

Alors oui je vais prendre partis, oui je suis dégoutté de ce scandale foireux complètement puéril pour une petite photo toute pourrie, et oui je suis dégoutté de la réaction de Gamekult ainsi que de JV.fr en personne de Virgile Rasera (que j'adorais auparavant) qui prend également parti et enfonce même le couteau sur twitter. C'est n'importe quoi ce qui se passe dans la presse de JV francaise, On devrait tous se réunir et parler de notre passion ensemble plutôt que de trouver une tête de turque sur qui taper quand ça nous arrange. Je ne comprendrais jamais toute cette haine (orchestrée par d'autres sites d'informations) contre Julien Chieze. Oui il a ses tords et oui les autres aussi. Mais bon on est tous la pour parler de jeux vidéo qu'ils nous plaisent ou non, notre passion devrait nous réunir et nous unir pour faire grandir ce média et montrer aux plus septique que ce média est sain.
Voici un Post de SnipizZ qui résume bien (pour moi) la situation :
NB : Tout ce qui va suivre est à lire sur le ton de l’ironie. Je préfère le préciser, sait-on jamais ^^
Il m’arrive souvent d’avoir de longues discussions passionnées avec mon acolyte BennJ, co-animateur d’HCFR le Podcast JV et ami de longue date, à propos de la presse jeux-vidéo. Et ce samedi soir, telle la providence, nous avons encore eu l’occasion de débattre d’un mélodrame qui s’est joué dans le milieu de la presse jeux-vidéo française pour une histoire de photo. Vous ne connaissez pas le petit monde du journalisme jeux-vidéo français ? Bienvenue dans la meilleure tevenovelas de France…
Tout commence par un tweet de Julien Chièze, rédacteur en chef de Gameblog, grand ménestrel devant l’éternel. Dans le milieu journalistique, c’est en quelque sorte le punchingball, responsable de tous les maux de la presse, dont le vice n’a aucun égal et qu’un grand nombre de confrères seraient heureux de voir disparaitre, mais si possible après lapidation publique. Vade retro Satanas !
----- Lien du Twitter de julien chieze -----
Si, parfois à raison, parfois à tort, il sait se faire remarquer et malgré ses capacités étonnantes à l’oral, il lui arrive d’être à côté de la plaque, il est systématiquement attaqué par un groupe non négligeable de « haters » qui adorent lui cracher à la figure. Au passage, c’est toujours l’occasion pour lui d’être au centre de ces mélo-drama, lui permettant de gagner en réputation, plus souvent mauvaise que bonne. Mais au fond, ce qu’on lui reproche tient plus de la forme, sa manière d’être et d’expliquer parfois malhabilement les choses, qu’un problème de fond.
Et à la tête de cette cabale, nous retrouvons généralement les mêmes personnages, reconnaissables facilement à leur cheval blanc et leur armure estampillée “presse libre et indépendante”. Alors eux, ils sont très très drôles, se targuant d’être à la pointe du journalisme, esquivant avec candeur les assauts répétés des éditeurs malfaisants leur proposant mots et merveilles pour réaliser previews, tests et autres joyeuseries dont les lecteurs lobotomisés sont si friands, s’érigeant ainsi en donneurs de leçons aux autres rédactions impies.
Dans la famille « modérée plus » de ces Chevaliers Blancs, on retrouve Gamekult et ses rédacteurs en chefs successifs qui depuis le départ de ses deux fondateurs, allez savoir pourquoi, se sont mis en tête de détruire Julien Chièze, en place publique, avec l’aide d’un nombre assez impressionnant de petits trolls anti-JulienC, qui n’ont d’autre passe-temps que de taper sur ce pauvre ménestrel.
D’ailleurs, revenons un peu à cette photo postée par Julien Chièze, en direct d’un restaurant au Japon, réunissant plusieurs journalistes de plusieurs rédactions de sites de jeux-vidéo, ainsi qu’un markéteux de chez Sony, le tout pour une présentation en détails des studios qui ont produit Bloodborn, nouvelle exclusivité de la Playstation 4.
