de pallier à l'absence de véritable guitare. Et ça marche ! Le jeu se prend en main avec une aisance indécente (excepté peut être pour les grandes mains), et les sensations sont au rendez-vous, même si bien entendu elles restent à mille lieux de celles sur consoles de salon. Un petit mot tout de même pour ceux qui auraient déjà craqué d'une manière ou d'une autre sur le
Nintendo DSi. Port GBA oblige, l'achat de ce titre se révèle donc pour eux tout simplement inutile. Vous voilà prévenu ! Pour les autres, sachez aussi qu'il ne faut pas espérer trouve en cette « suite » beaucoup de renouveau. Une révolution ne se fait pas en une poignée de mois après tout. C'est ainsi que techniquement, on retrouvera un jeu identique au premier, que ce soit graphiquement ou esthétiquement. En revanche, et heureusement, le mode carrière s'est quelque peu amélioré, notamment grâce à l'arrivée des basses, détail que l'on retrouvera d'ailleurs lors des parties en coopération avec un ami. D'ailleurs, bonne nouvelle, pour peu que chacun possède un opus différent, vous accéderez à pas moins d'une cinquantaine de musiques différentes issues des deux épisodes. Un bon moyen de faire une petite économie. Niveau musique, et c'est ce qui constitue forcément la principale nouveauté ici même, on accueille bras ouvert la trentaine de morceaux inédits, avec en vrac du Linkin Park, Seether,
The Darkness ou encore du Queen (Youhou !) voir du Tokio Hotel (youhou…). Bref, on ne va pas tergiverser jusqu'à pas d'heure, vous aurez compris qu'on assiste là à une pure extension maquillée dans la forme mais qui ne dément pas ce détail dans le fond. Un bon titre néanmoins, parmi les meilleurs jeux de la machine, dont on reprochera uniquement le manque d'audace.