Libération 5/5
Huis-clos au fin fond du Colorado, la passionnante série B du duo Scott Beck et Bryan Woods gravite autour d’un Hugh Grant aussi charmeur qu’horrifiant qui accueille en sa demeure deux sœurs mormones.

Ecran Large 4/5
Si M. Night Shyamalan appartenait à la génération internet, il aurait pu réaliser Heretic, description imparfaite, mais très tendue d’un rapport toujours plus cynique à la religion.

L'Ecran Fantastique 4/5
Il est clair que le personnage interprété par Hugh Grant figurera parmi les grands méchants de l'Histoire du cinéma, tant la performance de l'acteur est remarquable.

Le Parisien 4/5
Un contre-emploi magistral pour Hugh Grant.

Sud Ouest 4/5
Dans la peau et la tête de ce diable d'homme, Hugh Grant, 64 ans, se régale. II n'avait pas joué un premier rôle depuis une dizaine d'années. Dans Heretic, le prince des comédies romantiques des années 1990 s'affirme comme un virtuose de l'ambiguïté.

Le Dauphiné Libéré 3/5
Un labyrinthe psychologique et physique, avec Hugh Grant en maître du verbe.

Le Monde 3/5
La confrontation s’assombrit progressivement, une sourde menace se fait sentir. C’est dans ces moments-là, dans la lente et étouffante montée d’un suspense construit sur l’imminence d’un danger, que le film de Scott Beck et Bryan Woods se distingue habilement.

Le Point 3/5
Hugh Grant, qui avait commencé sa carrière dans le genre horrifique avec Le Repaire du ver blanc de Ken Russell ( 1988 ), est très à l'aise en faux gentil, personnage auquel il apporte son charme, ses bonnes manières et cette folie dans le regard. Un côté sombre qui lui va bien.

Les Fiches du Cinéma 3/5
Un thriller atypique, qui utilise longtemps le langage comme arme acérée, avant de rentrer laborieusement dans le rang.

Les Inrockuptibles 3/5
Un thriller horrifique captivant, porté par un Hugh Grant à glacer le sang, malgré une baisse de régime à mi-parcours.

Mad Movies 3/5
[...] l'impression qui reste à l'issue de ce puzzle bien construit et malin, c'est que tout cela était tout de même un peu vain.

Nice-Matin 3/5
De son côté, le binôme Scott Beck / Bryan Woods livre une réalisation stylisée lors d’un huis clos qui se déroule dans l’inquiétante demeure de M. Reed, qui installe au fil des minutes un climat de plus en plus oppressant. Et ce, jusqu’au dénouement… décevant, en contraste avec la maitrise dont les deux artistes faisaient preuve jusqu'à présent.

Première 3/5
Portée par la photographie de Chung Chung-hoon qui met en valeur la frayeur tapie dans chaque recoin du décor, la première partie se révèle captivante. Si la suite ne tient pas totalement ses promesses narratives, on retient de ce thriller tendu le trio que forment Hugh Grant, Sophie Thatcher et Chloe East, qui offrent une dimension sensorielle et charnelle à ce qui aurait pu n’être qu’un concept d’horreur désincarné.

Télérama 3/5
On regrette une certaine facilité dans l’écriture des dialogues, avalanche d’arguments fumeux présentés comme des formules brillantes. Mais Mr. Reed finit par passer à la pratique et aux tests de foi concrets : saluons ce second mouvement, avec ses images hantées et claustrophobes. Où l’horreur se fait, enfin, implacable.

L'Obs 2/5
A trop faire les malins, les scénaristes-réalisateurs finissent par éclipser les personnages jusqu’à un final grotesque. A se demander si les auteurs ne seraient pas plus mormons que leurs héroïnes.

Le Figaro 2/5
Dans ce film qui manque d’inventivité, Hugh Grant se mue en psychopathe, loin de son image de séducteur.