Malheur, le sang du rédacteur en chef de Gamekult, Yukishiro le bien nommé, n’a fait qu’un tour. En effet, sur la photo, en face de Julien Chièze se trouve Ex-Serv, nouveau venu dans la rédaction de Gamekult. Ce sympathique journaliste au caractère bien trempé et au physique avenant, qui tranche avec l’image habituelle des rédacteurs de chez Gamekult, plutôt chétifs et physiquement désagréables, se retrouve en photo sur le net avec le diable en personne (ici représenté par le markéteux de chez Sony, ndlr) et un de ses serviteurs les plus serviles, Julien Chièze, vous l’aurez compris.
Panique à bord, il faut vite écrire un message pour expliquer que Gamekult est un site indépendant, que la présence d’un journaliste de la rédaction au Japon, tous frais payés par Sony n’est pas grave, et que tout ça est un coup fomenté par Julien Chièze, ce démon qui a pour ambition de détruire la presse libre et indépendante. Yukishiro réalise alors un post se fendant de la liberté des rédacteurs que Gamekult, face aux autres serviles rédactions vendues au Diable Sony.
Ce qui étonne, c’est cette capacité à défendre une situation commune dans le milieu de la presse spécialisée, dépendante des constructeurs et éditeurs pour réaliser des reportages souvent passionnants sur les jeux-vidéo. Il n’y a aucun mal à visiter des locaux d’un éditeur, tous frais payés par celui-ci, pour réaliser un article. En revanche, cela peut-être problématique si l’article en question est outrageusement orienté en faveur de l’éditeur, ce qui en l’espèce et à preuve du contraire, n’est pour l’instant pas le cas (l’article en question n’ayant pour le moment pas été publié).
Et c’est là où Yukishiro se plante royalement. Il ne fait ici qu’ajouter de l’huile sur le feu, en se justifiant à chaud, de manière maladroite et exagérée. L’idée même qu’un journaliste de Gamekult soit exposé tel un voleur pris la main dans le sac, alors qu’en l’état il n’y a strictement rien de grave, et faire reposer la faute sur Julien Chièze que de divulguer au monde entier que oui, Gamekult fait comme les autres, et que c’est d’une gravité extrême et qu’il faille vite publier un billet sur le forum pour dénoncer tout ça avant que l’image pure de Gamekult soit souillée…Alors que jusque-là, ça n’est pas un problème en soi, tout ceci est clairement le symbole d’une hypocrisie majeure.
C’est là qu’entre en scène la version ultra des chevaliers blancs, représentée ici par l’éminent membre de la confrérie des canards, le bien nommé Ivan le Fou, qui en profite pour se délecter de ce triste spectacle, en se targuant d’un tweet des plus ironique :
" Mise au point de Gamekult "Je “déconseille” aux membres de la rédaction d’être pris en photo avec Julien Chièze" "
Voilà qui résume parfaitement la situation pathétique de la chose, et qui permet au joyeux monde des journalistes jeux-vidéo français de continuer leurs petites guéguerres seigneuriales, d’un nombrilisme abject, histoire de s’occuper un peu. Dommage pour les lecteurs qui subissent ces chamailleries infantiles, ineptes, assimilables à des concours de quéquettes pré-adolescente, de celui qui aura la plus grande indépendance.
Sauf que messieurs, si l’indépendance est un des éléments fondamentaux de la presse jeux-vidéo, la maturité l’est également et visiblement, ça n’est pas encore ça. Alors au lieu de perdre du temps à ces petites joutes débiles, vous feriez mieux de vous concentrer sur votre travail, tout le monde y gagnerait.
D’ailleurs, pour clôturer cet épisode majeur de cette tevenovelas, Julien Chièze en a profité pour poster une autre photo avec les mêmes protagonistes, histoire dire à quel point, ce drama vu du japon doit faire rire, ou pleurer, allez savoir…
" Vous avez aimé "C'est pas l'heure des gâteaux"?
Vous adorerez "C'est pas l'heure de prendre des photos avec Chièze" "
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MAJ GAMEBLOG DEMANDE DES EXCUSES
La semaine dernière, plusieurs sites (Jeuxvidéo.com, Gamekult, Gamergen et Gameblog) étaient invités à Tokyo pour en apprendre plus sur Bloodborne et rencontrer ses créateurs. Oui, le jeu sort dans 10 jours. Oui, au final nous n'avons pas appris grand chose et on ne vous le cache pas, mais l'incertitude sur la qualité/quantité de ce qu'on découvre en reportage reste le lot de tout voyage de presse.
D'ailleurs, comme à chaque press tour depuis la nuit des temps (chaque événement hormis les salons tels l'E3, en gros), transport, hébergement et repas des journalistes étaient pris en charge par l'éditeur, en l'occurrence. Uniquement sur la durée du reportage.
