Que ce soit dans la cour de récré, les magasins, sur les forums, les réseaux sociaux ou au sein même des rédactions, l'éternel débat de la notation dans le jeu vidéo fait rage, et ce n'est pas le récent cas de The Legend of Zelda : Breath of the Wild qui va changer la donne. Parce qu'au delà des news, des dossiers, des interviews et des vidéos, l'art du test (ou de la critique) et par extension de la notation, s'impose comme la pierre angulaire de la presse spécialisée. Comme une étape incontournable au cours de laquelle les différents journalistes et rédacteurs du monde entier enfilent leur casquette de juge, et selon le résultat, de bourreau.
L'ART (ANCESTRAL) DU TEST ET DE LA NOTATION
Précisons tout d'abord que la note en elle même, n'est qu'une infime partie du test, ou presque, puisqu'elle agit comme la conséquence voire même la ponctuation d'un exercice d'argumentation, et à fortiori le prolongement de la conclusion. Elle synthétise de la manière la plus brute l'avis du journaliste/rédacteur, qui évalue sur une échelle prédéfinie la qualité du jeu, le jetant irrémédiablement dans l'arène de la comparaison.
Avant l'émergence des sites internet, qui constituent aujourd'hui le noyau dur de la presse spécialisée, on pouvait déjà se tourner vers le média papier pour lire les critiques et retrouver ces notes, dès le début des années 80 sur le territoire américain, mais aussi chez Tilt puis Gen4 (qui popularisera la notation sur 100) dans nos contrées.
Dès lors, l'exercice de la notation s'est confrontée à différentes philosophies, différentes visions. Parfois froides et analytiques, les notes se veulent ailleurs plus folles et passionnées, quitte à se réveler hasardeuses avec le temps. Puisque à y regarder de plus près, on peut se dire que la notation est également un exercice d'anticipation/prémonition, dans lequel on se demande si le jeu survivra à son temps, ou tombera très vite dans l'oublie voire la complaisance. A ce titre, quel jeu mérite les plus belles notes ? Celui qui procure les plus grosses sensations au Jour-J, ou celui qui se révelera quelques années plus tard comme un "classique" de l'industrie ? De la même manière, certaines rédactions se refusent à attribuer "la note parfaite", celle qui voudrait que le titre soit exempt de défauts, alors que d'autres journaliste/rédacteurs (à l'image de Rivaol, rédacteur en chef chez Jeuxvideo.com) estiment que l'échelle de la notation doit être utilisée dans sa totalité, mais surtout que la note maximale souligne avant-tout l'impact indélibilite du jeu sur son environnement, plus que sa soit disant perfection.
C'est donc à chacune des rédactions d'être claires transparentes sur sa notation, quitte à établir une grille des notes accompagnées de leur signification, qui font qu'on estime qu'un Gamekult est naturellement plus "sévère" que leurs confrères de JeuxVideo.com.
Mais c'est aussi aux joueurs de s'éduquer, et comprendre que l'art du test est surtout un travail intrinsèquement subjectif. Si certains marqueurs peuvent être considérés comme objectifs (la technique, l'accessibilité, la durée de vie...) il est en revanche plus difficile pour un testeur de se passer de son expérience personnelle, de sa culture ou encore de ses affinités. Un amateur de jeux de stratégie en temps réel sera-t-il plus objectif qu'un joueur peu habitué au genre ? Ou à l'inverse, le premier peut-il apporter un avis plus précis et tranché que le second ? Il est donc essentiel de bien connaitre le testeur derrière la note pour en apprécier toute la portée, tout comme la rédaction dans laquelle il évolue, puisque certaines structures tentent tant bien que mal de pondérer les avis de tous les testeurs, afin de délivrer - selon eux - la note la plus "juste". Il s'agit donc se laisser les journalistes/rédacteurs s'exprimer librement sans pour autant trahir la ligne éditoriale.
