Il y a toujours un anniversaire à fêter, et celui-ci est sanglant : le tout premier Mortal Kombat a en effet été lancé en arcade le 08/10/1992 ! Voilà qui ramène ceux qui ont connu cette époque à l'âge d'or des salles enfumées, où le jeu a très vite déchaîné les passions, et concurrencé Street Fighter II.
30 ans plus tard, et malgré quelques bas (parfois très bas) désormais bien oubliés, la série initiée avec ce volet mythique se porte particulièrement bien, au point qu'après un MK11 au succès "kolossal" aussi bien au niveau commercial que sur l'aspect compétitif en e-sport, l'annonce (imminente ?) d'un 12ème volet est désormais très attendue.
Pour célébrer cet anniversaire,
je vous propose ici un extrait de mon article rédigé pour gameforever.fr, forcément consacré au tout premier volet.
Pour lire directement l'article complet, c'est sur gameforever :
=> https://www.gameforever.fr/mortalkombat.php
Bonne lecture !
Il est difficile maintenant de mesurer l'impact qu'a pu avoir Mortal Kombat à son époque. Pourtant, la franchise est parvenue à se maintenir au fil des années, faisant finalement d'elle l'une des plus rentables et les plus connues des séries des jeux de combat. Souvent copié, rarement égalé dans son domaine, Mortal Kombat représente toute l'essence du jeu de combat à l'américaine : sombre et violent !
> Le phénomène Mortal Kombat
Quand Mortal Kombat sort en 1992 dans les salles d'arcade, le choc est bien réel. Face à Street Fighter II, ce nouveau jeu parvint à se créer un style, une ambiance et des codes bien différents.
Mortal Kombat était pourtant un petit projet, dont les pères, Ed Boon (programmation) et John Tobias (scénario, design des personnages), ne mesuraient pas au départ la portée. L'inspiration essentielle du jeu, nous la devons... à Jean-Claude Van Damme !! Eh oui, avant ses thèses sur les cacahuètes et sur l'air, le plus aware des acteurs était au sommet de son art (Full Contact, Kickboxing... des chefs d'oeuvre !). Le jeu devait à l'origine être centré sur JCVD, reprenant son rôle de Bloodsport, mais le projet ne put se faire faute d'accord. Boon et Tobias continuèrent cependant à développer leurs idées, et ainsi naquit Mortal Kombat : un tournoi shaolin organisé par le maléfique sorcier Shang Tsung pour conquérir la Terre !
Reste à planter le décor, et les combattants. On trouve ainsi les 7 guerriers originaux qui feront ensuite la gloire de la série : Liu Kang, le moine shaolin, héros du jeu et l'hommage de Mortal Kombat à Bruce Lee ; Johnny Cage, l'acteur de cinéma, dont la ressemblance à Jean-Claude Van Damme est revendiquée ; Raiden, inspiré du dieu japonais du Tonnerre ; les deux ninjas, Scorpion et Sub-Zero, dont la rivalité est mise en avant ; Sonya, la touche féminine dans ce monde de brutes ; et enfin, Kano, le brigand sans foi ni loi.
Les 7 "kombattants" originaux de Mortal Kombat : Cage, Kano, Raiden, Liu Kang, Scorpion, Sub-Zero et Sonya
A ces 7 combattants (ou plutôt devrais-je dire "kombattants"), s'ajoutent Goro, le champion en titre du tournoi ; Shang Tsung, l'organisateur de Mortal Kombat et le boss final ; et le ninja Reptile, premier personnage secret dans un jeu de combat, qui cumulait les pouvoirs de Sub-Zero et Scorpion.
Les deux boss de Mortal Kombat : l'impressionnant Goro, le monstre à 4 bras ; et le sorcier Shang Tsung, capable de prendre l'apparence de tous les kombattants du jeu
Le rendu graphique de l'ensemble, et surtout des kombattants, fit vraiment une très forte impression à l'époque. A l'opposé du rendu cartoon de Street Fighter II, Mortal Kombat propose des guerriers réalistes, grâce à des images digitalisées, technique déjà employée dans le mauvais Pit Fighter. Mais Mortal Kombat ne serait pas ce qu'il est sans l'excès de violence, qui suscita la polémique. De l'aveu même d'Ed Boon, ce sont les ajouts de sang et du gore qui ont permis à Mortal Kombat de connaître autant de succès.
