Sufjan Stevens anybody?



Sufjan Stevens a réellement commencé à faire parler de lui au début des années 2000, quand il annonça ce projet un peu fou de dédier un album à chacun des cinquante états des Etats-Unis.
Le premier de la liste fut Michigan, un album très bien reçu par la critique, où commençaient à s’exprimer les thèmes récurrents et chers à l’artiste tels que la foi, l’amour et le chagrin.



Mais la véritable consécration, aussi bien artistique que commerciale, vint en 2005 avec le second album du projet des « 50 states », Illinois.
Fruit de près de six mois de recherches et documentations, ce concept-album tente, à travers de textes et orchestrations d’une finesse rare, de capturer l’essence même de cet état fondateur des Etats-Unis.



Relativement discret et ayant l’habitude de prendre son temps entre chaque albums, Sufjan Stevens est revenu en 2015 avec un album tout en douceur et sensibilité, une fois de plus acclamé par la critique.



Avec Carrie & Lowell, Sufjan Stevens nous parle de choses tristes, comme l’abandon maternel, la maladie, le fantôme de l’enfance, le tout nous renvoyant à notre propre mortalité. Tout est fragile dans cet album, tels les sujets abordés ou la voix de l’artiste, portée par des instrumentations d’une rare délicatesse.



Clairement un album dont l’écoute ne nous laisse pas indemne…