Troisième et dernière partie de mes tests de jeux bouclés cet été (Rédiger depuis longtemps mais pas mis en page).
Cette fois-ci, je donne mon avis sur Nier Automata commencé en Mars dernier et fini y a 1 mois de cela. Ce n'est que la semaine dernière que j'ai décroché la vraie fin [End of YoRha] qui était une vraie torture, jusqu'à ce que je trouve l'astuce par un pur hasard.
Bien embêté je fus quand je me suis lancé à écrire cet avis car j'étais partager entre la volonté de donner envie par tout les moyens à un maximum de joueurs réfractaires ou potentiels d'y jouer en parlant de moments transcendants/de génie et la volonté de ne pas spoiler afin de préserver la surprise de la découverte de chaque morceaux de cette mosaïque philosophique.
Ainsi j'ai retiré un gros morceau et placé 1 balise de spoil mineur dans la conclusion.
Gameplay :
Si un jeu d'action parvient à me donner envie malgré mes 54h de jeu de continuer à fracasser du robot, c'est qu'il possède effectivement un système de combat bien huilé et réussi selon mes critères. Tout comme un Ni-Oh ou un Odin Sphere, on ne décroche pas de par le sentiment de surpuissance, les effets sonores et effets spéciaux qui s'accumule à l'écran. Platinum Games parvient malgré le style de combat à la base commune de 2B, 9S et A2 (combat au sabre/lance allié à du shooting via pod) à nous offrir une multitude de manière de jouer. Entre l'esquive et contre-attaque, le charge de tank dopé aux puces d'amélioration et/ou un mode berserk, le combat à distance qui permet de dézinguer un boss sans jamais dégainé son sabre ou même lui tirer une fois dessus, sans parler de la maîtrise des combos filés à la manière d'un Bayonneta et Devil May Cry, y a pas à dire on est servi niveau diversité dans la manière d'aborder les affrontements.
Dans la construction, on retrouve en plus des combats classiques, du hacking façon Shoot'em up tactique très bien pensé et très oppressif dans les levels les plus avancés, une peu de "plateforme" ainsi que des phases Mecha où on peut frimer devant ses potes androïdes à bord de notre Gundam Exia.
Non, rien à dire, sur ce point c'est jouissif et défoulant sans jamais laisser place à du bourrinage débile dès lors que l'on fait le jeu en difficile (que je recommande vivement).
Musique :
Sans fioriture. J'ai pris plaisir à écouter la bande son avant, pendant et après avoir jouer au jeu. Elle est exceptionnel, toujours pas au dessus de celle de Nier 1, mais comportant des pistes particulièrement éclectiques. Mon MOTY à moi (*clin d'oeil subtils* *clin d'oeil subtils* à Link49) au dessus de FFXV, Persona 5, Sonic Mania, Gravity Rush 2.
Technique et Graphisme :
Point fâcheux mais que je dois aborder à un moment donné... Alors que mon run avec 2B (et A2) était exempt de lags, où trop discret pour que je le remarque, le 1er run de 9S m'aura donné à plusieurs endroits envie de gerber ma bouillabaisse. C'est simple, il n'y avait que Mirror's Edge Catalyst qui était parvenu à me donner autant la nausée sur des petites sessions de jeu sauf que ce n'était pas à cause du Framerate mais de la vue à la première personne.
Bien que ce n'est pas injouable lors de ces baisses de performances, il faut dire que cela m'aura poussé à jouer ces passages par parcimonie.
Précision, je joue sur PS4 fat donc à voir sur Slim et Pro.
Histoire & Narration :
L'environnement du jeu évolue au gré que l'aventure avance et on se retrouve vite happé par des enjeux qui sont tragiques. La musique y joue pour beaucoup dans l'ambiance du jeu et est communicative des émotions que l'on doit ressentir à chaque moments clefs, et c'est principalement ce qui en fait la force. Cette constante
justesse.
Peu de jeux/films/séries/manga ou livre auront su me transcender de par une histoire rocambolesque, car j'ai tendance à être difficile à contenter. Néanmoins, si dans le domaine des RPG, il existe des bonnes histoires ( par exemple Wild Arms), des très bonnes histoires (The Witcher) et d'excellentes histoires (Persona), il faudrait mettre en avant la frange de jeux entrant dans la catégorie "transcendantale" où y figure sans équivoque Nier Automata. Sans jamais prendre le joueur pour un con, le scénario et la moral se livre au joueur dans son plus simple appareil et elle peut paraître dérisoire quand on sait que les développeurs nous raconte en parallèle de l'histoire de la guerre entre Androïdes et machines une autre histoire, l'histoire qui est la notre "Nous" humains.
On est sur une double lecture constante et on cours tout du long du jeu après une explication brut de tout ce que l'on nous dépeint subtilement. Il faut mérité et s'acharner pour comprendre ce que l'on nous raconte et avoir droit de choisir à terme "Notre" fin. Il n'y aura que l'ultime fin afin de contenter chacun. Que l'on cherche un happy ou bad end.
Conclusion :
Yoko Taro ou Yoko Taré (pour les intimes) aura su mettre en abyme les éléments les plus percutants de son oeuvre dans des recoins qu'il nous faut mérité par la persévérance. Nier Auto est une oeuvre qui ne se livre pas facilement, ni intégralement au premier venu cherchant un BTA hypé par la toile pour un scénario de "fou furieux" ou adressé à l'élite des joueurs. Il aura fallu la scène finale pour que je prenne du recul sur ce à quoi j'avais joué pendant des mois et investit par parcimonie afin de comprendre que le message était un ensemble de "messages" qui prit individuellement permet d'apprécier le jeu au 1er degré mais assembler, ouvre la porte à une interprétation pour le moins dantesque et émouvante.
Spoiler :
Micro SPOIL[/spoil] Décanté tout le long des arcs du jeu, il y a une note d'absurdité dans un message à la fois futile car évident mais pourtant si puissant car on aura tendance à oublier au gré que la dureté de la vie se banalise et que l'on prend certains artefacts de notre existence comme acquis.
[spoil]Fin du Micro SPOIL
Points positifs :

