Bon, je comptais faire ce test Vendredi, mais n’ayant pas eu le temps, et ayant eu une coupure du net de Samedi à Lundi, mon test n’arrive que aujourd‘hui, bien que j’ai fini le jeu Jeudi dernier (enfin dans la nuit du Jeudi au Vendredi pour être plus exact )
Bref, lorsque j’ai débuté le jeu, j’avais pour principale question de me demander pourquoi cet épisode de la saga était autant encensé, et désigné comme le meilleur épisode et même carrément comme un jeu marquant et un chef-d’œuvre. Car même si j’ai adoré les précédents épisodes, je ne voyais pas comment celui-ci pouvait être autant au dessus. Que il soit meilleur ok, mais de là à les exploser… En d’autres termes, il avait fort à faire pour me prouver qu’il était digne de toutes ces éloges…
…et autant dire que la claque fût immense !
Nom : Ace attorney : Phoenix Wright – Trials and Tribulation Nom original : Gyakuten Saiban 3 Plate-Forme : Gameboy Advance (Japon seulement), Nintendo DS (Partout), iPhone, Wii, PC (Japon seulement). On ne parlera que de la version DS. Année de sortie DS France : 3 Octobre 2008 Traduit : oui
Bon l’aspect graphique et gameplay étant exactement le même que dans le 2, vous pouvez passer directement à la partie « Durée de vie » si vous avez déjà fait cet épisode. Pour les néophytes, je vous invite rapidement à découvrir un peu à quoi ressemble cette saga .
Mais quel que soit votre connaissance de la saga, je vous invite à boire 17 tasses de café bien noire durant la lecture de ce test
Graphisme :
Le jeu est divisé en deux phases : enquête et procès. Nous y reviendrons plus tard.
Durant les phases d’enquête, le jeu est à la première personne, ce qui veut dire que l’on ne voit pas Phoenix. Pour faire simple, les décors sont fixes et les sprites des personnages eux sont plus ou moins animé. Etant au départ un jeu GBA, il ne faut pas s’attendre à de l’animation fluide, mais cela n’est en rien dérangeant, et elles restent de bonnes qualités. Quand aux sprites en eux-mêmes, ils sont très détaillés et de très bonne factures. Le chara design est toujours aussi bon, avec des figures qui resteront dans les mémoires (Godot, la classe à l’état pure ), même si certains personnages sont moins réussis que d’autre, mais rien de bien grave.
Quand aux phases de procès, on voit cette fois ci le héros, et les personnages sont représentés de profil la plupart du temps. Mais bon, à part ça, rien de bien différent.
Gameplay :
La saga des Ace Attorney est ce que l’on pourrait appeler une sorte d’hybride entre jeu d’aventure point & click et Visual Novel. Comprenez par là que vous aurez des phases d’enquêtes, mais aussi du texte, beaucoup, beaucoup de texte.
Durant les phases d’enquêtes, vous devrez parcourir et examiner plusieurs lieux et discuter avec différents personnages afin d’obtenir diverses informations et preuves qui vous servirons à défendre votre client et à faire éclater la vérité sur toute l’affaire dans le procès. Pour cela, vous pouvez examiner à l’aide d’un curseur les environnements à la recherche d’indice et parler aux différents protagonistes sur plusieurs sujets différents. Vous pouvez également présenter des preuves ou des portraits aux personnages afin qu’ils vous donnent des nouvelles informations. A l’instar du deuxième volet de la saga, certaines de ces personnes posséderont des « verrous-psychés » qui apparaîtrons lorsque vous leurs poserez certaines questions. Cela signifie que cette personnes cache quelque chose, et le seul moyen de les enlever est d’entrer dans une sorte d’interrogatoire où vous devrez présenter certaines preuves afin de faire craquer la personne. Ces phases d’enquêtes sont extrêmement linéaires et vous devrez tout faire dans un certain ordre précis. Quand vous n’avez plus rien à faire, la phase se termine automatiquement et laisse place aux phases de procès.
C'est durant ces dernières que le vrai jeu commence. Ici vous devrez suivre le cours du procès, contre-interroger les différents témoins et présenter des preuves quand il le faut. Pour être plus précis les procès feront intervenir ces-dits témoins, et ces derniers feront une déposition. Durant cette dernières, vous devrez attaquer leurs déclarations afin d’obtenir certaines informations (à rajouter parfois dans leurs dépositions), et déceler les contradictions et mensonges, le tout sous le regard provocateur du procureur, qui n’hésiteras pas à vous lancer diverses piques bien sentie. Et quand vous trouvez une contradiction, il ne vous reste plus qu’à balancer une preuve qui fera avancer le cours de l’enquête. Il en va de même lors des attaques du procureur contre vous, où il vous faudra présenter des preuves ou autres pour le contredire.