Une équilibre délicat qui doit aussi faire avec une industrie qui évolue en permanence. Contrairement aux années "magazines", les testeurs doivent aujourd'hui faire avec des jeux AAA qui cotoient quotidennement des productions indépendantes, généralement plus humbles, alors que certains titres ne proposent même plus d'expérience solo. Ainsi, comment noter avec la même justesse, et le même a priori, des jeux aussi hétéroclites ?
LA COMMUNAUTE FACE AUX NOTES
Si la note d'un jeu n'est pas l'unique facteur de vente, elle peut jouer un rôle essentiel dans la machine marketing qui propulse la dynamique du titre, à l'image de ces traditionnels trailers qui vantent les bonnes notes obtenus par le soft, généralement accompagnées de quelques citations qui font bel effet et atterissent sur la jaquette. A l'inverse, une vague de mauvaises notes peut enrailler la stratégie de l'éditeur, qui se chargera alors de créer une diversion ailleurs, en axant par exemple sa communication sur le suivi du titre. Mais quand on regarde plus loin, la note sert également de carburant dans la sempiternelle "guerre des consoles" qui alimente les échanges entre joueurs.
Sur ce dernier point justement, il est nécessaire de noter qu'au fil des ans, les différents clans qui vouent un culte à un constructeur spécifique (ceux qu'on aiment désigner comme des "Pro-S / Pro-M / Pro-N / PCistes ou encore plus simplement des "fanboys") ont doucement quitté les cours de récré, pour investir les forums du web afin de se mobiliser et prêcher leur paroisse avec une influence non négligeable, qui tire avant tout sa force de la masse visible. L'idée étant de prouver par tous les moyens, que sa marque (ou son éditeur) est la/le meilleur(e). Dans cet exercice, la note d'un jeu tient une place prépondérante, et le sacro-saint jour où tombe l'embargo (et donc l'instant exact où la presse peut dévoiler son test et sa note) agite inévitablement le web et certains forums se muent en une guerre de tranchées parsemée de soldats qui n'ont même pas pris la peine de lire l'argumentation (et donc les nuances) qui précède la note brandie.
Par la force des choses, une partie des joueurs se targuera des belles notes obtenues par son champion, tandis que les autres s'empresseront de relever les moins bonnes notes ou les points qui fâchent pour minimiser le succès du titre, le tout dans un exercice de mauvaise foi à faire pâlir les politiciens. Plus incisif, si le jeu n'a pas récolté les notes espérées, la majorité de la presse et des journalistes/rédacteurs deviennent instantanément des pestiférés qui n'ont "pas reçu leur chèque de l'éditeur" ou qui perdent toute crédibilité. Un ressentiment qui peut être exprimé avec une violence rare, ponctuée d'insultes et de menaces surréalistes. A titre d'exemple, le site du testeur Jim Sterling a été victime d'une attaque DDOS pour avoir chatouillé les fans en collant un timide 7//10 à The Legend of Zelda : Breath of the Wild, faisant inexorablement chuter sa note Metacritic de 98 à 97.
Evidemment, il faut rationaliser ce phénomène. Déjà parce qu'il n'est pas nouveau, et que les notes font débat depuis des décennies, mais aussi parce beaucoup de joueurs - pas forcément actifs sur les réseaux - ne sont pas acteurs de ce spectacle. Les plus extrêmes font simplement plus de bruit, et se servent aujourd'hui des différents canaux de diffusions pour faire retentir leur opinion, leur conférant une aura particulière. La plupart des sites spécialisés proposent aujourd'hui aux lecteurs de donner leur propre avis, afin d'offrir aux autres consommateurs deux axes critiques, qu'ils convergent ou non vers une même note.
VERS UNE SUPPRESSION PURE ET SIMPLE DE LA NOTE ?
