L'OM s'est qualifié en quart de finale de la Coupe de la Ligue en allant s'imposer dans le temps additionnel à St Etienne. Il recevra Lille au Vélodrome.
L’OM a répondu deux fois à St Etienne grâce à Brandao. Avant de porter l’estocade aux Verts dans le temps additionnel, par Mamadou Niang.
La conclusion parfaite qui envoie non seulement les Olympiens en 1/4 de finale de la Coupe de la Ligue (contre Lille au Vél') mais qui, aussi, les place dans des dispositions morales idéales avant d’aller défier Bordeaux dimanche. Gagner ainsi, en allant chercher la qualification avec ses tripes, donne du sens au combat. Et on se réjouira aussi de ne pas avoir eu à se « coltiner » une prolongation qui aurait alourdi un peu plus les jambes avant le voyage en Gironde.
90 minutes durant, les Olympiens n’ont pas ménagé leurs efforts pour ne pas sortir de la compétition une heure et demi après s’y être engagé. Il n’en fallait pas moins. Car les Stéphanois ont reverdi depuis plusieurs semaines, et la dernière visite marseillaise dans le Forez. Si ce dernier match avait été à sens unique (aussi du fait de l’expulsion de Tavlaridis), celui de mercredi soir est parti dans toutes les directions.
Une vraie rencontre de Coupe, intense et indécise. Où l’on s’est rendu coup pour coup.
Sako a d’abord ouvert le score en résistant à Bonnart avant de glisser le cuir entre les jambes d’Andrade (18e). Les Marseillais accusèrent réception. Mais Brandao, dont ce fut la soirée, expédia vite une missive en retour. Sur un mouvement intelligemment orienté par Lucho, Abriel centrait au cordeau pour le Brésilien qui marquait en deux temps face à Coulibaly (1-1, 29e).
Le plus dur était fait ? Erreur. L’idée n’avait pas eu le temps de vraiment faire le tour des têtes olympiennes que Bergessio l’en chassait pour de bon. L’attaquant stéphanois trompait Andrade en déviant du crâne un coup-franc de Payet (2-1, 30e).
Tout était à refaire, et même un peu plus encore. La tournure des événements galvanisant les joueurs de Galtier, lesquels montraient alors un visage fort bien dissimulé ces derniers mois. Payet, notamment, semait le trouble comme des petits cailloux sur son passage.
Niang signe son retour
Mais après avoir été bousculés, les Marseillais se stabilisaient. Ils redéployaient à nouveau leur jeu. Utilisant les relais techniques (Cheyrou, Lucho, Abriel) pour remplir la jauge. Et misant sur la hargne d’un Heinze, au four et au moulin toute la soirée, pour venir briser net les flèches stéphanoises.
En pointe, Brandao n’était pas en reste non plus, question abnégation. Son 2e but résumant à lui tout seul ce qu’on attend et apprécie chez l’Auriverde. Sur un ballon en profondeur de Cheyrou, il alla au bout de sa course, et de ses efforts, pour être là au bon moment (celui du télescopage Benalouane-Coulibaly) pour tirer les marrons du feu et marquer dans le but vide (2-2, 59e).
Les maigres rangées de spectateurs (18 000 seulement !) flairaient le KO dans la dernière demi-heure. Sans véritablement pouvoir miser le cœur léger, en toute confiance, sur l’une ou l’autre équipe.
Le balancier hésitait. Et parfois les deux formations se retrouvaient quelque peu coupées en deux. A ce jeu-là, la niaque peut faire la différence. Le talent, également. Cela allait être les deux à la fois. Une ouverture impeccable de Brandao permettait à Niang de réécrire son nom en haut de l’affiche, après 5 semaines d’absence, en portant le coup fatal aux Verts dans le temps additionnel d’un croisé imparable (2-3, 94e). Le but de la qualification, mais aussi, par delà, de la première grande explosion de joie de l’année.
Derniere info sur MANCINI:
Mancini : Accord de principe entre l’OM et l’Inter
Mercredi, l’OM et l’Inter Milan ont trouvé un accord de principe pour le prêt jusqu’à la fin de la saison du milieu de terrain brésilien Alessandro Mancini. L’ancien pensionnaire de la Roma peu utilisé par José Mourinho se donne un délai supplémentaire de réflexion.
