Même si la plupart d'entre vous sont plongés dans les belles plaines de Death Stranding ou méditent déjà en vue de l'approche de Star Wars Jedi Fallen Order, il existe un jeu tout aussi récent qui pourrait vous intéresser et dont j'aimerais parler aujourd'hui : The Outer Worlds.
Le dernier bébé d'Obsidian Entertainment qui s'inscrit dans la veine d'un Fallout New Vegas du même studio, avec ses plus, et ses moins. Je vais y revenir plus en détail, mais avant ça, sachez que mon expérience s'est déroulée sur Xbox One X (et mes screens viennent donc de là) sur une durée d'environ 45h sur un premier run assez posé. Allez on démarre !
(Petite parenthèse, en bon blaireau que je suis, j'ai compris vers la fin que je pouvais virer le hud pour les screens, donc la plupart sont avec hud dégueulasse, désolé. Ah et je balance les screens au pif entre deux paragraphes quand ça me chante sans logique !)
Qui est-ce qu'on incarne ? Eh bien un personnage de votre création, largué tout droit d'un vaisseau où vous êtes resté en cryogénisation pendant bien trop longtemps. Avant le largage en module, vous êtes amené à créer votre personnage, homme ou femme, ou un peu les deux, ou même pas loin d'un alien des fois, et vous comprenez de suite que les développeurs savent faire un RPG.
Vous allez être en mesure de répertorier trois points de compétences sur votre force au corps à corps, au tir, vos talents quand il est question de dialogue, votre intelligence etc... et vous pouvez même baisser certaines de ces compétences, ce qui s'accompagnera d'un petit mot sur le ton de l'humour de la part du scientifique qui vient vous libérer. Pour ainsi dire, vous pouvez donc avoir un personnage débile sans charisme qui sait juste taper très fort, si c'est votre truc. Mais je m'égare, restons dans le plan scénario.
Donc, votre module s'écrase sur cette drôle de planète et très vite vous croisez un vaisseau qui sera vôtre après que vous ayez récupéré l'identité du capitaine précédent. Votre objectif à présent ? Eh bien tout dépend de vous. La quête principale se résume à faire décoller votre vaisseau et à faire ce que vous voulez, donc sauvez les colons prisonniers dont vous faisiez partie ou non, ou même ne jamais s'en préoccuper. Vous pouvez même balancer le scientifique du début aux autorités et hop fini. C'est là toute la force du jeu, la liberté. Bien sûr, il offre beaucoup plus dans les quêtes secondaires.
Abordons maintenant ce qui frappe dès qu'on visite la première planète, ce que l'on voit. Alors ça ne va clairement pas plaire à tout le monde, et il est difficile de dire si le jeu est beau ou laid tant cela varie d'une zone à une autre. Ce qui est sûr c'est que l'on reconnait une direction artistique de haute volée mélangeant le Fallout et le Bioshock, et le fait que les développeurs ont trouvé le bouton contraste fort jouissif. Parfois, il y a même trop de couleur, mais c'est ce qui fait le charme ou non en fonction des joueurs. Puis on retrouve les mêmes petits défauts des jeux comme Fallout, des pnj très raides, bien qu'il y est un léger effort sur les animations faciales lors des dialogues, et des textures parfois très étranges. personnellement la première planète m'a fait forte impression, là où Monarque piquait un peu avec tout cet orange fluo. je vous laisse juger avec les screens...
Outre l'aspect technique, l'univers en soit est assez riche. Vous allez être en mesure de visiter trois planètes très uniques, avec plusieurs destinations sur chacune, parfois petites parfois très grandes, et avec pas mal de petites villes comme dans tout bon rpg qui se respecte. Les pnj sont légions et parler vous aller. Un bon moyen d'en apprendre davantage sur le monde et ses coutumes comme le sport favori, le tossball, dont je n'ai pas vraiment tout saisi. Mais aussi sur les différentes compagnies qui peuplent Halcyon, cette nouvelle galaxie fraîchement colonisée. Il y a aussi votre vaisseau, une sorte de vaisseau ville nommé le Précurseur, d'autres petites stations ici et là, bref, ça voyage.
Concernant les compagnies, elles ont toutes leurs particularités et chacune à un avis à votre propos. Faites bonne impression, et de nouvelles possibilités s'offrent à vous, au contraire, trahissez et vous allez vite être limité, voire, chassé. C'est autour d'elles que tournent le jeu, et de votre allégeance à ces dernières. Par exemple plusieurs se disputent les ressources sur Monarque, à vous de trouver une solution, une alliance, en détruire une pour une autre, toutes les détruire, ou ne rien faire car ça vous importe peu qui gagne tant que VOUS vous gagnez. Je vous laisse les découvrir et vous faire votre propre avis si jamais le jeu vous tente.
