Peter Molyneux en disait tellement sur son futur bébé qu’on avait du mal à le croire au bout d’un moment. Après un 1er épisode génial mais pas complet et quatre ans de développement, est-ce que le plus grand parleur de tout les temps a réussit son pari pour nous offrir une expérience aussi riche qu’il nous l’a promise ? La réponse dans ce test !
Votre aventure débute à Bowerstone, capitale de l’Albion, de haut de vos 7 ans. D’entré vous avez le choix être incarner une fille ou un garçon, tout dépend le sexe que vous choisissez, rien ne changera dans votre aventure donc pas la peine de se tourner les méninges pendant 1 heures en imaginez que lui pourra faire telle chose alors que l’autre, une autre chose. Vous êtes un gamin pauvre dans les rues de Bowerstone en plein hiver. Alors que vous vous baladez avec votre sœur à la recherche d’argent pour se nourrir, vous tombez sur un marchand que propose une boîte à musique assez… étrange. Elle permettrait d’exaucer le vœu de votre choix. Quoi de mieux pour votre frangine qui ne rêve que de quitter ce quartier pour aller vivre dans le luxuriant et splendide château de Fairfax. S’en suit vos premières missions pour gagner des pièces afin d’acheter cette boîte. Dés votre enfance vous allez commencer votre quête pour la pureté absolue ou le mal absolu. Par exemple, au lieu de donner la bouteille de vin à la femme de l’alcoolo pour éviter qu’il soit encore plue saoul, vous pouvez la donner directement à l’homme. Et ces choix vont vous suivre tout le long du jeu et ils affecteront complètement l’environnement voir vous même. Si vous voulez devenir méchant vous n’aurez qu’à, entre autre, devenir membre du Temple de l’Ombre pour voir vite pousser de belle corne sur votre crâne ou, vous n’avez qu’à devenir un membre du Temple de la Lumière pour voir apparaître des traits bleus sur votre corps comme signe de pureté. En plus de choisir votre « côté », on vous accordera différents types de surnoms au dépend de vos actions. Si vous massacrez pleins de pauvres innocents, vous n’aurez pas de peine à vous vois attribuer le doux nom de boucher. Toujours sympathique comme idée sachant que si vous acceptez d’avoir ce nom, tout le monde en Albion vous appellera ainsi. Il faudra également entretenir une réputation en accomplissant des quêtes secondaires qui vous permettront de gagner des points de renom ou alors user d’expressions (elles sont repartit en plusieurs classes : Vulgaire, Effroyable, Social, Humour et Dragueur). Vous serez bien évident plus respectés par les autre si vous êtes le propriétaire du château de Fairfax que d’une banale maison.
Une maison que vous serez obliger d’entretenir car elle risque d’accueillir votre famille. Et oui, comme dans le 1 vous allez pouvoir vous marier et avoir des enfants. Encore plus même, vous allez pouvoir avoir plusieurs femmes différentes, entraînant des moments assez drôle par moment si votre affaire de Don Juan est découverte par une autre femme ou par une autre personne. L’enfant est une charge annexe est non obligatoire en cas de mariage, il suffit de se protéger avec un préservatif lors de votre acte sexuel. Au pire, si vous voulez juste vous éclater, être un homme libertin, vous avez toujours la possibilité de vous « envoyer en l’air » avec une prostituée voir avec plusieurs personnes. Fable 2 ne se résume pas qu’à une vie de famille et une réputation, on n’est pas dans les Sims. Il y a évidemment une aventure principale qui elle n’est pas affectée par vos choix, dommage on aurait pu avoir des choses sympas. En gros, la quête principale vous demandera de retrouver les 3 héros afin de les rassembler et de tuer Lucien. Tout le long la récolte d’XP vous permettra d’augmenter vos pouvoirs et vos capacités. La déception est grande lorsqu’on parle de cette aventure principale tant elle ne propose pas une durée de vie digne de ce nom. Vous n’aurez pas de mal à la terminer en 12 heures sans se dépêcher et en accomplissant une bonne partie des quêtes annexes. J’ai quand même envie de dire que tout l’intérêt de Fable 2 vient après ces objectifs principaux car moult donjons vous attendent regorgeant d’objets rares et d’armes surpuissantes, doublant voir triplant la durée de vie si le joueur s’investit comme il faut. Par ailleurs, vous pouvez acheter toute les bâtiments du jeu afin d’avoir le plus d’influence possible dans les villes, voir dans le monde. On note la présence d’un mode coop assez bien foutu étant donné que les actes de votre camarade ont une influence sur votre univers. Et si vous n’avez pas d’amis, vous être épaulé de votre chien en solo. En somme Fable 2 vous propose de devenir un roi, et il vous le propose bien…
Graphisme : 17/20
C’est beau, magique, sa déborde de poésie et fluide. Si on ne connaissait pas les développeurs, on aurait presque parier sur Rare en tenant compte des graphismes. On n’est pas au maximum en terme de graphisme mais Fable 2 a des arguments pour bien se défendre de ce côté.
Jouabilité : 19/20
Tout va tout seul ! Les combats sont ultra simpliste, pareil pour la gestion de l’inventaire. Du sans faute.
Durée de vie : 15/20
Il faut s’avoir s’investir pour extraire la richesse que contient Fable 2. La quête principale est d’une douzaine d’heures et les quêtes annexes gonflent pas mal le temps de jeu. Le reste est à l’exploration et la quête de pouvoir personnel.
Musique : 16/20
Des doublages pas trop mauvais, parfois niais. Les musiques sont magiques, très douces et belles, on est sous les charmes. Dommage que votre personnage ne parle que lors des phases en enfances.
Conclusion : 17/20
Fable 2 est un hit en puissance, un jeu qui vous rend addict si vous vous investissez comme il faut. Bien servi graphiquement, on est sous le charme de cette aventure poétique aux ressorts dramatiques où la quête de vengeance s’achève par une quête de reconnaissance personnelle maléfique ou pure. Peter Molyneux n’a peut être pas tenu toutes ses promesses, mais on s’en fout, on prend grave son pied !