Trois jours après Trélissac, l'OM s'attaque à la coupe de la Ligue dans le chaudron des Verts. Si la L1 est l'objectif premier et que les conditions risquent encore d'être épiques, le club entend bien bien figurer dans l'épreuve.
ST ETIENNE-OM Mercredi 13 décembre 2009 à 21h00 - Stade Geoffroy-Guichard
Coupe de la Ligue - 8e de finale
Arbitre : Lionel Jaffredo
France 2
Bien plongé dans les coupes, l’OM s’attaque à celle de la Ligue ce mercredi trois jours après avoir goûté à son aînée - de France - à Périgueux face à Trélissac. Si le décorum climatique sera peu ou prou le même, l’adversité sera bien différente dans l’antre des Verts.
«C’est un 8e de finale et Saint-Etienne est supérieur à Trélissac, c’est une évidence, a annoncé Didier Deschamps à deux jours du match, ce sera moins facile d’aller se qualifier là-bas mais on y va pour ça, comme on l’a fait à Périgueux.»
Alors, si le calendrier actuel des Olympiens est digne de celui d’un ministre, l’idée est claire pour l’état-major marseillais : la L1 est au rang le plus élevé des priorités mais chaque épreuve sera jouée avec l’envie d’en découdre. «Pour nous, c’est une nouvelle compétition qui commence avec la sentence à la fin du match, confirme le coach, il faut y aller avec ambition car être compétiteur, c’est commencer une compétition pour aller au bout, c'est-à-dire la gagner.»
Comme le rappelait Andrade, gardien marseillais de cette coupe, elle mène à un trophée en à peine quatre matches. A ne pas négliger donc.
AUSSI POUR PREPARER BORDEAUX:
Et pour cela, il faudra mettre à terre des Stéphanois privés de coupe de France pour cause de report et qui ont eu le temps de digérer le changement d’entraîneur et les soubresauts d’avant la trêve.
Avec un président unique et un solide défenseur venu d’Ukraine (Diakhaté), ils devraient avoir une allure différente de celle vue en L1 il y a moins d’un mois face à l’OM à Geoffroy-Guichard (0-0) : à savoir bien défendre et voir ensuite. La configuration «coupe» changera aussi naturellement les mentalités. «Cette fois il n’y a pas de points à distribuer et ça se joue au caractère dans ces matches couperets» prévient encore l’entraîneur marseillais qui après la qualification en Dordogne entend que sa troupe «se donne les moyens d’être la plus performante possible car il y a une bonne marge de progression.»
On sait déjà que la partie se déroulera dans un froid polaire alors que l’on déneige la pelouse stéphanoise ce mardi. Et alors que Lucho, Niang et Heinze effectuent leur retour aux affaires pour cette rencontre, une affiche au gabarit énorme s’annonce à Bordeaux dès dimanche.
Deschamps conclut : «Il y a deux matches décisifs. Il y a eu dimanche (Trélissac) et il y aura mercredi. Après, on passera à Bordeaux mais l’objectif c’est d’amener le maximum de joueurs au niveau afin d’avoir l’équipe la plus compétitive pour dimanche.»
Les Olympiens ont maîtrisé leur sujet à Périgueux, s’imposant 2-0 face à Trélissac (CFA2) pour obtenir leur billet pour les 16es de finale de la Coupe de France.
TRELISSAC 0-2 OM 0-1 :
Ben Arfa (15e)
0-2 : Cheyrou (74e)
Sans faire une pile de buts, mais en affichant le sérieux requis, l’OM a assuré l’essentiel dimanche à Périgueux. Un éclair d’Hatem Ben Arfa au terme du premier quart d’heure a convoyé les Olympiens sur le chemin des 16es de finale.
Sur cette voie royale, ils ne connurent pas ensuite de sortie de route.
Il faut dire que les conditions climatiques, qui avaient alimenté la chronique ces derniers jours, furent finalement plutôt enviables compte tenu de tout ce qui aura pu être observé ce week-end. Pas de neige, si ce n’est en bordure du terrain. Et une pelouse, bien verte et moins dure que redoutée, car protégée efficacement.
Naturellement, cela ne fit pas les affaires des amateurs de Trélissac. Eux, qui, auraient pu espérer que les valeurs soient nivelées par des conditions plus précaires.
