Désormais je ne mettrai plus de note.
Alors que
Resident Evil 3,4 et 5 accueillaient un mode de jeu bonus qui s’intitulait le mode « Mercenaries »,
Capcom a décidé d’en faire un jeu à part entière sur la console 3d stéréoscopique de
Nintendo. Mais en procédant à un tel choix ne serait-ce pas le faite de faire payer un simple mode de jeu au prix fort ? Il semble qu’il est de solide argument pour prouver le contraire.
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The Mercenaries Three D*
Arrivé sur l’écran de titre du jeu plusieurs choix s’offre à nous :
-Les Mercenaires
-Spécial
-Options
-Crédits
Notons le dernier choix qui ne sert pas à grand-chose, à moins qu’une de vos connaissances y figure parmi et vous fera décocher un petit sourire… Hum mouai.
Les options regroupent tout ce qu’il y a de plus basique (vitesse de la visée, type de couleur du viseur et de la jauge de vie, réglage du volume,
choix de la vue tps ou fps etc…).
« Spécial » inclue une très courte démo du futur Survival horror de
Capcom,
Resident Evil Revelation (version pilote).
Et enfin le mode Mercenaires qui sera le mode de jeu qui tournera le plus (enfin ça dépendra des attentes de chacun).
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Du contenu pour un simple mode ?*
-La grosse innovation dans ce jeu réside dans la possibilité qu’on puisse maintenant personnaliser le personnage choisi avant de partir en mission, bien sûr il faudra au préalable les débloquer en finissant les différentes missions du jeu ; on peut ajouter à cela les costumes alternatifs qui peuvent être obtenus à condition de taper dans le haut score dans certaines missions, voir toutes les missions (rang S).
Cette innovation passe par le faite de gagner des habilités qui sont aux nombre de 30 qui ont une évolution sur 3 niveaux, montée de niveau qui s’effectue grâce aux points remportés en missions, qui vous seront très utiles (voir indispensable) afin de rendre certains stages beaucoup plus faciles, mais seulement 3 compétences peuvent être équipées.
Parmi ces différentes compétences on trouve le faite de faire plus de dégâts aux boss, améliorer la puissance de feu, augmenter la puissance des explosifs etc…
On sent clairement la différence une fois en plein jeu. Certains boss qui nécessite cinq coups au corps à corps (en appuyant sur Y une fois que l’ennemi est étourdi) se finiront en deux coups !
-Le street pass est utilisé de façon intéressante, si vous arrivez à avoir dix pièces vous aurez la possibilité par exemple avec un perso comme Hunk qui a comme équipement l’AK47 et le revolver, de changer avec celui de Krauser (Arc, couteau et lance-roquette). Dommage que cependant Leon ne soit pas de la partie alors qu’en plus il y a son thème de mercenaries de RE4 qui est présent dans le jeu. Il est temps de passer au cœur du jeu : Les missions.
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Challenge et peur ? Ce n’est pour pourtant pas un survival horror ?!*
Les missions sont basées sur le temps et le faite de faire péter le compteur de score avant que le chronomètre atteigne le zéro, avec souvent deux minutes données en début de missions. Quoi ?! Seulement deux minutes ?! Pour essayer de faire le plus grand score ?!
Pas d’inquiétude il existe des « colonnes de temps » qui une fois brisées vous rajoute deux minutes au chrono. Il existe la possibilité de faire des combos également, à chaque fois que vous tuez un ennemi, 1 combo s’affiche en haut à droite de l’écran tout en vous faisant gagner cinq seconde, plus vous enchainerez les combos plus le score sera multiplié au moment de leurs disparitions.
Le palier des scores est de cette forme-là:
50,000= Rang B
80,000= Rang A
100,00= Rang S
150,000= Rang SS
-Afin d’avoir le score le plus haut il vous faudra détruire le plus d’ennemis présents sur les différentes maps, sachez que malgré le fait que les missions sont de la survie il est possible de terminer le niveau en ayant tué tous les ennemis de la mission, affichant au final un score de plus de 320,000 si il vous reste plus de une minute lors de votre victoire.
