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Le président Ben ali aurait quitté la Tunisie et serait actuellement en France à Paris , c'est le 1er ministre qui assurerait l'intérime, ces informations viendrait de proches du gouvernements. Bref de nombreux évènements se déroule depuis ce matin, en-autre le gouvernement a été limogé, l'armée a pris le contrôle de l'aéroport international de Tunis,...
Pour ceux qui veulent s'informer, les infos viennent actuellement en direct à la TV, mais il vous ai aussi possible de suivre l'historique des évènements sur l'Express:
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/le-president-ben-ali-a-quitte-la-tunisie_952419.html
Bien entendu, al-qaida appelle à prendre le pouvoir.
18h40
Le président tunisien Ben Ali a quitté le pays, selon des sources proches du gourvernement. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi assurera l'interim.
18h15 Les principaux partis d'opposition retournent leur veste. Après avoir prôné la coopération et insisité sur la nécessité de mettre en place les réformes annoncées par Ben Ali dans son discours de jeudi soir, ils demandent au président de démissionner.
17h40
L'armée a pris le contrôle de l'aéroport international de Tunis Carthage alors que l'espace aérien a été fermé. Parallèlement, le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), Hamma Hammami, interpellé mercredi à son domicile, a été libéré.
17h20
L'état d'urgence a été décrété dans tout le pays avec un couvre-feu de 18h à 6h du matin, ainsi que l'interdiction des rassemblements sur la voie publique et l'autorisation donnée à l'armée et à police de tirer sur tout "suspect" refusant les ordres qui lui sont intimés.
Paris conseille désormais "vivement" aux personnes ayant le projet ou l'intention de se rendre en Tunisie "de différer tout voyage qui n'aurait pas un caractère d'urgence" dans ce pays.
16h44 "Nous, Tunisiens, ne voulons pas de trois années supplémentaires, ni seulement de six mois supplémentaires [avant les élections anticipées que le président Ben Ali vient d'annoncer ce vendredi]. Dehors, maintenant!", lancent les collaborateurs du blog Nawaat.org, sur Twitter, en précisant que le mouvement dépasse les limites de la capitale et touche aussi la province ce vendredi.
16h30
Des blindés ont été déployés devant le ministère de l'Intérieur, alors que des unités anti-émeutes pourchassaient des jeunes manifestants dans les escaliers d'immeubles résidentiels et dans un centre commercial, où ils se sont repliés. Selon un témoin, d'autres blindés de l'armée se sont positionnés devant le ministère des Affaires étrangères ainsi que devant le bâtiment de la Télévision et radio nationale.
16h15
Le président tunisien vient de limoger l'ensemble de son gouvernement. Il a également annoncé la tenue d'élections anticipées dans six mois, a annoncé le Premier ministre Mohammed Ghannouchi. Mohammed Ghannouchi a ajouté avoir été chargé de former le nouveau gouvernement.
15h55 LEXPRESS.fr a recueilli les réactions de l'opposition tunisienne après le discours du président Ben Ali, jeudi soir. Ces partis notent tous le ton nouveau du chef de l'Etat mais appellent à la mise en oeuvre rapide des réformes annoncées. "La population tunisienne n'a plus confiance", constate notamment Ettajdid/Hichem Skik, directeur de la rédaction Attariq Al Jadid, organe du parti Ettajdid.
15h45 Reuters estime que 8000 personnes sont rassemblées dans le centre de Tunis. Des jeunes tirent des pierres en direction de la police qui répond avec des gaz lacrymogènes supplémentaires. L'atmosphère dans l'avenue Habib Bourguiba est irrespirable, selon l'AFP, alors que des renforts de police arrivent sur les lieux.
15h30 L'AFP précise que la police est intervenue lors d'une tentative de jonction d'un groupe important de manifestants avec l'essentiel des protestataires qui se trouvaient déjà massés devant le siège du ministère de l'Intérieur depuis la matinée.
14h50
L'ambassadeur de Tunisie auprès de l'Unesco a présenté sa démission. Il explique à LEXPRESS.fr qu'il ne peut plus "cautionner ce qui se passe en Tunisie".
A Tunis, la police tente de disperser la foule en tirant des gaz lacrymogènes, notamment d'après le blog collectif Nawaat.org. La télévision iTélé évoque de son côté des tirs, mais il s'agirait de "balles en caoutchouc".
12h20 Pour l'heure, aucun incident n'a été signalé en dépit de l'absence de service d'ordre. Un manifestant qui a jeté une pierre sur le siège du ministère de l'Intérieur, devant lequel un sit-in réunit quelques milliers de Tunisiens, a été conspué par la foule. Sur Twitter, le vidéo-blogueur Haythem El Mekki s'en félicite: "Des milliers de gens devant le ministère de l'intérieur, 0 casse, 0 violence. C'est ça les Tunisiens".
Toujours sur Twitter, l'internaute tifi9 demande des "élections anticipées". Pour les manifestants, la promesse du président Ben Ali de ne pas briguer un nouveau mandat en 2014 ne suffit pas.