Alors forcément, dans tout ce brouhaha, certains ont légitimement émis l'hypothèse de supprimer tout simplement la note pour enrayer toute forme de polémique, espérant ainsi pousser les joueurs à lire le test plutôt qu'à scroller tout en bas. Le problème, c'est que dans les faits, rien ne dit que le lecteur - une fois sevré de la note - se (re)mettra soudainement à lire l'argumentation. Déjà parce que ça fait des années qu'il est éduqué à une culture de la note, que ce soit ici dans le jeu vidéo ou plus généralement dans notre société et son système scolaire, mais aussi parce qu'avec l'émergence d'internet, les joueurs ont accès à une multitude de critiques. Des avis qu'ils peuvent plus facilement compiler (certains sites s'en chargent eux mêmes, à l'image de Metacritic ou Opencritic) en ne retenant que les notes, là où son abonnement à Tilt/PlayerOne/Joypad/Console+ le poussait à consommer la moindre ligne, tests compris.
Supprimer la note n'est donc pas forcément la solution miracle. Notons d'ailleurs, qu'à l'image du grand public, la note constitue un bon indicateur pour le développeur, qui peut de cette manière rapidement synthétiser les retours sur son oeuvre et se lancer dans l'incontournable jeu de la comparaison. C'est aussi une donnée essentielle pour l'éditeur, qui n'hésite visiblement pas à inclure des clauses spécifiques au résultat Metacritic agrémenté de quelques primes afin de booster ses équipes. A ce petit jeu, Bungie aurait par exemple perdu 2.5 millions de dollars pour ne pas avoir décoché - au minimum - un 90/100.
Parmi les modèles alternatifs, on peut évoquer la chaîne youtube UnDropDansLaMare qui propose dans une vidéo dédiée au sujet de baser sa notation sur plusieurs échelles de valeurs qui prennent consciemment compte de la concurrence et du contexte dans lequel le jeu sort. Pour résumer, il s'agit de savoir si le titre en question est "plus joli" ou "moins joli" que les standards actuels, ou s'il est "mieux écrit" ou "moins bien écrit" que ce qui se fait ailleurs, en nuançant le résultat sur un curseur ou une note. Une nuance qui a du sens, sans la mesure où on se demande si le testeur doit davantage noter le jeu pour ce qu'il est, ou pour ce qu'il représente. On peut également conserver le concept même de la note, tout en proposant plus de diversité. A cette image, ne serait-il pas plus pertinent de proposer deux notes; l'une par un testeur à l'aise avec le genre ou la franchise, et l'autre attribuée par un testeur qui ne rentre pas dans ces cas de figure, permettant alors aux joueurs s'y retrouver plus facilement selon leur profil.
Quoi qu'il en soit, le débat sur la notation a encore de beaux jours devant lui, et si vous êtes d'humeur taquine, vous pouvez toujours donner une note à cet article. C'est de bonne guerre.
C'est comme si nous enlevions les numéros sur un thermomètre, ça peut marcher avec des codes couleurs par exemple, mais c'est la forme qui change pas le fond.
Comme quoi, il faut arrêter de prendre les notes trop au sérieux. J'ai plus tendance a me méfier d'un jeu noté 9 ou 10/10 qu'un jeu noté 10 ou 12/20
Ni plus ni moins.
"C'est aussi une donnée essentielle pour l'éditeur, qui n'hésite visiblement pas à inclure des clauses spécifiques au résultat Metacritic agrémenté de quelques primes afin de booster ses équipes. A ce petit jeu, Bungie aurait par exemple perdu 2.5 millions de dollars pour ne pas avoir décoché - au minimum - un 90/100. "
C'est le nerf de la guerre. Les notations actuels génèrent des revenus. Tout un système économique s'est créer autour de ce cercle vertueux.
Très bonnes questions, surtout la dernière.
En fait ça me sidère qu'un site... non un type, un seul type, un seul et unique type, qui ne connaît absolument rien en programmation, et qui est complètement incapable de participer au développement d'un jeu, se permette de noter un jeu qu'il serait incapable de faire.
Il n'a aucune idée du talent et du travail nécessaire pour le faire. Il se permet en quelques heures de jeu, et en encore moins de temps pour écrire son test, de noter un jeu qui a demandé des centaines de personnes et 3, 4 voire 5 ans de développement.