Certaines missions se basent sur des vagues (15 vagues) avec différent types de plagas plus ou moins fourbes (2 hommes à la tronçonneuse en même temps), et c’est là où est la grande force de Mercenaries. Ce n’est clairement pas un jeu de « bourrin » malgré la première apparence qu’il donne, il va vous falloir connaitre parfaitement chaque niveau, chaque point de spawn des différents boss, et une rapidité d’exécution afin de réussir parfaitement chaque missions. Outre la connaissance des niveaux chaque personnage se base sur des caractéristiques bien différentes de par leurs équipements :
Hunk par exemple est plus un personnage qui fait l’équilibre entre l’action et la neutralisation avec son lance grenade aveuglante.
Claire sera plus portée sur la neutralisation et la précision d’exécution grâce notamment à son sniper.
-Les 25 missions de base (+9 missions EX) ont une difficulté progressive et dès la 4-5 on sent qu’il faudra un minimum de techniques et de connaissances du jeu afin de réussir les prochaines. Des missions comme la 5-4 sont vicieuses car il n’y a que peu d’ennemis sur les extrémités du niveau(donc combos dur à maintenir qui donne au final un score minable) et sont tous concentré dans une salle principal où les boss à la hache apparaissent constamment et peuvent vous tuer d’un seul coup…
-Et c’est d’ailleurs les missions Ex qui amènent le vrai challenge du jeu, ici pas le droit à l’erreur, les ennemis sont nombreux à être affichés à l’écran (autant que RE4 mercenaries), les spawn des boss ont un délai de réapparition de vingt secondes entre chacune de leurs morts (EX-1). Certaines missions peuvent faire peur en plus de stresser quand deux ennemis à la hache dont un avec une hache en feu se baladent en même temps dans un niveau comme le « marché » en Afrique qui est vraiment très étroit, il n’y a rien de plus frustrant que de mourir vingt secondes avant la fin d’une mission car on a pas prêté attention au « géant » qui était derrière nous… On notera le clin d’œil dans ces missions au retour des thèmes musicaux de Wesker, Leon et Hunk de Re4.
Hélas le faible nombre de missions est regrettable vu le fun qu’elles procurent (surtout en coop) et une fois les différents rangs SS obtenus sur chacune d’elles, la lassitude en solo peut nous gagner mais le plaisir de jeu restera là en coop, toujours un plaisir de faire un « désigner pour mourir » avec Hunk.
You can't hide forever!
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Le Gameplay Resident Evil 5 avec plus d’ergonomie ?*
Si vous avez déjà joué à
Resident Evil 5 (voir le 4) les commandes sont assez identique, on maintient R pour viser et on vise avec le stick, jusqu’ici rien qui ne diffère des bases des « autres » volets.
Mais l’ajout réside dans la touche L qui une fois maintenue permet une chose que bien des fans attendaient : pouvoir tirer en avançant. Certes au départ la prise en main semble être délicate voir pas du tout adaptée dû au manque d’un second stick, mais avec le temps on finit par s’y faire et ça deviendra assez indispensable si on veut enchainer les ennemis très rapidement tout en évitant certains mauvais coups. Notons la présence maintenant du menu pour changer d’équipements et de soins qui est directement sur l’écran du dessous, ceci donnant une facilité pour changer d’arme en une fraction de seconde ou se remettre du soin alors qu’on est poursuivi par un boss avec une simple pression sur l’écran tactile. Dommage que la gyroscopie ne soit pas de la partie pour viser, ayant déjà fait ses preuves dans The Legend of Zelda Ocarina of Time 3d, elle aurait apporté un choix supplémentaire au niveau du
gameplay (voir de confort).
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Resident Evil 4 de poche ?*
-La réalisation de ce jeu est de bonne facture (un aliasing vraiment discret!),
loin du rendu graphique que peut donner Resident Evil 5 il vient côtoyer celui de Resident Evil 4. Des textures nombreuses mais pauvres et assez baveuses lorsqu’on les regarde de près (comme RE4), une légère gestion des reflets ainsi qu’un bloom vraiment très léger donnant une ambiance aux différents niveaux. Par contre on notera une modélisation des différents protagonistes satisfaisante (niveau Gamecube) mais en contrepartie des textures bien moins fines comparé à son homologue sur console de salon.
