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Nom du groupe: Calling of Lorme
Nationalité: française
Date de formation: 2010
Nom de l'album: Pygmalion
Date de sortie de l'album: 4 novembre 2013
Genre: metal industriel
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On avait découvert les Marseillais de Calling of Lorme avec leur premier EP « Corporation » en 2011 dans lequel ils livraient un metal industriel assez classique mais plutôt encourageant. En effet, il y avait un fort potentiel et un concept très recherché, ce qui ne présageaient que du bon pour la suite. Et la suite, la voilà, « Pygmalion » sort en ce mois de novembre et montre un groupe survolté et prêt à nous en mettre plein les oreilles…et plein les yeux. Les Frenchies se sont payés le mixage et le mastering de Fredrik Nordström aux Studios Fredman, une production digne de ce nom et un visuel extrêmement développé et minutieux : « La liberté guidant le peuple » de Delacroix se transforme un peu en « La Lorme Corporation guidant le peuple robotisé ». L’ensemble est en effet très futuriste, mécanique et sombre, offrant à l’auditeur une pochette extrêmement soignée, dépassant de loin la simplicité de l’image de l’EP « Corporation ».
Calling of Lorme nous propose un album reprenant les événements qui suivent une certaine révolution. La Lorme Corporation semble désormais avoir pris le pouvoir, elle a même mis en place sa « proclamation des préceptes indéfectibles de la Pupille », une sorte d’équivalent plus « illuminé » de notre Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen que l’on peut retrouver en guise de back cover. Les onze morceaux de l’opus correspondent aux onze articles, les anges semblent plus mécaniques que divins, d’autant plus qu’ils sont reliés de part et d’autres à d’innombrables câbles électriques…
Les Marseillais n’auront jamais été aussi inspirés en termes de visuel et on peut dire sans hésitation que c’est très réussi. Ils mélangent habilement des éléments traditionnels/historiques avec des éléments futuristes. Il en va de même avec la musique. Nous nous retrouvons autant avec un metal industriel traditionnel qu’avec un metal industriel ultra futuriste et pessimiste dans la veine du cyber metal. Calling of Lorme joue donc avec deux facettes de sa personnalité.
Mais l’on remarquera que la facette « traditionnelle » n’est pas forcément celle qui leur va le mieux. En effet, dès le début de l’album, on voit illico dans quoi ils puisent leurs inspirations : si l’intro nerveuse à la batterie de « Layman » rappelle celle de « Captain Bligh » de Filter, la suite nous fait plus penser à du Deathstars de par la rythmique énergique, les chœurs et le chant, très proche de Whiplasher. « Lore » nous prouve que Rammstein fait partie des formations très chères dans le cœur de Calling of Lorme, car ce morceau possède des passages qui sont véritablement dans l’esprit des Allemands, que ce soit dans le chant, les sonorités mais aussi les riffs et pour cause : le pré-refrain semble presque être un copier-coller du pré-refrain de « Mein Teil ». Et je ne parle pas d’ « Away the Grim Stars » qui évoque sans peine « Du Riechst So Gut ».
A côté de ça, au contraire, Calling of Lorme nous gratifie d’éléments nouveaux dans sa musique comme le côté épique et plus torturé. C’est le cas sur « Child in Ebony », avec ses riffs plus insistants, ou « Dust », plus saccadé, avec des touches plus mécaniques. La seconde partie de l’opus semble d’ailleurs plus intéressante de ce côté-là, rien que « 1720 » et sa force noire surprenante ou « Hindsight » et son dialogue original entre trois personnes (un homme, un robot, une femme) accompagné de riffs bien tranchants et de quelques touches arabisantes.
Il est clair que Calling of Lorme n’en est plus aux balbutiements de « Corporation » puisque son album est plus puissant, plus pro, plus travaillé et plus recherché. Mais il sera peut-être temps d’aller encore plus de l’avant et de s’extirper de ses influences pour voler de ses propres ailes. Quand on voit le travail accompli sur le visuel, sur les claviers mais aussi sur scène, on sait que les Marseillais ont de quoi aller encore plus loin et de quoi trouver un style qui leur est propre…
arrrghl disons qu'il est de qualité mais ça pioche assez facilement à droite à gauche dans d'autre groupe du même genre (des groupes plus vieux, donc précurseurs et qui se sont déjà imposés). Néanmoins on voit qu'ils commencent tout doucement à trouver leur style, après tout c'est leur 1er véritable album (avant ça en 2010 ils ont fait un EP seulement).
Perso j'accroche pas à fond sur la voix, ça manque un peu de "lyrisme" là-dedans, ça manque de portée, même si le metal indus est pas le genre typique pour trouver ça. Je préfère Rammstein ou Deathstars dans le genre, plus "épique"
je connaissais pas ce groupe ! ^^ m'enfin d'après ta critique leur album est finalement assez convenue ! dommage.
Par contre l'instru électro est démentielle