Les "testeurs professionnels", qui sont donc payer pour ça, ne valent pas mieux que n'importe quel joueur lambda. Leurs avis, leur tests, et encore moins leurs notes ne valent pas plus que ceux de n'importe qui.
Le pire c'est que des milliers de lecteurs sans le moindre esprit critique ni personnalité, prennent leurs notes pour paroles d'évangile, pensant qu'ils détiennent la vérité absolue et le bon goût universel.
A la place des dev' je l'aurais mauvaise.
C'est surtout que quand les notes vont pas dans le sens que l'on voudrait elles nous plaisent pas et donc dire après "oui mais c'est pas honnête, comme note" avec tout les arguments du style "oui mais ils sont payés pour mettre telle ou telle note" ou encore "avant c'était mieux les notes" (oubliant les notes de l'époque certaine fois ou faire croire qu'il y a une époque ou il y avait pas des jeux notés dans les magazines....il y a toujours eu des notes depuis l'apparition des jeux vidéo), bref c'est pas en cassant le thermomètre qui fait un "constat" que l'on pourra savoir ce qui est bon ou pas...c'est même plutôt l'inverse, c'est par ce qu'il y a des "critères" (Norme / Règle / Idéal ect tout ça c'est la même chose) que l'on peut savoir ce qui va ou pas (et donc s'améliorer).
Je trouve cet argument un peu futile. Si tu n'es pas cuisinier, t'es incapable d'estimer que ce que tu manges est bon ?
Sur GK et d'autres site, la note est accompagnée d'un résumé ainsi que la liste des pros/cons.
Pas leur faute si les gens regardent juste la note finale.
gamerdome
Qu'il y ait des tests par des gens qui sont pas du métier, c'est normal.
Le problème c'est que testeurs pros devraient être plus pro dans ce qu'ils font.
Savoir prendre du recul par rapport à leur ressenti à chaud juste après avoir fini le test/jeu.
Rétrospectivement, comparer le jeu à ce qui s'est fait dans le passé, à l'heure actuelle face à la concurrence, etc...
Ne pas donner des notes de 10/10 à tout va comme le ferai un blogueur ou un fan qui ne vivrait que pour ça.
"On peut se baser sur quoi pour juger le travail d'autruis ?" ça vaut autant pour les développeurs, que les joueurs que les testeurs (qui peuvent d'ailleurs être les trois), car tout le monde peut par principe, développer, jouer et tester.
"Le pire c'est que des milliers de lecteurs sans le moindre esprit critique ni personnalité, prennent leurs notes pour paroles d'évangile, pensant qu'ils détiennent la vérité absolue et le bon goût universel." je ne pense pas que les joueurs (lecteurs) soit si bête, les joueurs lisent plusieurs tests (presse, internet et d'autres joueurs), donc plusieurs point de vue et eux aussi d'ailleurs "juge".
edarn
"Sur GK et d'autres site, la note est accompagnée d'un résumé ainsi que la liste des pros/cons.
Pas leur faute si les gens regardent juste la note finale."
Je dis pas le contraire et ce que j'essaye d'expliquer à gamerdome
Une note a le mérite de traduire rapidement un ressenti global sur un jeu sans spoiler son contenu.
Les systèmes de notation sont pourtant clairs : un excellent jeu = une excellente note, un bon jeu = une bonne note, un jeu moyen = une note moyenne, un mauvais jeu = une mauvaise note etc.
Il faut vraiment marcher sur la tête pour, d'un côté, accepter qu'un testeur ait le droit d'exprimer son avis sur un jeu qu'il trouve globalement médiocre et, de l'autre côté, lui refuser catégoriquement de refléter son ressenti par une note médiocre.
Un site comme Metacritic est clairement bénéfique. C'est un gain de temps monumental. Il est absolument indéniable que ça arrange tous les joueurs de ne pas avoir à se taper plusieurs pages de lecture pour connaitre l'avis d'un unique testeur quand la seule chose qui les intéresse est de connaitre l'accueil générale d'un jeu par l'ensemble de la presse. Puis combien de fois des joueurs énervés ont prévenu d'autres joueurs qu'il ne fallait surtout pas lire le contenu de certains tests car ceux-ci spoilaient le jeu... ça arrive à chaque jeu qui sort.