Une fluidité globalement correcte, un peu plus fluide en 2d qu’en 3d bien que cela reste parfaitement jouable et n’en subit pas une perte apparente comme dans certains jeux, mais on constate que chaque ennemi qui se trouve à une distance lointaine subisse un
downgrade d’animation (vu que lorsqu’on utilise le sniper et qu’on effectue un zoom, l’animation précédemment saccadé retrouve sa fluidité d’origine), on finira par de bonnes animations pour les attaques au corps à corps ainsi que des nouvelles depuis Re4 (Hunk a totalement été revu).
-Coté bande son on retrouve des ambiances classique aux mercenaries de
Resident Evil 5 et 4, on peut noter le retour des différents thèmes des personnages venant des opus des consoles de salons. Les musiques sont souvent dynamique et savent bien être choisies en fonction des difficultés des missions, et les effets sonores sont de bonne factures et identiques à ce qu’on trouve sur console de salon, avec les voix directement reprises de Re5 ainsi que des ajouts comme pour Hunk.
Hunk dans toute sa splendeur!
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Resident Evil Révélation, Pilote ? Drivers ? Démo technique ?*
Bon, pour beaucoup le « vrai »
Resident Evil de la console qui portera bien son nom de survival horror.
Malgré la faible durée de la démo (5 minutes) on sent que l’ambiance est déjà présente, ambiance oppressante, lourde et inquiétante jouissant d’un rendu graphique très fins, avec comme avant-goût la possibilité de se déguster 3 monstres, mais c’est ainsi que s’arrêtera notre gourmandise avec un intérêt nul d’y revenir (peut-être pour certains de regarder si le travail technique est à la hauteur d’une grosse production de
Capcom).
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Et le multi dans tout ça ?*
Comme
Capcom nous l’avait déjà démontré sur
Wii avec
Monster Hunter Tri, le online est vraiment celui qui est à l’heure actuelle plus réussi sur 3ds.
Rarement de lag, toujours fluide il permet de soit héberger une partie (ami ou mondial) ou d’en rejoindre une (ami ou mondial). Noté qu’il est possible de débloquer toutes les habilités, personnages, costumes, en simplement réussissant les missions en coop et il faut le dire très clairement certaines missions sont même conseillées d’être en coop, compte tenu de la difficulté qu’elles demandent (surtout en ex), et quoi de mieux d’aider un ami étant coincé à la mission 4-5 du au faite qu’il n’est pas les habilités requises, en l’aidant avec notre perso boosté au maximum avec l’habilité « tueur de géant niveau 3 ». Un très bon point !
Et un véritable boss en bonus pour ce spin-off!
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Resident Evil The Mercenaries 3d : C’est dans le titre.*
On pas y aller par quatre chemins, vous êtes fans de survival horror, des premiers
Resident Evil, vous vous attendez à un jeu d’action aventure à la
Resident Evil 4 et 5, n’achetez pas ce jeu il n’est clairement pas fait pour vos attentes, et même je dirai que c’est un très mauvais
Resident Evil. Mais sérieusement c’est écrit sur la boite bon sang ! T H E M E R C E N A R I E S, clairement la boite affiche qu’il s’agit d’un spin off comme le sera
Resident Evil : Operation Raccoon City, pour en faire un jeu à part entière et loin d’un simple mode de jeu gentillet bonus. Avec sa
replay value et sa vraie marge de progression, son contenu doté de fan services au niveau des costumes, des habilités, de la personnalisation des armes, de son coop,
Resident Evil The mercenaries 3D est clairement un Bon jeu de line up de cette console !
Un bon jeu pour les fans d’arcade et de scoring comme ils furent légion sur dreamcast avec des titres comme Spawn in the demon’s hand, Heavy Metal geomatrix. On regrettera en revanche le manque de missions, le mode versus présent sur Re5 absent ici et quelques personnages emblématiques manquants au roster. Vendu au prix de 45 euro (36 euro sur amazon) vaut-il son prix ? C’est à vous d’en décider.
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