Faites attention cependant, car si vous utilisez une mauvaise preuve, vous pourriez recevoir une pénalité. Ceci est représenté par une barre verte qui baissera plus ou moins rapidement suivant les passages de l’enquête (sachant qu’à certains moments c’est carrément toute cette barre qui est mise en jeu). Et comme vous vous en doutez certainement, cette barre fait office de barre de « vie », et une barre vide signifie un verdict coupable pour votre client, et un Game Over pour vous, vous obligeant à reprendre du dernier check point de l’enquête. Il en va de même lors des passages de « verrou-psyché » lors des phases d’enquêtes. Le seul moyen de remplir cette jauge étant de réussir à ouvrir tout les verrous-psychés d’une personne, ou de terminer l’affaire.
Bref, je crois que tout est dit sur le gameplay du jeu. Pour le résumé brièvement : simple, mais efficace.
Durée de vie :
Cinq affaires, comprenant pour trois d’entres-elles deux phases d’enquêtes et deux procès, ces dernières pouvant durer quelques heures, et ont obtient une bonne durée de vie d’environs 20 heures suivant notre vitesse et de si on s’aide de solution ou non (sachant que certains passages sont assez tordu). Dommage que les affaires 1 et 4 ne soient composées que de procès, ce qui les rends un peu plus courtes que les autres. Autre petit « défaut » (qui n’en est pas réellement un), l’histoire est tellement entraînante qu’on fini par ne pas voir le temps passer…
Bande son :
Cet opus est l’occasion pour la saga de changer de compositeur, et par conséquent de thème. C’est l’un des points que j’ai le plus attendu de cet opus, et c’est également le point où j’ai été le plus déçu. Pourquoi ? Car pour un grand compositeur tel que Noriyuki Iwadara (saga Grandia, Lunar, Radiata Stories), je m’attendais à mieux, beaucoup mieux. L’OST est loin d’être mauvaise, mais certains thèmes changés étaient mieux dans les précédant. De plus j’étais également pas mal attaché à eux, et le changement fût bizarre.
Néanmoins tout n’est pas aussi négatif, et certains thèmes sont très bon, voir même excellents, comme le superbe thème de Godot (The Flagrance of Dark Coffee), qui illustre parfaitement le personnage. Il faut tout même retenir que c’est de la qualité GBA rehaussée, mais cela apporte un petit charme je trouve
Quand aux bruitages et voix, ils sont toujours aussi bien foutu et rendent le tout encore plus épique quand c’est bien placé !
Bref, voici deux thèmes de l’OST que j’ai beaucoup aimé :
Scénario :
Comme on le dis : gardons le meilleur pour la fin.
Les Ace Attorney son, comme je l’ai dis plus haut dans la partie gameplay, des jeux comportant beaucoup de texte. Et comme la plupart des jeux ayant cette caractéristique, ils s’appuient sur leurs scénario.
Les deux premiers épisodes avaient su se démarquer grâce à des affaires particulièrement intéressantes (bien qu’un peu moins pour le deux). Quand est-il de ce troisième opus ?
Et bien soyons direct : cet épisode est tout simplement un chef-d’œuvre scénaristique !
-Tout commence avec une affaire se déroulant 5 ans avant les évènements du jeu et mettant en scène Mia Fey, la mentor de Phoenix, lors de sont deuxième procès, qui consiste à défendre ce dernier. Ont apprendra ainsi comment ces deux derniers se sont rencontré, et ce sera également l’occasion de mettre en place l’intrigue de cet épisode.
-La deuxième affaire se passe dans le présent avec Phoenix, et démarre de manière assez simple, avant de prendre une tournure très intéressante avec des idées qui le sont tout autant.
-La troisième commence de manière assez insolite et se révèle assez intrigante. Je reprocherais néanmoins deux-trois trucs que je n’ai pas trouvés très logiques, mais dans l’ensemble elle reste très bonne.
-Pour la quatrième, ont retourne encore une fois dans le passé, 6 ans pour être plus précis, lors cette fois-ci de la première enquête de Mia, qui connaîtra une fin pour le moins…inattendu.
Ont tient déjà du très bon avec ces quatre affaires, qui se révèlent toutes de très grandes qualités. Mais là où cet épisode fait fort, c’est avec sa dernière affaire. Et mon dieu, mon dieu quelle affaire !
Quand j’avais fini le deuxième épisode de la saga, Justice for All, je me demandais comment ont pourrais réussir à complètement surpasser la dernière affaire de cet opus. Faire mieux n’étais pas impossible, mais il semblait très difficile d’aller jusqu’à l’exploser. Et pourtant, pourtant, la dernière affaire de Trials and Tribulation fait bien plus que cela.