Ensuite y a d'autres sites comme GB ou JV.com qui surnotent à mort, Famitsu eux c'est le ponpon ils aiment TOUT meme Umbrella Corps ils lui mettent 9/10.
nicolasgourry ecoute perso je prefere qu'un site note comme Eurogamer qui eux mettent juste si le jeu merite d'etre acheté ou non (oui/non), les notes c'est has been et nous empeche d'aller à l'essentiel à savoir si le jeu est bon ou pas, parce qu'au final les gens vont s'entretuer pour savoir si le jeu merite 8 ou 9, si un 10 n'est pas surcoté, si un 7 n'est pas abusé etc.
Bien sûr que si, c'est là que je veux en venir.
Le goutteur professionnel se contente de manger, c'est la partie facile, il y rend même du plaisir. Il s'assied, mange, et s'en va. Puis il décide si le restaurant mérite 3, 4 ou 5 étoiles.
Est-ce que au moins c'est lui-même un grand cuisinier ? A-t'il conscience de l'art, du dosage des ingrédients et de la cuisson, bref du talent nécessaire pour faire ce plat ? Et l'a-t'il pris en compte ?
Dans le jeu vidéo c'est la même chose. Qu'un seul type ignorant dans le domaine du développement, juge en quelques heures le travail de plusieurs années de centaines de personnes, ça me sidère.
"Et l'a-t'il pris en compte ?" normalement tout est prit en compte pour mettre des étoiles dans un restaurant, pour un jeux vidéo ça doit être pareil.
midnight0079 pour ça que les joueurs regardent plusieurs sites (d’où l’existence de Metacritic) et peuvent voir les choses qui reviennent dans ce qui parait "positif" et des choses qui reviennent dans ce qui parait "négatif".
Nan, mais 7 est une bonne note.
C'est de la faute de GK si les gens comprennent pas que 7/10 est une bonne note!?
7/10 = 70/100
A l'unif 70/100 = mention honorable, qui correspond à la mention donnée pour un travail universitaire de grande qualité.
Oui, les testeurs de GK donnent des tests positifs et notent 7/10 car 7/10 est une bonne note!
Et que chez GK la note maximale est de 9/10 à ce jour.
Je donne largement plus de crédit à une note GK qu'à une note d'un site ou les 10/10 pleuvent comme vache qui pisse.
Souvent, je note plus sévèrement qu'eux...
Moyenne des jeux que je possède testé par GK = 7.0/10
Moyenne des jeux que je possède noté par moi = 6.7/10
Et j'adore les JV, des jeux que j'adore qui n'ont pas un 8/10 ou un 9/10...
Ça s'appelle avoir du recul. Chose que beaucoup n'ont pas.
Pertinent !
Pour ma part un test bien argumenté remplace avantageusement une note, les sensations qu'un testeur éprouve sont pour moi bien plus intéressantes qu'une chiffre sur lequel toute l'attention se focalise.
On se retrouve avec ceux qui chialent parce que leur jeu chéri n'a pas eu la note qu'ils attendaient, ceux qui font des raccourcis en disant que le jeu est une daube alors que la note est correcte voire bonne, ceux qui se contentent juste de faire dans la provoc pure et simple en balançant un troll bien gras, ceux qui pensent que le testeur est à leur service et doit mettre la note qu'eux estime juste, ceux qui font des comparaisons de notes entre jeux qui n'ont aucun rapport et j'en passe...
Il y a trop de choses qui dépendent des notes, notamment en termes de rentabilité, que ce soit du coté des sites spécialisés ou des éditeurs.
Et c'est pour ça que les notes demeurent.
Pour ça aussi que je peux apprécier le contenu de certains sites tels Gamekult, mais que je ne supporte pas leur communauté qui est assez exécrable par exemple, tellement le nombre de débiles présents est hallucinant.