Il est vrai que le jeu n'est techniquement pas aussi abouti que son concurrent Street Fighter II. De base, les kombattants possèdent tous les mêmes coups, il n'y pas grande différence à manier Sonya ou Raiden. Les apports de Mortal Kombat sont cependant réels : chaque kombattant peut enchaîner des coups de poings rapidement, et effectuer un uppercut particulièrement dévastateur, envoyant l'adversaire valdinguer à l'autre bout de l'écran ! Les seules nettes différences entre chaque kombattant sont les coups spéciaux, une autre marque de fabrique de Mortal Kombat. Le grappin de Scorpion ou la boule de glace de Sub-Zero sont désormais des classiques au même titre que le Hadoken de Ryu !
Un grand classique de la série : le combat entre les rivaux Scorpion et Sub-Zero
Voilà, jusque là, je vous aurai fait patienter, mais il est plus que temps d'attaquer le coeur du sujet.
Impossible de ne pas évoquer Mortal Kombat sans parler des fameuses Fatalities ! Le match remporté n'est en effet pas tout à fait fini. La vie du vaincu sera ainsi laissée à la merci du vainqueur, par ces simples mots, "Finish Him !" ("Her" pour Sonya), résonnant encore dans les salles d'arcade enfumées comme un moment de tension extrême. La manipulation réussie, l'écran s'obscurcit, et le verdict sera sans appel : la peine de mort, accompagnée de cris de douleur et parfois de flots d'hémoglobine ! De par leurs barbaries, les fatalities de Mortal Kombat gardent encore aujourd'hui un impact fort : difficile d'oublier les piques fatales en-dessous du célèbre stage The Pit, Sub-Zero arrachant la tête de son adversaire avec la colonne vertébrale (sans doute la plus gore du jeu) ou encore Kano exhibant fièrement le coeur du vaincu...
D'un uppercut rageur, Cage décapite Kano sans autre forme de procès. Fatality !
Au delà des fatalities, Mortal Kombat rencontra un tel succès qu'il sera adapté sur un nombre de supports phénoménal : Super Nintendo et Megadrive pour les plus connues, mais également Game Boy, Game Gear, PC, Mega CD... Le passage sur consoles ne se fit cependant pas sans douleur. Pour des questions de censure, le sang sera ainsi supprimé, et si la version Megadrive pouvait encore proposer un code secret pour le rétablir, la version SNES restera définitivement "sang-surée", la salive remplaçant l'hémoglobine, et les fatalities les plus violentes modifiées.
En 30 ans, comment la série a-t-elle réussi à rester dans le paysage vidéoludique ? Grâce au succès de ce premier volet, ce ne sont pas moins de 10 suites qui sortiront, sans compter les spin-offs pas toujours glorieux.
La rétrospective Mortal Kombat est à lire sur gameforever :
https://www.gameforever.fr/mortalkombat.php
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Par contre MK2 c'est là claque de la série pour l'époque 16bits c'était fou le gape et la plus de débats la superior version est sur SNES lol , les épisodes suivants non pas fait beaucoup mieux jusqu'à l'arrivée de killer instinct qui à ringardiser la série pour longtemps ..J'ai fait les épisodes N64 oubliable pour rester poli et les suivants en 3d sur GameCube très réussi pour leurs parts puis j'ai complétement zappé la série ce n'est plus vraiment pour moi maintenant.
Merci pour l'article
Enfaite il y avait déjà une overdose qui a bien fait chié des SF2 et MK3 avec leurs multiples version sans réelle évolution (surtout SF2). Alors que Virtua Fighter avait scotché directe le publique et ensuite arrive la mastodonte Tekken. Même avec des version 3D ou autre, c'était l'heure d'une longue pause pour les deux vieux. Tekken avait conquis le marché et même DBZ avec les Budokai avait réussi a se faire place.
Ensuite l'histoire se répète, Tekken et encore Tekken, même les DOA n'intéresse plus, les DBZ qui font n'importe quoi, ou t'est Virtua Fighter ou t'est ?? Les fans de tous ça sont fatigué et deviennent nostalgique et la les vieux SF et MK savent que c'est le moment du grand comeback et on connait la suite^^
le gros soucis c'est que quand un truc marche tous le monde suit, du coup tous ce ressemble et ca devient lassant... mais ca ne veux pas dire que pris séparément les jeux sont moins bon...
vu que le pognon n'est plus que la seul chose qui compte, il y a moins de prise de risque peu importe le genre, et je pense que seul une bonne grosse crise avec pour but de faire tomber les plus gros, histoire de permettre au plus petit de pouvoir revenir sur le marché avec des idées qui rapporteront, et cette crise approche a grands pas, il n'y a qu'a voir les résultat de ventes des constructeurs par rapport a la gen précédente pour s'en rendre bien compte