Remedy vient de confirmer sur son site qu'en plus de développer une suite au jeu Crossfire (publié par le publisher Koréen SmileGate), le studio nordique vient d'annoncer qu'un nouveau projet de jeu nommé P7 est en préparation.
La stratégie expliquée est de sortir de le jeu sur plusieurs plateformes, d’où leur annonce de développer leur moteur technologique Northlight sur PS4.
Après le succès mitigé de Quantum Break, Microsoft semble ne plus vouloir continuer à sécuriser des exclusivités Xbox avec le studio européen.
Une bonne nouvelle pour les joueurs PS4, une mauvaise pour ceux qui attendent une suite d'Alan Wake ?
Phil Spencer a récemment participé au podcast Unlocked de chez IGN et s’est livré à cette occasion au jeu des questions réponses (disponible en anglais ici) :
A partir de 26:45, Phil donne plus de précisions sur le choix de définir la Scorpio comme une console "Premium": il explique que la Scorpio ne s'adresse pas à tout le monde, que si un joueur occasionnel souhaite acheter une console, il se tournera plus vers la One S, qui sera forcément moins cher. Et selon lui la majorité des consoles qui seront vendus seront des One S.
Lorsque lui et son équipe ont développé Scorpio, leur cible prioritaire est le hardcore gamer: celui qui achète la plupart des jeux, celui qui dépense le plus de temps sur ces jeux, celui qui dépense le plus d'argent.
"La Scorpio sera comme notre manette Elite, qui est une manette premium" dit clairement le président de Xbox.
Phil conclue donc que la Scorpio est une console premium dans le sens ou elle s'adressera surtout à un public restreint, qu'elle n'est pas la pour remplacer la One S, et qu'il s'attend à ce que la majorité des ventes de consoles seront des One S, pas Scorpio.
Si Spencer décide donc de fixer un prix dans la même politique qu'ils ont pu le faire avec la manette Elite, le prix de la Scorpio risque donc de ne pas être raisonnable pour le grand public.
Certains membres de Neogaf possédant le jeu à l'avance dévoilent leurs impressions, et celles concernant les quetes secondaires du jeu semblent clairement les enthousiasmer, petits extraits:
"J'aime les quetes annexes, elles permettent d'avoir une meilleure compréhension des enjeux et du lore, et renforcent l'attrait des personnages. Pour l'instant les quetes sont très interessantes, elles me rappellent celles de The Witcher 3".
"Lorsque je me dirigeais vers la prochaine destination de la quete principale, d'un seul coup la quete annexe te tombe dessus pendant le trajet. Parfois tu rencontres des personnages qui ont leur propres raisons, tu apprends pourquoi ils sont la et cela enrichit l'histoire et les enjeux politiques".
" J'ai fait plusieurs quetes annexes. Elles ne ressemblent pas à la plus part des jeux open-world, Pour le moment elles sont différentes et très amusantes."
Pendant que Reggie tente désespérément de nous faire croire que les tiers seront de la partie sur Switch, certains développeurs commencent à s'exprimer sur le sujet, et pas forcément de manière positive. C'est le cas de Mohammad Alavi, senior designer chez Respawn (Titanfall), qui lors d'une émission Youtube a donné un avis très franc sur la nouvelle console de Nintendo et sur la possibilité de voir débarquer la série Titanfall sur Switch:
"J'étais excité par celle-ci. Nintendo a tellement été sur un marché de niche ces derniers temps, se concentrant sur le jeu nomade et les enfants, leurs consoles ont tellement été peu puissantes qu'ils ne peuvent pas obtenir le soutien des éditeurs tiers, qui eux sortent leurs jeux sur PC, PS4, Xbox, et ici ce n'est pas différent.
Non Put**n, vous ne jouerez pas à Titanfall 2 sur Switch."
Voila qui a le mérite d'etre clair, et qui nous fait bizarrement repenser aux anciennes déclarations de certains tiers à propos de la Wii U, qui était elle aussi pas assez puissante pour faire tourner leurs jeux. L'histoire semble se répéter une nouvelle fois.
Le site Gamergen a pu tester une version preview, extraits:
"Comme nous venons de le dire dans le titre, le jeu souffre. Visuellement, c'est au niveau de la PS3/Xbox 360. Prenez, par exemple, Dragon Ball Xenoverse premier du nom tournant sur les anciennes plateformes de Sony Interactive Entertainment et de Microsoft, portez le tout sur le nouveau joujou technologique de Nintendo en ajoutant un « 2 » sur la boîte, et vous obtenez une édition Switch. Mais encore ? Cette production est trop aliasée, de gros pâtés escaliers de pixels noirs forment le contour des personnages, cela choque la rétine. En outre, ce Dragon Ball Xenoverse 2 tourne en 30 fps (images par secondes), la fluidité n'est donc plus au rendez-vous et il manque ce « je ne sais quoi » qui amuse les mirettes sur PS4, Xbox One et PC. Pour finir, les textures sont quelconques, et le jeu se met un poil à ralentir lorsque les combats deviennent intenses.
Que pouvons-nous dire de prime abord de ce Dragon Ball Xenoverse 2 sur Nintendo Switch ? Que ce n'est pas la joie... Le seul intérêt que nous voyons dans cette édition, c'est de pouvoir y jouer n'importe où, n'importe quand, en dehors de chez soi en somme. Pour un jeu prévu sur une plateforme de poche, cela reste correct (en fermant un chouïa les yeux sur les défauts cités précédemment), pour un titre attendu sur une nouvelle console de salon, non, cela donne pas envie de passer à la caisse lorsque nous savons que l'herbe est plus verte et chatoyante ailleurs. "
J'ai envie de dire: vivement Resident Evil 7, FF XV, Red Dead 2 et Mass Effect et tout les autres gros jeux tiers sur Switch...