Certains semblent le découvrir, mais c'est une réalité (que nous n'avons jamais cherchée à dissimuler) que l'on retrouve dans tous les dits titres de presse de "produits" (high-tech, automobile, cinéma, etc). Vu les difficultés financières actuelles des sites de jeux vidéo, imaginer pouvoir se rendre à ces événements à l'étranger par nos propres moyens serait utopique. Nous décidons en transparence, comme la plupart de (tous) nos confrères de jouer le jeu... ce qui ne peut remettre en cause notre éthique et notre indépendance éditoriale. Ni pour nous, ni pour d'autres.
A l'occasion de cet événement, Julien présent sur place a souhaité faire une photo regroupant les différents intervenants français participant à l'événement. Une photo (et la légende l'accompagnant) qui a été réalisée/publiée avec l'accord préalable de l'ensemble des personnes y figurant.
Un message qui n'avait qu'un but : souligner que malgré nos différences (qui existent), nos opinions parfois divergentes (comment les nier ?), une passion commune nous réunit : celle du jeu vidéo.
Un tweet d'apaisement en quelque sorte. Les rédactions de Jeuxvidéo.com et Gamergen l'ont d'ailleurs retweeté de bon coeur et nous les en remercions. Cette bonne ambiance générale, et cette transparence (diantre, l'attaché de presse de Sony figure sur l'image, Sony a payé le repas !), n'ont en revanche pas du tout été du goût du rédacteur en chef de Gamekult.
Quelques heures plus tard, décalage horaire aidant, Thomas Cusseau (alias Yukishiro) se fendait d'un long message au sujet des voyages de presse en général... mais dont plus d'un tiers de l'argumentaire expliquait pourquoi il déconseille tout lien visible avec Gameblog ou... "l'individu" Julien Chièze. Place au délit de sale de gueule.
On appréciera au passage de constater que Yukishiro n'a même pas le respect de citer le tweet de l'auteur original, mais préfère utiliser celui d'un compte ouvertement anti-Julien Chièze et affiliés. Peu rigoureux et édifiant.
Pourquoi c'est grave ?
Tout simplement car les propos de Yukishiro sont directement assimilables à de la discrimination.
Récemment nous évoquions notre sentiment sur la radicalisation de Gamekult dans le but de satisfaire sa frange la plus dure. Les propos de ce week-end en sont une parfaite illustration. Même si Yukishiro souligne "Pas que j'aie le moindre problème personnel avec eux. Du peu que je le connais, Chièze est au demeurant un type aimable et plutôt souriant, il a l'air de croire à son truc.", il dévoile déconseiller à ses équipes d'être sur une même photo que Julien.
Quand il justifie cela en parlant de "réputation sulfureuse", il en oublie vite qu'elle a trouvé en grande partie sa source sur son propre site, dans un forum qui sévit depuis 4 ans déjà et dont la raison d'être repose la plupart du temps sur la propagation de fantasmes et autres bashings honteux. Rien à voir avec la sacro-sainte liberté d'expression, car sous couvert de souligner les maladresses/erreurs d'un concurrent, ce forum s'apparente à un défouloir haineux où s'organise H24 le bashing, la diffamation, le dénigrement, la moquerie du travail ou du physique de tout et n'importe qui/quoi gravitant autour de Gameblog et de Julien Chièze. Souvent gratuitement, juste pour "s'amuser" à entretenir ce qui n'est rien d'autre que de la haine. Et ce climat délétère grossit, prend de l'ampleur, mollement modéré par le dénommé Kwyxz, ouvertement anti-Gameblog/Chièze qui n'hésite d'ailleurs pas à relancer les débats houleux quand ces derniers se calment. Comment s'étonner que Gameblog/Julien Chièze soit la cible d'un acharnement thérapeutique... et accepter dans le même temps d'héberger entre ses murs un torrent de vomi ?
Ne pas avoir de problème avec quelqu'un, pouvoir le côtoyer sans problème en privé... mais demander qu'on l'évite publiquement reviendrait à dire "j'aime bien tel groupe d'individus... mais comme certains extrémistes les stigmatisent, je préfère ne pas m'asseoir à côté d'eux". Pour certains, on en est donc là dans la presse de jeu vidéo. Ce n'est pas triste... mais grave et choquant. Il s'agit de discrimination pure et simple.
