Alors que le nouvel OAV vient tout juste de sortir sur l'archipel (l'occasion, pour ceux qui l'ont vu, de sous-entendre un prochain retour sur le devant de la scène de la saga), et qu'on attend toujours l'espèce de truc qui symbolisera l'adaptation cinématographique made in USA, la licence
Dragon Ball revient sur
Nintendo DS avec, pour notre plus grand plaisir, un titre qui n'a rien à voir avec de la baston classique. Logique en même temps puisque la castagne suit surtout avec la série Z, tandis que revenir à l'origine (d'où le titre) de tout cela est l'occasion parfaite pour les développeurs se tenter le pari du jeu d'aventure, le contexte de la jeunesse s'y prêtant à merveille. Ainsi, on dirigera le tout jeune Goku, avec sa petite bouille, ses cheveux en pique et son bâton magique pour seule défense. Arrivera très vite la rencontre avec la fougueuse Bulma, puis celles des stars connues comme Tortue Géniale, Yamsha ou Olong, pour un scénario qui suivra à la lettre la quête des sept boules de cristal, ainsi qu'au final le premier championnat des arts martiaux. Rajoutons à cela quelques petites quêtes annexes inédites pour obtenir une durée de vie satisfaisante d'une dizaine d'heures.
Quoi de mieux pour offrir un gameplay à la hauteur que de s'approprier celui d'une des références du genre sur la même machine ?
Dragon Ball : Origins reprend donc tout ce qui a fait la force de
The Legend of Zelda : Phantom Hourglass, à savoir un quasi inutilité des différents boutons de la console pour un gameplay basé uniquement sur la fonction tactile. Ainsi, on se déplace donc dans les décors en pointant simplement son stylet d'un coté ou l'autre de l'écran (bref, à l'endroit où on veut aller), et cette simplicité se retrouve également dans les combats, au bâton ou au coup de poing, mais également dans les différentes attaques spéciales comme le cultissime Kaméhaméha. Malheureusement, la perfection du titre de
Nintendo n'est pas atteinte puisqu'on notera quelques petits problèmes au niveau du calibrage, ainsi qu'un certain aspect répétitif à la longue, de nombreuses missions sans grand rapport avec la quête principale venant s'incruster dans notre aventure. L'ennui, c'est que ces dernières s'avèrent souvent être de la traversée de donjon sans grand génie, l'ensemble des énigmes étant plutôt simplettes. Heureusement, le titre se rattrape grâce à quelques mini-jeux, des passages cultes et surtout une incroyable fidélité à l'univers, couplée à une très bonne réalisation 3D, et c'est peut être cela qui tiendra les fans en haleine, puisque le titre est de toute manière avant tout fait pour eux.
Namco Bandai a en tout cas bien négocié son jeu pour garder en main quelques chapitres, au moins l'équivalent pour faire deux suites, une qui intégrera l'attaque de l'armée du Ruban Rouge et le second tournoi d'arts martiaux (avec Tenshinan), et une seconde qui mettra en place le duel contre Piccolo et son fils. Rendez-vous dans quelques mois…