"
Et il est plutôt excellent !"
Le lancement de la PS4 approche à grands pas. La campagne marketing autour de la console semblait plutôt bien engagée mais quelques imprévus se sont invités à la fête. Les reports successifs de Watch Dogs et de Drive Club ont laissé un joli trou dans le line-up de sortie. Sony compte donc plus que jamais sur Killzone : Shadow Fall pour rattraper le coup. Il n'y a pas de doute, on tient bien là le titre qui servira de porte-étendard à la machine. La série nous avait déjà délivré de jolies claques graphiques par le passé, ce nouvel opus reste fidèle à la tradition et nous prouve que décidément la PS4 en a dans le ventre. Qu'il s'agisse des effets de lumière, des reflets dynamiques, de la gestion des particules, Shadow Fall en met plein les yeux. Mais la technique ne faisant tout, on préférera s'attarder sur l'univers du jeu qui vaut heureusement lui aussi le détour.
Comme un air de guerre froide
De l'eau a coulé sous les ponts entre la fin de Killzone 3 et ce Shadow Fall, trente-cinq ans pour être exact. Les survivants Helghasts se retrouvent désormais parqués dans les quartiers les moins accueillants de Vekta City. Ils vivent même derrière un gigantesque mur, entassés dans des containers. Vous imaginez bien que dans ces conditions, ils n'ont rien perdu de leur rage. La paix entre les deux communautés est fragile, chaque camp alimente cette haine à grand renfort de propagande. Votre position dans cette situation ouvertement inspirée de la guerre froide est celle d'un Shadow Marshall qui se retrouve à poursuivre un terroriste helghast de l'autre côté du mur. C'est ainsi deux mondes totalement différents que vous vous apprêtez à découvrir : d'une part une société d'hyper consommation où tout semble bien propre et transparent, et de l'autre un monde de misère et de surpopulation dirigé d'une main de fer par un régime autoritaire. Le design des deux parties de la ville est totalement différent : des buildings en verre d'un côté, des bas-fonds constamment plongés dans l'obscurité façon Blade Runner de l'autre. Histoire de marquer cette différence, les équipes de Guerilla ont fait appel à deux compositeurs pour la partie musicale : Tyler Bates et des sons cristallins pour les Vektans, Lorn et des basses prononcées pour les Helghasts. Il ne faut pas pour autant comprendre que le jeu nous proposera une vision manichéenne de la réalité : on nous a promis qu'il s'agira cette fois-ci d'explorer une zone grise dans laquelle tous les Helghasts ne sont pas forcément des monstres ni tous les Vektans des héros...
Un solo plus tactique
A la différence des précédents épisodes sur les consoles de salon, vous n'incarnez plus un soldat entouré de ses coéquipiers et à qui on demande bêtement de suivre les ordres. Lucas Kellan se retrouve généralement seul au cœur de l'action, et il va être amené à se poser des questions. Ce virage a des conséquences sur le rythme de la campagne : pendant les dix à douze heures annoncées du solo, vous ne passerez pas nécessairement votre temps à foncer tête baissée sur les ennemis. Vous aurez davantage l'opportunité de partir à la découverte des niveaux, de chercher des chemins détournés ou de réfléchir à vos différents choix tactiques. A ce sujet, vous pourrez compter sur un allié de taille, un drone qui répond au joli nom de Owl. C'est ce dernier qui viendra vous relever lorsque vous aurez un petit coup de mou face à vos ennemis ou qui se chargera du hack des différents systèmes de sécurité. Vous pourrez aussi utiliser la surface tactile de la manette PS4 pour choisir entre quatre capacités bien pratiques. Le drone est ainsi capable de déployer une tyrolienne, d'étourdir les ennemis, de déployer un bouclier ou de servir tout simplement de tourelle volante. C'est par exemple l'occasion de créer une diversion pour prendre plus facilement vos adversaires de revers.
Un multijoueur à la carte
Si dans le solo le joueur est libre de choisir son approche, il est aussi libre de customiser son propre mode dans le multi. Au lieu de proposer des modes bien définis, les développeurs ont ici opté pour des Warzones totalement paramétrables. On peut se contenter de piocher dans les huit types de missions proposées, on y retrouve de la défense de zone, du CTF, du team deathmatch ou du search and destroy. Bref, du très classique mais la personnalisation va heureusement un peu plus loin : on peut créer une partie qui ne rassemble qu'une seule classe donnée ou obliger les joueurs à utiliser une arme spécifique. De la même manière, on n'a désormais plus que le choix entre trois classes (scout, assault et support) mais il est davantage possible de personnaliser leur équipement. Le support dispose forcément d'un drone capable de soigner ses petits camarades, mais il peut aussi choisir une deuxième capacité qui sera par exemple un drone de support aérien, une balise de respawn, une tourelle ou du ravitaillement. Toutes les armes sont débloquées dès le départ mais le fait de réussir des challenges vous donnera accès à de nouveaux accessoires pour les personnaliser. Au final, on se retrouve avec un multijoueur qui demeure relativement classique mais qui donne la possibilité au joueur de personnaliser son expérience.
Verdict:
Très bon
Lien de l'article:
ICI
Source:
Jeuxvideo.com
16.
21
Je prédis l'arrivé imminente de Samgod et toute sa rage/Mauvaise fois pour contredire cet énième avis positif
Il trouvera bien une connerie qui ne tient pas la route comme d'hab pour tenté de se rassurer
Rage.
Tout se passe comme prévu
kill zone quoi
vercetti c'est clair, c'est même pas pour trollé, simple constatation, si il n'y avais pas Killzone sa serais un peu la cata quand même
Plutôt oui xD
Je t'avoue que j'ai pas osé l'exprimer de peur que le "Gang des K" me retombes dessus alors que bon...jeuxvidéoPopcorn quoi...
unanime sur quoi? que le jeu est bon et beau? merci.. donc on peux arrêter les articles?
Ou tout le monde attend le 5/10 de gamekult, pour avoir la preuve d'un hit en puissance ...