Todd McFarlane, créateur du célèbre Spawn, vient de tomber bien bas. En acceptant de s’occuper du design de McFarlane’s Evil Prophecy, beat’em All développé et édité par Konami, l’illustre dessinateur Américain voit sa réputation sérieusement entachée, la faute à un titre médiocre.
Je regarde mon calendrier. Oui, pas de doute, nous sommes bien en 2004, à l’heure où les jeux vidéo ne cessent de nous proposer des concepts de plus en plus novateurs. Pourtant,
McFarlane’s Evil Prophecy ne s’embête pas avec des concepts révolutionnaires et des graphismes sublimes. Après tout, pourquoi faire compliqué quand on peut faire ultra-simple ? Que ce soit par ses graphismes ignobles, faisant plus penser à une démonstration en puissance d’
aliasing, ou par son
gameplay basique et aux antipodes d’un bon gros
Beat’em All façon
Dynasty Warriors 4, le titre de
Konami a toutes les peines du monde à nous faire tenir la manette plus de dix minutes. Alors certes, les musiques sont plutôt agréables, et les modes de jeu sont assez nombreux pour un simple jeu de baston, mais seuls les fanatiques absolus de l’univers McFarlane auront une chance de ne pas être déçus.