Et pour bien indiquer qu’il n’y aurait pas une autre surprise après celle créée par Plabennec (National) face à Nice, les Marseillais prirent cette rencontre par le bon bout. En confisquant le cuir, et en usant de leur technique pour créer des décalages.
Dans ce registre, Hatem Ben Arfa n’a pas son pareil. Titularisé dans le couloir gauche, le milieu olympien avait sorti la foreuse. Il en fit un usage destructeur dans la défense trélissacoise. Notamment sur l’ouverture du score.
Deux adversaires restèrent dans le vent. Sur son centre en retrait, il eut ensuite la réussite de voir revenir vers lui le tir d’Abriel. La suite ne dut rien à la chance. Contrôle et pichenette dans un mouchoir de poche, 0-1 (15e). Comme à l’entraînement.
Une action-modèle de ce qu’allaient être les suivantes. Les débordements dans les couloirs se succédant. Ben Arfa était même proche d’un deuxième but sur un centre de Brandao, mais il manquait sa reprise.
Les Périgourdins ne surent pas contrarier cette domination jusqu’au repos. Malgré l’enthousiasme de leurs supporters, ils ne parvinrent pas à pousser suffisamment leurs contres pour véritablement inquiéter une défense où Bonnart palliait l’absence de Taiwo (CAN) et Heinze à gauche. Une arrière-garde que Bocaly (hématome au tibia) dut quitter à la pause, suppléé par M’Bow.
En deuxième période, la différence fut moins nette. Au moins jusqu’au second but olympien. Pendant une grosse vingtaine de minutes, Trélissac joua sa chance, avec tous les moyens du bord. Mais Mandanda n’eut pas de travail. Juste une légère frayeur sur un coup-franc que Noto ne put dévier.
A l’entame du dernier quart d’heure, l’OM acheva de tirer le rideau sur les espoirs trélissacois. Valbuena se faufila sur la gauche pour servir Cheyrou pour une reprise imparable (0-2, 74e).
Plus tard, Brandao aurait pu donner un chouia plus d’ampleur au premier succès phocéen de l’année 2010, mais son tir heurta le montant. A 0-2, le boulot était de toute façon déjà fait.
Prochain rendez-vous en Coupe de France, théoriquement dans quinze jours, à Lens ou à Compiègne (CFA).
Une petite news en plus de l'équipe sur Mancini:
L'OM attend Mancini
Les négociations entre l'OM et l'Inter Milan au sujet du transfert d'Alessandro Mancini vont reprendre ce lundi. «Nous avions décidé d'un commun accord de suspendre nos liaisons ce week-end pour jouer nos matches respectifs, explique le directeur sportif du club, José Anigo dans les colonnes de L'Equipe. C'est un joueur qui prend le temps d'étudier les contrats. C'est un peu plus long que prévu, mais d'ici à mercredi, nous devrions êtres fixés». Anigo n'exclut pas de se rendre lui-même à Milan pour débloquer le dossier.
Triste soirée pour l'om qui ne reviendra du Forez qu'avec le point du match nulle. ( ASSE 0-0 Om)
Malgré une froid intense ( proche de -10°) et un terrain moyen, le match commencé pourtant bien avec l'exclusion de tavlaridis ( 8') mais à aucun moment les attaquants ne se sont montré assez incisif pour inscrire un but.
Parlons un peu de l'attaque: RIDICULE!! Le duo koné-brandao est un des pires qu'on a pu voir ses dernières années.
Les deux ont vraiment livrés un sketch du football. brandao s'arretant à 7m des cages pour faire une passe en retrée alors qu'il se trouvait seul devant le gardien.
Koné rattant une grosse occasion devant le gardien en premiére mi-temps le petit attaquant trouvit plusieurs fois les nuages en seconde période.
Un match pitoyable qui ne restera pas dans les mémoires ou si, car c'est sur ce genre de match qu'un titre se perd...
Prions Deschamps pour qu'il achéte un AC pendant le mercato car Brandao, koné.... j'en peux plus.
DEHORS!!!
en résumé: trés beau match avec un arbitrage made in ligue 1, des conditions de jeu super pour pratiquer du beau football, l'ecoute de la lfp envers l'om pour jouer aux meilleurs heures possible pour la télédiffusion. Bref c'est beau la ligue 1
EDIT: On se fait bien avoir par la gourcuff family!! gourcuff pére qui met une equipe moisie face à bordeaux sans gameiro et vahirua. Bravo les gourcuffs!!!
