Dynasty Warriors et
Samurai Warriors, même combat ? C'est ce que sous-entend aujourd'hui
Koei avec un
cross over marquant d'une bonne manière la fin de la licence sur Playstation 2. Les fans peuvent sauter au plafond devant la bonne nouvelle tandis que les non initiés méritent peut-être un bref résumé du genre. En quelques mots, les fameuses séries suscitées ne sont ni plus ni moins que des beat'em all de masse, dont le principe consiste à arpenter de gigantesques
maps emplies d'un brouillard opaque afin de tuer quelques milliers de soldats à l'I.A. de poulpe pour augmenter ses niveaux et obtenir quelques bonnes armes tout en gonflant son ego en admirant son nombre de victimes. La formule n'a pas ou peu changé depuis quelques années, et
Warriors Orochi n'entend pas bouleverser les fans dans leurs habitudes puisqu'on retrouve sans surprise l'essence de la saga avec un panel de niveaux à nettoyer sous prétexte que le méchant Orochi projette de tuer les combattants suprêmes de l'ère Sengoku et des Trois Royaumes, ce qui fait tout de même 77 personnages, bien entendu tous sélectionnables par le joueur. L'une des seules nouveautés de cet énième opus réside dans la possibilité de pouvoir choisir trois héros dans la liste, pour nous permettre durant les batailles de switcher en temps réel de l'un à l'autre afin de profiter de capacités, d'armes ou de limites appropriées à la situation (même si tout le monde sait que le genre ne se démarque pas vraiment par un renouvellement constant de ses principes : on tue, point barre). Il faut tout de même prendre garde au fait que la jauge d'énergie est la même pour vos trois poulains. N'espérez donc pas vous sortir d'une situation mal engagée en mettant de côté votre guerrier qui a déjà un pied dans la tombe. Les autres points ne dérouteront pas non plus les habitués puisque le jeu est toujours aussi moche, la musique toujours aussi à l'est, le doublage toujours aussi risible et la maniabilité toujours aussi approximative avec une caméra horrible et une impression de traîner continuellement dans les mêmes endroits... Cool ! Reste une durée de vie potable pour les acharnés du 100%, d'autant que le mode coopératif est encore une fois au rendez-vous. Inutile au final de vous dire à qui s'adresse ce jeu.