Halcyon et ses colons sont assez spéciaux. Et en tant que capitaine vous allez être amené à rencontrer du beau monde qui pourra venir rejoindre votre équipage, comme dans un certain jeu, pour mener à bien des missions de loyauté, comme dans un certain jeu, et emporter avec vous dans vos aventures un maximum de deux compagnons, comme dans un certain jeu, qui auront toutes sortes de choses à dire entre eux en fonction d'où vous aller, comme dans... ouais bon si vous aimez Mass Effect, je vous le conseille pas mal ce jeu.
Dernier point, rien n'est très sérieux dans Halcyon, et tout l'est, mais à sa façon. L'humour est omniprésent, et la plume d'Obsidian s'est fait un plaisir de gratter le papier. Exemple simple, il y a une pénurie de vivres pour les colons, ce qui amène la peste et... du cannibalisme. Mais il faut que les gens travaillent, en mangeant moins, donc une grosse quête s'attardera sur la création d'un dentifrice coupe faim prenant place dans un labo secret nommé "Labo Secret" en gros et que tout le monde connait.
Bon vite fait passons sur l'ost. Pas déçu, pas emballé, elle est vraiment très discrète je trouve, ce qui est dommage. Cependant, gros point fort sur les doublages, notamment Parvarti, premier compagnon que l'on croise, doublée par Ashley Bursh que vous avez peut-être déjà entendue dans Life is Strange pour Chloé, Gears pour Kait ou Ellie dans The Last of Us. Et pas grand chose à ajouter... ça manque de gros morceaux cultes quand même en dehors du thème principal.
Les gros morceau maintenant, le gameplay. Notez que je tape tout ça au feeling et que j'ai aucun plan donc c'est peut-être le bordel jusqu'ici et incompréhensible. Un bon rédacteur relirait tout son texte mais, hé, pas de chance, j'en suis pas un !
Alors on va aborder ce point en deux parties. Le côté gameplay action, et le gameplay dialogue. Niveau action ça se passe comme ça. Vue première personne obligatoire (ouais dommage de créer un perso invisible sauf dans le menu) et vous pouvez utiliser des armes de mêlée ou à distance. Cela passe par des marteaux, des épées, des faux, des objets en tout genre et par les fusils d'assauts, les minigun, les fusil à pompe, sniper etc... et ensuite, bah je vous apprends rien, vous frappez comme des gorilles ou vous tirez dans tous les sens. Les sensations sont plutôt bonnes, malheureusement l'IA est vraiment d'une autre galaxie.
Vous pouvez vous équiper de toute une variété d'armures vraiment très classes, que ce soit pour vous ou vos compagnons, et comme pour les armes, vous pouvez les réparer et modifier à des établis. Vous serez en mesure de modifier le chargeur, la visée, ou l’élément de l'arme (normal, électrique, laser, corrosif...)
Avec le pad directionnel, vous dirigez les compagnons. En haut pour donner un ordre, en bas pour qu'ils reviennent, et gauche et droite pour les capacités spéciales de vos collègues.
On se retrouve donc avec un truc assez classique, un peu personnalisable, mais qui ne révolutionne rien. Vous pouvez bien sûr crocheter les portes (sans mini jeu à la con merci) et voler à tout va ce qui vous passe sous la main. Malheureusement l'IA est bien trop débile et ne calculera pas un vol sous ses yeux les trois quarts du temps, ce qui a tendance à rendre le tout trop facile si vous la jouez infiltration et attaque par derrière.
Dernier point, vous allez développer des défauts. Par exemple, tombez trop souvent de haut en vous brisant les os, et vous allez développer une phobie des hauteurs. Prenez trop de coups sur la tête, et ce sera une commotion cérébrale qui vous rendra encore plus... con. Accepter ses défauts vous donnera étrangement des points d'avantages qui offrent des bonus en échange des malus du défaut. C'est clair ? Non ? Désolé, la faute à ma commotion.
Le plus intéressant, ce pourquoi on aime ce genre de jeu, le blabla. Et je ne pourrais pas vous en parler pleinement pour la simple raison que les possibilités sont si nombreuses que je n'ai pu en voir qu'une infime partie. J'ai pour ma part choisi de jouer un personnage honnête sarcastique avec certaines personnes mais clairement méchant avec d'autres qu'il n'aime pas, pas loin d'un Michael Scott de The Office.
En fonction de si vous êtes intelligent, débile, intimidant, inspirant, costaud au corps à corps, mensonger, perspicace, bon en médecine, ingénierie, piratage, ou si vous avez la phobie des primates ou des robots, vous aurez des options de dialogues uniques. Et presque tout ce que vous voulez dire est disponible, vous pouvez même tuer tout le monde sur votre passage sans exception, vous pouvez être qui vous voulez réellement.
