Un mini documentaire sur le lancement de la Megadrive aux Etats-Unis pendant l’ère Michael Katz (avant que n'arrive Tom Kalinske) avec des anecdotes sur le clash Sega vs EA et l'arrangement à l’amiable.
On peut notamment remarquer deux choses :
- La haine viscérale de EA envers Nintendo qui ne date pas d'hier. C'était déjà le cas avec la NES et son système de licence contraignant
- Le fait que la Megadrive était d'une extrême importance pour la croissance de EA et lui permettre d’être un acteur de premier plan sur consoles de salon.
On à l'impression que c'est EA qui tenait par les couilles Sega mais au final la situation s'est inversé. D’après Michael KnoX (dev sur Madden), EA avait 11 jeux en préparation sur Megadrive. Si ces derniers n'aidait pas Sega dans le développement de Joe Montana, Sega pouvait raté les fêtes de fin d'années (ce qui est arrivé, il est sortis en janvier 1991) et surement retirer la console du marché, entrainant EA dans sa chute.
Le deal entre Sega et EA au sujet des royalties (2 dollars par jeu au lieu de 15 avec un plafond de 2 millions de dollars) fera économisé 35 millions de dollars à l'entreprise sur l'ensemble de la vie de la Megadrive et permettra à la console d'accueillir une centaine de jeux signé EA.
Cette alliance sera un des grands moment de l'histoire du jeu vidéo. Cela permettra à EA de définitivement s'installer sur consoles de salon et à Sega d’être un acteur incontournable sur le marché américain.
Pour l'interview compléte de Trip Hawkins, l'interview que j'ai traduit à l'époque : group_article45689.html
Les sous-titres sont en anglais, mettez la traduction automatique en français pour que ce soit plus compréhensible
Malheureusement, les meilleurs contenus au sujet du jeu vidéo sont en anglais. faut faire avec
toniustonius Lis bien l'article. Au départ, EA était en position de force pour négocier des royalties plus avantageuse mais si EA n'avait pas aider Sega pour le développement de Joe Montana, il y aurait eu des risques que Sega se plante sur le marché ricain et emporte EA avec lui (11 jeux en développement).
C'était un accord gagnant/gagnant :
- EA paye moins de royalties et lui permet d'avoir un pied sur consoles en esquivant le plus possible Nintendo
- Sega dispose d'un partenaire de choc avec un catalogue de jeux provenant des micro-ordinateurs (Atari ST/Amiga), ce qui fera défaut à la SNES notamment mais aussi d'une gamme de jeux de sport incontournable dont sont friands les ricains.
tonius La Saturn à eu un meilleur support de EA que la Dreamcast. Sur Dreamcast, EA voulait avoir l'exclusivité des jeux de sports. Or, Sega avait racheter Visual Concept 10 millions de dollars, c'était juste inacceptable pour Sega. EA voulait le monopole ou rien.
Et ils ont réussis dans un sport en particulier, le football américain en verrouillant la licence NFL. Sega abandonna la licence NFL 2K qui commencé à faire beaucoup d'ombre à Madden et était vendu moins cher
tonius haaa oui, ils ont aussi forcé Microsoft à arrêter leur gamme de jeux de sport sur Xbox et comme par hasard, ils mettent le mode online dans leur jeux (exclusivité PS2 à ce moment la)
Je savais que les jeux 2K sont considérés comme étant supérieurs au jeux EA, c'est vraiment dommage qu'ils ne font pas plus de sport que le basket maintenant.
En tout cas on peut que EA a toujours été une compagnie a chier, ca ne date pas d'hier.
C'était un accord gagnant/gagnant :
- EA paye moins de royalties et lui permet d'avoir un pied sur consoles en esquivant le plus possible Nintendo
- Sega dispose d'un partenaire de choc avec un catalogue de jeux provenant des micro-ordinateurs (Atari ST/Amiga), ce qui fera défaut à la SNES notamment mais aussi d'une gamme de jeux de sport incontournable dont sont friands les ricains.
Et ils ont réussis dans un sport en particulier, le football américain en verrouillant la licence NFL. Sega abandonna la licence NFL 2K qui commencé à faire beaucoup d'ombre à Madden et était vendu moins cher
En tout cas on peut que EA a toujours été une compagnie a chier, ca ne date pas d'hier.
EA à toujours été à l image du business modèle américain opportuniste et retourner sa veste rapidement avec un bras de fer.