L'évacuation de la tribu kayapó - un peuple indigène de la région du Mato Grosso au Brésil - a commencé... La construction du barrage de Belo Monte est en marche malgré plus de 600 000 signatures recueillies contre ce projet. Cela signifie la peine de mort pour tous les habitants du grand méandre de la rivière Xingu. Un total de 400.000 hectares de forêt sera noyé et 40 000 membres de communautés indigènes devront bouger ou mourir. L'habitat de nombreuses espèces animales et végétales sera définitivement détruit.


Evènement hautement symbolique et révélateur d'un monde malade et absurde, entrainé dans sa course frénétique à la sur-exploitation de l'environnement par l'homme... L'illustration parfaite de ce que l'humanité est en train de construire pas à pas avec son capitalisme ambiant et sa soif d'expansion et de développement allant jusqu'à mettre à mal ses semblables et par dessus tout notre éco-système commun dont nous dépendons tous.


A notre maigre échelle, si loin de nous, ce drame peu nous paraître anodin, mais nous en dépendons directement, la forêt Amazonienne étant le principal poumon de notre planète. Ce n'est ni plus ni moins qu'un crime contre l'humanité et la démonstration que tous nous sommes embarqués dans un système et un mode de vie des plus irrationnels car il s'élance dans tous les excès surtout dans ce genre de pays qui a essuyé des années de développement en tant que pays émergeant...


...Et après les gens de la haute, les nobles gens des médias et grands penseurs qui se permettent de penser pour le peuple trônant entre bons oligarques traitent sans vergogne les personnes qui aspirent à un autre monde, les alter-mondialistes et les anticapitalistes "d'illuminés"......

L'illumination aura été de croire que l'humanité puisse se passer de ce qu'il dépend le plus et de pouvoir continuer à s'étendre telle une tumeur sur la surface du globe.

Il est bien temps de créer un tribunal international des crimes écologiques comme le propose Evo Morales, président de la Bolivie.