La série de Konami fête ce 26/09/2021 ses 35 ans - comme beaucoup de grandes séries nées sur NES d'ailleurs ! A défaut de nouvel épisode - je vais éviter le jeu sur smartphone Grimoire of Souls - Konami continue de sortir des compilations rétro, notamment l'Advance Collection.
Je profite donc de cet événement pour partager mon article consacré à la série. Pour Gamekyo, je vous livre un extrait revenant sur les premiers épisodes.
L'article complet est à lire sur gameforever.fr :
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Castlevania dispose d’une aura bien particulière dans le monde du jeu vidéo. La saga de Konami fait en effet partie des grandes séries du jeu vidéo, de celles qui proposent un ou plusieurs jeux à avoir marqué pour longtemps la vie d'un joueur. Bien connue des passionnés, elle l’est cependant moins du grand public, se forgeant ainsi une image élitiste.
Des premiers volets d'action-plateforme à la difficulté exigeante, Castlevania a emprunté différentes voies pour se renouveler, certaines d'entre elles ayant mené à des impasses, tandis que d'autres ont été des réussites telles qu'elles ont défini de nouveaux standards.
> Les premiers Castlevania
Créée par Hitoshi Akamatsu, un passionné de cinéma, la série voit le jour en 1986 sur MSX (Vampire Killer) et Famicom Disk System, l’extension de la Famicom (NES japonaise). Les joueurs allaient se mesurer à l’un des jeux d’action les plus difficiles qui soient, Akumajo Dracula (Le Château du maléfique Dracula), mais aussi l'un des plus captivants de l’époque.
Castlevania repose sur un mélange d'action et de plateformes. Equipé du Tueur de Vampires, un fouet légendaire appartenant depuis des générations à sa famille, Simon Belmont doit ainsi traverser les 6 niveaux d'un château en déjouant tous les pièges et en affrontant des monstres légendaires, comme la Méduse, la momie, le monstre de Frankenstein, la Mort, et pour finir, le méchant le plus cauchemardesque qui soit, Dracula, véritable incarnation du Mal !
Simon s'apprête à entrer dans le Château de Dracula, décidé à en finir avec le maître des lieux ainsi que ses sbires
Outre une action intense, la réussite de Castlevania tient beaucoup à l'ambiance des décors et les musiques immédiatement marquantes, dont le thème principal (Vampire Killer) très présent dans l'ensemble de la série. L'inspiration du jeu vient quant à elle du vieux cinéma d'épouvante des années 50 (avec Christopher Bee dans le rôle de Dracula), ce qui explique la présence de monstres d'origines et d'époques si différentes dans un jeu censé se dérouler à la fin du XVIIème siècle. Le nom original du héros (Belmondo) est lui emprunté à un célèbre acteur français, Jean-Paul de son prénom.
Cette référence aux vieux films d’horreur est plus saisissante encore dans
Haunted Castle, un Castlevania méconnu sorti en 1988 en arcade, avec des décors "façon carton pâte" saisissants et des effets sanguinolents évidemment impossibles à présenter sur une console Nintendo. Et je passerai sous silence la qualité du jeu !
Mais avant Haunted Castle, Akamatsu a opéré à des changements assez importants et surprenants pour
Castlevania II - Simon's Quest sorti en 1987. Si l'histoire s'inspire cette fois du mythe de la malédiction du héros, cette suite s'oriente vers le jeu d'aventure, à la manière de Zelda II, Faxanadu ou encore Metroid. Pour briser la malédiction que Dracula lui a lancée avant d'être terrassé, Simon devra ainsi parcourir la Transylvanie à la recherche des 5 reliques du vampire. Outre un déroulement non linéaire, des villages à traverser et des objets importants à acquérir pour progresser, le joueur devra également composer avec les jours qui passent : la nuit, les villageois se cachent et les monstres sont plus puissants.
Le périple en Transylvanie est accompagné d'une autre musique mémorable de la série, Bloody Tears
Simon's Quest suscite immédiatement des retours contrastés de la part des joueurs, et Konami souhaite un retour à la formule classique du premier épisode. C'est dans cet esprit qu'est d'abord développé en 1989
Castlevania - The Adventure, un des premiers jeux ambitieux de la Game Boy proposant d'incarner Christopher (un ancêtre de Simon), mais qui ne va pas respecter certains des codes établis de la série, ce qui en fait un épisode peu apprécié.
L'équipe de Hitoshi Akamatsu développe quant à elle sur NES une autre préquelle sortie fin 1989,
Castlevania III - Dracula's Curse, qui fait vivre la quête de Trevor, le premier membre de la famille Belmont à avoir terrassé Dracula, 200 ans avant les aventures de Simon. Effectivement revenu au classicisme du premier Castlevania dans son déroulement linéaire comme dans son gameplay, Dracula's Curse conserve toutefois l'esprit "exploration" de Simon's Quest : le joueur, amené à choisir différentes routes dans son aventure, traverse ainsi un village à l’abandon, une forêt, des marécages, une caverne lugubre, explore un bateau fantôme avant d’arriver dans le château de Dracula. Pour découvrir tous les niveaux, il sera nécessaire de terminer le jeu plusieurs fois pour emprunter tous les embranchements. L'autre nouveauté de cet épisode est de permettre à Trevor d'obtenir l'aide d'un compagnon de route parmi 3 (Grant l'acrobate, Sypha la magicienne, ainsi que le vampire Alucard - dont il s'agit de la première apparition).
Trevor se lance seul pour combattre Dracula, mais quelle route choisira-t-il, et acceptera-t-il en chemin l'aide d'un autre personnage ?
Ce sera tout pour cet extrait ! La suite de l'article revient sur tous les volets de la série : l'âge d'or des "classicvania" avec Super Castlevania IV et Rondo of Blood ; l'incontournable Symphony of the Night ; le difficile passage en 3D ; les épisodes GBA et DS ; ou encore Lords of Shadow, sans oublier la série Bloodstained.
C'est à lire sur gameforever.fr :
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2019 , Création d'une 30 aines de thèmes vidéo destiné aux frontends ( Animation , remake d'intro , reprise musicale avec de nombreuses participations ) Grosso modo une collection virtuelle mais haute qualité
Le Résultat
2021 , Reprise du projet mais avec une interface dédié
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