En fait, je n’arrive même pas trouver de mots pour la décrire. Je ne rentrerais pas dans les détails pour éviter le plus de spoil possible, mais autant dire que l’affaire est bourré jusqu’à la moelle de rebondissements et autres surprises en tout genre. Et ce qui est génial, c’est que la quasi-totalités sont tout simplement impossible à prévoir ! Cela va même jusqu'à faire des liens tout simplement inattendus entre plusieurs affaires des différents segments de cette première trilogie des Ace Attorney.
Cette affaire est une merveille de narration, de suspens, d’émotion, et j’en passe ! Quand ont dit que ce jeu est marquant, ce n’est pas pour rien ! Rare sont les récits qui auront réussis à autant me tenir en haleine de la sorte. Difficile de lâcher la DS tant je voulais savoir le fin mot de ce puzzle dantesque, et dont les surprises fusent jusqu’au verdict final ! Et le tout de manière tellement épique que j’en avais presque les larmes aux yeux à la fin, lorsque notre grand avocat présente la dernière preuve de l’affaire, et qu’il lance la plus belle objection de l’histoire du jeu vidéo (ceux qui y ont joué comprendrons de quoi je parle) !
Et ces personnages ! Entre les anciens protagonistes toujours aussi classe se rajoute Godot, le procureur complètement accro au café de cet épisode, qui est juste l’un des meilleurs personnages, si ce n’est le meilleur, de la saga, avec des répliques toutes excellentissimes, et des mimiques lors des procès qui transpires la classe, même lorsqu’il se fait avoir. Et sa philosophie sur le café et autre sujet est délirante. Et malgré tout, ce protagoniste cache une histoire particulièrement émouvante, qui risque bien de marqué certains. Bref un personnage tout simplement marquant.
Tous ces éléments déboucheront dans un final grandiose, épique et touchant, qui conclura cette première trilogie de la manière la plus marquante qu’il soit. D’ailleurs pour les personnes sensibles, je vous conseille de préparer les mouchoirs tant tout ceci est excellent !
Bref, je vais m’arrêter ici. Je pourrais encore parler du scénario et de la dernière affaire des heures durant, mais si je continu je vais finir par spoiler et tout gâcher, sans compter que je n’ai pas non plus envie de faire trop long. Mais je dirais tout simplement ceci : le scénario est monstrueusement géantissime, et s’approche grandement de la perfection pour un récit de ce genre, et se montre tout aussi marquant qu’un scénario d’un grand RPG ou autre !
Il y a certes un petit truc qui m’a dérangé dans cette dernière affaire, mais je n’en parlerais pas sous risque de spoil. Et puis bon, ça reste bien minuscule par rapport au reste.
Conclusion :
Gardant le gameplay toujours aussi efficace du deux, Trials and Tribulations nous offre des affaires et un scénario particulièrement entraînant et marquant. Mettant en scène des enquêtes toujours aussi tordu et des personnages tout aussi géniaux, ce troisième opus arrive encore à nous surprendre avec une dernière enquête éclatant toutes les autres enquêtes de toute la saga ! Une enquête tout simplement merveilleuse et donnant lieu à une conclusion mémorable !
Au final, cet opus est une véritable œuvre d’art scénaristique, et il est bien difficile de dire au revoir à la plupart de ces protagonistes que l'ont aura côtoyé le long de trois excellents jeux, et qui ne reviendrons pas pour certains dans les suites.
Bref un chef-d’œuvre, et le reste de la saga paraîtrai presque fade à côté…
Sur ce, je retourne sur Apollo Justice, dont le test devrait arrivé très rapidement vu que je devrais le terminer aujourd'hui ou demain (j'en suis à la moitié de la dernière enquête).
Que d'émotion quand j'ai fait ce jeu la première fois! haa je vais de ce pas me servir une tasse de café. Je serais curieux de savoir ce qui t'a gêné dans la dernière affaire, envoie moi ça par mp
Il y a un truc qui m'a chiffonné dans le jeu. La première fois qu'on a affaire à Godot on nous dit que même Hunter pense qu'il s'agit du meilleur procureur. Or durant la dernière affaire on nous apprend que Hunter n'a jamais entendu parler de Godot. Je ne sais pas si c'est une erreur de traduction ou une erreur de Capcom.
pour moi pour l'instant c'est apollo justice le meilleur, j'ai halluciné quand j'ai vu la fin du scénario et que j'ai compris que tout s’en boitais truc de ouf .
Je m'étais pris une baffe monstrueuse avec cet épisode et c'est pour cela que depuis, j'ai érigé un autel en l'honneur de Shu Takumi et que je le vénère tous les jours.
D'ailleurs Ghost Trick aussi est une tuerie et d'après certains retours Layton vs Ace Attorney aussi, mais bon, qui en doutait ?
Sinon, on voit que t'écris toujours tes tests avec passion
D'ailleurs Ghost Trick aussi est une tuerie et d'après certains retours Layton vs Ace Attorney aussi, mais bon, qui en doutait ?
Trop envie de me refaire la série !!!
Je lirai ça plus tard.