Une narration très juste

Certains environnements contemplatifs

Des combats de boss qui déboîtent la mâchoire

A2 ou le charisme qui tient sur 2 lignes de dialogues

Les phases de hacking : ze best

On s'attache aux personnages (Pascal, Poppola & Devola, 2B, 9S, Operator-san, Psycho-Mentis

,...)

Le boss caché, la "récompense" de fin OMG


Le chara-design des personnages principaux...
Points négatifs :

...le chara-design + modélisation de certains pnj

Le passé de A2 aurait mérité un arc entier

Un effort sur les graphismes aurait permit plus de visibilité au jeu

Framerate à la rue sur le 1er arc de 9S
Si je devais donné une note, ce serait un bon
18/20.
Mais le génie de Taro plafonne à
21/20 = "A fourni plus que les prérequis et surpasse les attentes du joueurs."
C'est réglé.
J'avais slalomé les articles sur Nier afin de ne pas me spoil.
lion93 Pièce de théâtre qui ne sortira pas du japon (les vidéos sont bloqués par Square en plus)
Quelle scène?
popomolos Tout à fait d'accord avec toi. Xenogears, FFIX ou encore Bioshock peuvent figurer parmi les plus captivant au même titre que les deux Nier.
Je lirai et te ferais un retour sur ton test, merci
popomolos
Son design, son histoire, son ton (j'adore comment elle se fout royalement du pod quand il la suit après son reveil). Bref dans Nier:A elle peut sembler froide mais quand on s'attarde sur son histoire (abordé succinctement dans le jeu mais davantage dévoilé dans diverses à coté), ce perso est juste génial. Quand tu combats avec elle contre le boss "caché" du jeu (celui donnant la fin Y) c'est juste énorme (surtout si tu as fait Nier).
Mais
sonilka
J'ai pour ainsi dire "reboot" ma save à la fin donc je n'aurais pas l'occasion de faire la fin Y. Mais je la regarderai sur Youtube
Je me sens grave motiver pour les traduire et les partager sur GK parce que l'air de rien ça approfondie dans un premier temps, la compréhension que l'on a des rapports entretenue par 2B et 9S.
Et j'ai confiance en Taro pour ne pas casualisé sont univers pour le rendre accessible à plus de personnes.
Arc des humains
Mais bon sortie sur Ps5 pour 2020 très certainement...