Vous allez devoir faire vos choix lors des dialogues, et les conséquences seront parfois surprenantes, marrantes ou chaotique. Il y a un type que j'aimais pas, j'arrêtais pas de le rabaisser, et quand je me suis cassé de chez lui, j'ai entendu un *BANG*. Je retourne à l'intérieur, il s'était suicidé. J'ai rigolé, forcément. Bref, vous jouez vous, et ça c'est bon !
Un petit encadré pour ça, il y a un réel soucis du détail dans ce jeu. Je vous parlais des défauts et notamment des phobies. Si vous développez la phobie des chutes, tenez-vous proche d'une falaise et vos compagnons vous hurlerons de vous écarter. Ayez une phobie des robots, et si un robot de sécurité vous parle, vous aurez l'option d'hurler de terreur.
En remplaçant du système de localisation des tirs de Fallout vous pouvez ralentir le temps. Dans ce mode, ciblez n'importe qui et vous aurez des informations sur les créatures ou personnes à la manière d'un Watch Dogs.
Faites les poches de quelqu'un. Parlez-lui. Demandez ce qu'il avait dans les poches. Et il ne saura pas où trouver ce qu'il doit vous donner.
En fonction de vos actions, tous les écrans de chargements changent. ils sont tous tirés d'affiches de propagandes, et sont toutes très sympa, surtout si vous en êtes à l'origine.
La plupart des conneries que vous ramassez en cours de route se retrouvent à bord de votre vaisseau pour décorer les cabines. Et dans ce vaisseau, il s'en passe des choses, pas mal de petites interactions totalement loupables.
Il y a un paquet de trucs comme ça, et ça montre l'amour qu'Obsidian porte à cette nouvelle franchise qui mérite à voir naître une suite encore plus poussée. Et car j'ai l'air de vendre à quel point c'est bon, terminons par à quel point ça peut être nul !
Et je vais commencer par le gameplay. L'IA est immonde, aveugle, immobile, ultra scriptée, hors dialogue, on ne peut pas vraiment faire ce que l'on veut. Et ça fait mal de se dire qu'on peut raconter tout et n'importe quoi mais pas leurrer un type ailleurs pour piquer un truc devant lui. Donc on le vole quand même, et on tombe sur un autre défaut, la meilleure arme du jeu, c'est votre voix. Si vous vous faites attraper, vous n'avez qu'à dire n'importe quoi et on vous laissera partir sans problème. Et à abuser de ces compétences de dialogues vous pouvez mettre fin à des quêtes entières très très vite...
Moins gênants mais aberrants. Les chutes mortelles à l'horizontale. Je m'explique. Vous avez une pente inclinée à dix degrés. Vous sprintez et sautez. Le jeu ne va pas calculer la distance de chute mais le temps que vous mettez à réellement toucher le sol. Et des fois vous allez juste sauter très loin et perdre 25% de votre vie. Viennent s'ajouter des murs invisibles en plein milieu de la map et l'arme rangée qui sort tout le temps car c'est la même touche pour rengainer, dégainer, parler et ramasser, génie.
Les capacités des personnages, courtes cinématiques impossible à faire passer qui vont vite vous saouler au point de ne jamais les utiliser sur la longueur. Et enfin, la fin vraiment... naze en fait. La mission en elle-même dans un décor moche avec zéro level design où on tire bêtement jusqu'à arriver à cette fin où on nous balance en gros le scénario d'un 2 suivi d'un powerpoint des conséquences de toutes vos actions. Bon, après c'est ma fin, peut-être que c'est mieux chez d'autres.
C'est bon ? Vous ne voulez plus le jeu ? Parfait.
En conclusion je suis tout de même sous le charme de cette nouvelle licence. Même si ce n'est qu'un AA je sens l'ambition derrière, et après un Fallout 4 tellement décevant dans ses dialogues, c'est un véritable régal d'à nouveau pouvoir jouer qui nous souhaitons réellement. Je pardonne ses défauts juste au dessus, à part la fin, et je ne peux que conseiller ce jeu à ceux qui recherchent un véritable rpg orienté sur les choix moraux avant l'action en elle-même. J'ignore totalement si ce que j'ai écrit est pourri ou non, et je m'en fous, c'est comme The Outer Worlds, c'est juste moi.

Des millions d'années d'évolutions pour en arriver là ... Quelle tristesse :/
J'ai décidé d'en rire
Quel vocabulaire quand même...
Bon Dieu mais quand est-ce qu'ils vont comprendre qu'on est plus au Moyen Age ?
y a quoi de marrant là dedans sérieux? pour rire maintenant insulter à tout va? bah elle est belle la france -_-"
enfin si t'as communauté est heureuse et ris avec ce genre de chose comme avec morsay et toute la clique bah tant mieux
Sinon, je lui conseille d'arrêter le Quick et d'apprendre le français, ça lui fera pas de mal...
Il va te faire halal le sale saucisson pinard."
Celui-ci m'a bien fait rire aussi