L'om vient de s'imposer face à lorient ( 2-1) dans une rencontre pourtant mal engagé par les Olympiens.
Aprés une première mi-temps bien terne aux niveaux des occasions. Les marseillais ne semblaient pas mieux en début de seconde.
Lorient se permit même d'ouvrir le score grâce à Vahirua ( 52') sur un penalty à cause d'une faute de heinze dans la surface.
L'om égalisa grâce à un jeune, le fils de pelé, Jordan ayew qui finit le travail de koné auteur d'une bonne incursion dans la surface.
Le match livra son verdict en tout fin de rencontre quand à la 91' diawara reprit victorieusement de la tête un centre de lucho à plus de 40m. Le banc ainsi que les supporters ne cachèrent pas leur joie.
Les olympiens se sont facilement imposés (2-0) sur leur terre face à des boulognais venus chercher le point du match nul.
L'om domina de la premiére à la 45eme minute mais les cages de Benekik restérent inviolées.
Il fallut attendre la 48eme pour que l'om ouvre enfin le score sur corner grâce à la tête de Heinze.
Lucho accroché dans la surface offrit un penalty qui fut aussitôt transformé par Taiwo ( 54')
L'om géra tranquillement sa fin de match, et les attaquants de boulogne n'inquiétérent pas Mandanda.
Le seul point noir du match reste l'exclusion du boulognais adefemi à la 88' auteur d'un tacle trop appuyé sur ben arfa.
Trois jours après l’élimination en Champions League, les Olympiens retrouvent le championnat face à Boulogne au Vélodrome. Et ils veulent faire le plein !
«Priorité L1». Tel était le discours olympien depuis le début de la saison. Il s’est encore accentué depuis l’élimination de Champions League mardi après la défaite face au Real.
«Un creux de deux jours et on bascule sur le match contre Boulogne» a prévenu le coach jeudi. Le luxe de la Champions League va forcément manquer mais la logique la plus simple veut que pour y goûter de nouveau, il faut briller en championnat.
C’est la synthèse du discours que nous livrait Benoît Cheyrou cette semaine. Le néo-capitaine en l’absence de Niang qui prévenait aussi que cet OM-Boulogne de samedi avait le portrait-robot du match où l’OM peut perdre des points en route. Alors gare !
«Une mauvaise surprise ? Je n’y pense même pas» met déjà en garde Didier Deschamps qui sait que la bascule Real/Boulogne peut être périlleuse pour les têtes olympiennes. «Après un pic, il y a toujours un creux et il faut ensuite remettre la machine en route. La motivation ne sera pas la même que mardi, c’est impossible. Mais il reste quatre matches et ça commence par Boulogne.»
Une attaque à repenser
Dans ces cas-là, pas besoin forcément de débats tactiques à n’en plus finir. Il faut faire le métier en sachant que les Nordistes viendront avec «du cœur, de la générosité et un jeu offensif direct intéressant» selon l’entraîneur olympien qui annonce clairement : «Peu importe ce qu’ils feront, ça ne pourra dépendre que de nous.»
Et pour cela, l’autre triste information de mardi qui fut la blessure de Niang aura forcément un impact sur la partie de samedi et celles à venir. Remplacer le meilleur buteur et capitaine de l’équipe sera complexe mais Didier Deschamps a déjà livré pas mal de pistes sur le sujet (voir par ailleurs). Il sera d’autant plus intéressant de voir à l’œuvre le secteur offensif qui servira peut-être pour les trois autres matches de championnat avant la trêve.
Mais ce peut aussi être le moment idéal pour certains de saisir la perche. «Il reste à trouver la meilleure solution pour être efficace et que ça passe contre Boulogne» finit le coach. Et de vite retrouver le sourire dans cette importante fin d’année.
Une défaite au goût amer puisqu'elle est synonyme d'elimination en Ligue des champions.
Celle ci est encore plus amer quand on connait le résultat de milan à zurich ( 1-1) en gros si les Olympiens avaient gagnés le match on serait qualifié.
Mais bon avec des si...
C'est encore plus frustrant quand on regarde le déroulement du match et ce penalty manquée par lucho qui nous aurait permit de revenir à un 2-2 nous laissant toutes nos chances.