L'intelligence et le respect ne sont-ils pas de lutter contre les stigmatisations et l'acharnement haineux, au-delà même de nos possibles divergences d'opinion ? Participer indirectement via les propos de ce week-end à cet acharnement dangereux (des menaces de mort et d'attaques physiques n'ont été modérées qu'après plusieurs semaines, parfois uniquement après notre demande expresse) c'est aussi se demander quelle est la prochaine étape...
Quelle conclusion à tout cela ?
Le respect de l'humain doit prévaloir sur les intérêts de communication, contrairement à ce qu'écrit Yukishiro quand il déclare : "Alors c'est très bête et un peu triste, mais c'est une pure décision de communication". Non, ce n'est ni bête, ni triste, c'est grave. Et si ceux qui doivent montrer l'exemple cèdent ou entretiennent cette haine, ils en deviennent aussi coupables.
Suite à ses propos intolérables, nous demandons des excuses publiques à Thomas Cusseau adressées à Julien Chièze ainsi qu'à la rédaction de Gameblog, et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour endiguer cette haine qui déborde. Il est temps de ne pas fuir ses responsabilités, celle de Yukishiro aujourd'hui, comme de son prédécesseur (Gaël Fouquet, alias Poischich) responsable par le passé de nombreux propos diffamants à l'encontre de Gameblog ("quand l'exclusivité obscurcit l'objectivité" dans le cas de notre test d'Uncharted 2 par exemple), donneur de leçons patenté bien que lui-même peu transparent sur certaines collusions le concernant, et qui nous soulignait d'ailleurs à l'E3 dernier qu'il aimait attiser ce feu anti-Gameblog/Chièze, nous le citons : "parce que ça m'amuse". Édifiant.
Nous avons le droit de ne pas être d'accord, de l'exprimer, d'en débattre... mais pas de faire le jeu de la haine et de discriminer l'autre sans preuve, sans respect et sur aucune base professionnelle réelle. Cela fait 19 ans que Julien fait son métier avec honnêteté et transparence, tous comme les autres membres de la rédaction de Gameblog. S'il a pu commettre des maladresses, voire des erreurs, il tente au quotidien de traduire sa passion pour ce média avec énergie, conviction, franchise, et sans la moindre entente douteuse de quelque nature que ce soit. Tant de choses sont dites sur le compte de Gameblog ou de son rédacteur en chef, parfois à raison, mais si souvent uniquement liées à des fantasmes jamais étayés, des mensonges relayés avec complaisance, sans aucune vérification préalable... mais systématiquement reprises par certains car "parler de Chièze, ça buzz, ça RT, ça excite". STOP !
Ne pas être d'accord, oui. Avoir des lignes éditoriales différentes, oui. Remettre en cause en permanence l'intégrité de Gameblog et ses membres, oublier le plus élémentaire des respects, tomber dans le piège de la discrimination, non. Cela n'a que trop duré et cela doit cesser immédiatement.
Dans le milieu du jeu vidéo, ceux découvrant cette zone de haine s'indignent souvent. Ils risqueront de s'étonner aujourd'hui de voir un site comme Gamekult plier définitivement en voyant sa ligne de communication dictée par ceux que Yukishiro qualifiait lui-même, dans des conversations avec nous, d'une "minorité de débiles".
Avec nos différences, nos lignes éditoriales diverses, et nos convictions pas forcément similaires, nous invitons chaque site et acteur du jeu vidéo à se soutenir pour ne pas diffuser et cautionner la culture de la haine entre confrères/concurrents. Posons les armes, apaisons le climat, et ne plions jamais devant la dictature du pire qu'Internet a engendré.
Un grand merci enfin à toutes celles et ceux qui, très nombreux, nous ont témoigné leur sympathie/soutien depuis samedi.
Julien Chièze, Nourdine Nini, Julien Hubert et l'ensemble de la rédaction de Gameblog.fr
PS : Pour notre part, nous avons toujours veillé à supprimer les topics haineux à l'encontre de nos concurrents/confrères. Et comptons poursuivre dans ce sens. Cela n'a jamais été une question pour Gameblog, mais tout simplement une évidence.
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MAJ 2 : a noté que le message initial de Yukishiro a été édité discrètement (ce lundi à 12h30) en supprimant, sans le mentionner, certains passages diffamatoires. Classe....