Resident Evil 3 ( Playstation, Dreamcast, Gamecube, PC / 2000)

Deux épisodes … C’est-ce qui a suffit pour faire de Resident Evil une nouvelle license culte et surtout une usine à tune pour Capcom avec d’excellentes ventes. Il était donc logique de continuer sur cette bonne voie avec la sortie d’un troisième épisode 2 ans plus tard.
Mais bizarrement le pari a été assez risqué avec cet opus, puisqu’il se déroule pendant la même période que Resident Evil 2, il fallait donc se poser une seule question : qu’est-ce qu’allait avoir cet épisode que n’a pas l’épisode 2 ?



Bon commençons par les nouveautés du côté technique, puisque je ne vais pas vous mentir il n’y a pas grand-chose de neuf … Graphiquement le soft est un petit peu plus beau que le second opus mais rien de transcendant, les lieux quant à eux sont différents et plaisants mais cependant nous avons quand même des lieux similaires à l’épisode 2.
Au niveau de la maniabilité nous avons également une seule nouveauté notable : le tour à 180° pour pouvoir fuir plus facilement face aux ennemis.

En parlant d’ennemis, nous avons également, hormis les boss, du nouveau de ce côté avec par exemple les Brain Sucker qui n’hésiteront pas à vous foncer dessus.

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Mais bien évidemment le point principal de cet épisode et qui en fait un très bon jeu, c’est bien une créature totalement cultissime aujourd’hui encore, je parle bien sur du Némésis :

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Cette créature quasiment invulnérable nous poursuivra tout le long de l’aventure pour nous détruire. Et à chacune de ses apparitions, on peut dire que le stress monte très clairement d’un cran puisqu’au niveau de la fuite nous n’avons pas le droit à l’erreur si on ne veut pas avoir de grands problèmes (ne rêvez pas, même bien armé vous ne pourrez pas faire grand-chose contre lui à moins de jouer comme un Dieu). C’est pour moi la créature la plus charismatique de la saga complète.

Au niveau du scénario, rien de révolutionnaire par contre, nous contrôlons à nouveau Jill Valentine, qui cherche à s’enfuir de Raccoon City. Les évènements se déroulent donc pendant les évènements du second, plus précisément il commence une journée plus tôt et finit une journée plus tard. Elle va rencontrer un mercenaire à la solde d’Umbrella du nom de Carlos Oliveira et ils vont se soutenir mutuellement pour sortir de la ville qui est menacée, en plus des créatures, de la destruction puisqu’un missile nucléaire se dirige tout droit sur eux pour éradiquer le virus T et donc tout les habitants.

Je ne sais pas quoi dire de plus sur cet opus finalement … Les lieux sont les mêmes, les personnages n’ont rien de spécial à noter … C’est finalement ça qui fait que je ne suis pas un très grand fan de cet opus … Je reconnais ses qualités mais il apporte vraiment trop peu de nouveautés pour qu’il soit extraordinaire comme l’ont été les deux épisodes précédents.
Il reste cependant un excellent jeu et il est vraiment nécessaire de le faire rien que pour les scènes avec le Némésis.

Prochain retour sur Resident Evil : Code Veronica