12h10 La famille de Hamma Hammami, dirigeant de la formation d'extrême gauche, le Parti des ouvriers communistes tunisiens (POCT), arrêté mercredi matin par la police à Tunis, s'inquiète. Sa femme Radia Nasraoui, avocate et activiste des droits de l'Homme était présente devant le ministère de l'Intérieur pour demander des éclaircissements sur son sort, ce vendredi matin. "Nous voulons des actes et non des paroles", a-t-elle déclaré disant être toujours sans nouvelle de son mari. "On craint pour sa vie et celle d'un de ses avocats, Me Mohamed Mzem, enlevé en même temps que lui", a ajouté Nadia Hammami, la fille de l'opposant, de passage en France.
11h40 En province aussi, l'appel à la manifestation a été entendu. Dans le sud-ouest du pays, à Sidi Bouzid d'où est parti, il y a un mois, le mouvement de contestation a aussi connu une manifestation hostile au président tunisien. "Ben Ali dehors", ont crié les manifestants, quelque 1500 personnes, tandis qu'à Regueb, une localité proche, quelque 700 personnes ont lancé des slogans hostiles. A Kairouan (centre), et à Gafsa (sud-ouest) aussi, des manifestations sont en cours. [Voir notre carte interactive sur la propagation du mouvement depuis un mois].
11h30 Sur Twitter, des internautes relaient déjà des vidéos en direct de la manifestation organisée dans la capitale. Et des photos comme celle-ci.
Des centaines de manifestants se trouvent devant le ministère de l'Intérieur, protégé par un fort cordon de policiers et sur le toit duquel sont postés des guetteurs qui filment la marche. Reuters annonce 5000 manifestants. La télévision iTélé affirme que le centre ville de Tunis est encerclé par l'armée.
11h La manifestation hostile au président prend de l'ampleur. Le blogueur Ali Habibi tweete le rassemblement. "Les manifestants scandent 'Non à Ben Ali', 'le ministère de l'Intérieur est une organisation terroriste' et chantent l'hymne national", écrit-il. Ou encore: "Les gens font un sit-in devant le ministère de l'Intérieur et incitent les policiers à rejoindre le mouvement". En bref, selon lui, "les Tunisiens n'ont plus peur".
Pour suivre la journée sur Twitter, les hashtags #jasminrevolt, #tunisia et #sidibouzid [le nom de la ville où le jeune Mohammed Bouazizi s'est immolé le 17 décembre, ndlr] sont utiles.
10h30 Des manifestants ont commencé vendredi matin à parcourir le centre de Tunis en criant des slogans hostiles au président Ben Ali au lendemain d'un discours apaisant du chef de l'Etat après un mois d'émeutes sanglantes. "Non à Ben Ali", "Soulèvement continu, non à Ben Ali", "Non, aux Trabelsi (ndlr: la belle famille du président) qui a pillé le pays", ont crié les manifestants. Des avocats en robe noire faisaient partie de la manifestation.
Il n'étaient que quelques dizaines au départ, qui n'ont pas été inquiétés par les policiers. Puis la foule des manifestants a commencé à gonfler pour atteindre plusieurs centaines. Elle a été bloquée par un barrage de police qui s'est vite formé au milieu de l'Avenue Bourguiba de manière à l'empêcher de marcher vers le siège du ministère de l'Intérieur.
et le comportement de la classe politique Française vis à vis de la situation en Tunisie est quand même un bel exemple de la morale et de l'abscence totale de honte chez ces personnes...
on ferme sa gueule dès lors qu'il s'agit de notre allié et qui continuera d'appuyer nos intérêts,mais on adopte par la même occasion un ton plus ferme et ce concernant une situation quasi identique: envers Laurant Gbagbo
La France est bien complaisante avec le régime tunisien car quand il s'agit d'intérêt économique, les belles paroles de la France en ce qui concerne les droits de l'homme et les libertés d'expression se sont bien tu ces dernières semaine et même depuis plus de 23 ans. Et ça continue encore avec d'autres pays arabe et africain où beaucoup de pays occidentaux, USA et France en tête, soutiennent des dictatures pour organiser avec eux le pillage de leurs pays.
Par ailleurs dans d'autre circonstance la France est très virulent envers certains pays, je parle surtout de l'iran mais comme tu l'as signalé la côte d'ivoire également.
Alors ce soir je souhaite que cette révolution aura servi à quelque chose car remplacer un dictateur par un régime militaire, une autre dictature ça serait triste. Je souhaite également que les autres pays arabe suivent le chemin de la Tunisie et balaye leur gouvernements qui sont TOUS corrompus ou soumis au puissance étrangère.
ps: j'ai aucune animosité en vers les français et la culture français que j'aime beaucoup, je critique juste la politique de la France qui trahit ses convictions et son peuple.
mais l'afrique est aussi responsable de sa situation...corruption à tous les niveaux et totalement toléré par les populations,favoritisme tribal et par conséquent véritable pouponnière de la haine etc...
une seule chose pourra peut être aider ce continent à s'en sortir: l'éducation et une prise de conscience du sentiment de nation de la part des africains ainsi que des efforts qui vont avec
et tu fournis ton aide pour sortir tout ça aux chiottes ensuite ?