Moero! Nekketsu Rhythm Damashii Osu ! Tatakae ! Ouendan 2
Plate-Forme : Nintendo DS
Date de sortie : Disponible le 17/05/2007 en version JAP, pas de date de sortie US ou PAL confirmée
Version du test : JAP : Menus et textes en Japonais
Genre : Rhythm game
Editeur : Nintendo
Développeur : iNiS
Site officiel : http://www.nintendo.co.jp/ds/ao2j/
Un peu moins de deux ans après le premier volet des supporters charismatiques de
Ouendan, le studio « iNiS » remet le couvert et nous propose un
Ouendan 2 au mieux de sa forme, bien que rendu plus accessible à tous. Explications.
Quoi de neuf ?
Ouendan 2 commence en revisitant la première track du premier opus. Tsuyoshi, ce petit homme qui a obtenu son diplôme dans
Ouendan doit cette fois se préparer à un entretien d’embauche, et comme à l’accoutumée, sa famille ne se soucie guère de son besoin de concentration. C’est donc en toute connaissance de cause que le joueur se lance dans l’aventure
Ouendan 2, avec une agréable sensation familière.
Après cette première track, ce qui interpellera de suite le joueur, c’est l’apparition d’une nouvelle équipe de supporters. Affublés de bleu, ces personnages seront en constante compétition avec ceux que l’on a apprit à connaître dans le premier opus de
Ouendan.
Concrètement, cela se retranscrit sur la map par une ville coupée en deux dans le sens de la hauteur, avec à l’Ouest de celle-ci les missions affiliées à l’équipe rouge et à l’Est les missions de l’équipe bleue. Cette rivalité sera également mise en avant dans les courtes cutscènes que l’on aura le plaisir de visualiser entre les différentes missions du soft.
Rassurez vous, cette rivalité déviera en entraide à la fin du soft, dans le but d’anéantir un ennemi commun. Je n’en dit pas plus, je vous laisse l’entière surprise.
La track list du soft comporte 15 chansons, dont :
- Sukima Switch - enryoku Shōnen
- Going Under Ground - VISTA
- AI - Believe
- SMAP - BANG! BANG! Bakansu!
- Hitomi Yaida - Go My Way
- Kaela Kimura - Real Life Real Heart
- Flow - Okuru Kotoba
- Hotei Tomoyasu - Bambina
- The Checkers - Julia ni Shōshin
- mihimaru GT - Kibun Jōjō
- Home Made Kazoku - Shōnen Heart
- Ken Hirai - POP STAR
Le jeu comporte des tracks à débloquer, à l’instant du premier opus de la série, et qui sont au nombre de 4 parmi lesquelles :
- Orange Range - Monkey Magic
- Nana starring Mika Nakashima - Glamorous Sky
Une soundtrack de qualité donc, qui fait dans le récent comme dans l’un peu plus ancien. Et ça ne sera pas pour décevoir le joueur, qui touchera du coup un peu à tous les styles.
A noter d’ailleurs qu’il est désormais possible de sauvegarder des replay sur la cartouche.
On notera également la présence de nombreux caméos, comprenez par là des personnages du premier
Ouendan qui se glissent dans les scénarios. Une bonne surprise pour ceux qui se sont essayés au premier opus,
Ouendan 2 en sonnant donc comme une continuité logique. Ainsi, on pourra croiser entre autre les deux policiers, le potier, le cheval de course ainsi que le chat du restaurant chinois.
Mario et Luigi seront également de la partie dans un scénario délirant.
Ouendaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !
Une fois dans l’action, les anciens réflexes acquis lors des parties endiablées de
Ouendan refont surface. On se plaît à exploser ces bulles de bonheur tout en tapant du pied la console en main, pour un fun indescriptible.
La difficulté du soft a semble-t-il été revue à la baisse. En effet, les spins à tourner sont dorénavant d’une simplicité enfantine et il est difficile de ne pas avoir le temps de les faire. Quand aux tracks en elle-même, elles ne nécessitent pas d’être recommencées plusieurs fois pour en saisir le rythme, du moins en mode normal de difficulté.
Le soft propose 4 modes de difficulté, le dernier causant bien des arrachages de cheveux. Notamment avec la dernière track du soft, qui n’est autre que « Sekai wa sore wo ai to yobundaze » du groupe « Sambomaster ». Pour ceux qui connaissent, il s’agit de l’ending de l’excellent drama « Densha Otoko ». Un gage de qualité dans le choix des tracks, une fois encore.
Du point de vue des scénarios, on a toujours droit à du burlesques. Aider un enfant à ne pas mouiller son lit, un patron d’une entreprise de chaussures à avoir du succès sur Mars, un docteur à réparer un micro-ondes, ou encore un sumotori à avoir du succès dans sa discipline. La track émouvante du soft met cette fois en scène l’amie d’une pro du patin à glace à qui il arrive malheur.
Bien que la dernière track citée ci-dessus soit bien moins émouvante que celle de
Ouenda ou
Elite Beat Agents, les scénarios font toujours preuve d’un ridicule et d’un second degré assumé jouissif pour le joueur.
Le gameplay du soft ne change pas d’un pouce. Les menus sont toujours aussi clairs, les personnages haut en couleurs, et cette histoire de rivalité entre les deux groupes de supporters apporte une touche de challenge au soft non négligable.
Bien que les tracks de ce
Ouendan 2 soient d’une qualité un peu moindre par rapport à celles du premier opus, c’est toujours un plaisir de les refaire encore et encore, tant les mimiques des personnages et les situations burlesques rencontrées sont hillarantes.
Le soft ne recèle pas d’une difficulté supérieur à celle du premier opus mais compense par une durée de vie toute aussi longue. Terminer les 4 modes de difficultés assure un challenge de taille, d’autant plus que comme dans tout jeux de ce genre qui se respecte c’est le « high-score » qui motive le joueur. Là encore, sauvegarder son replay alors que l’on vient de faire un score de malade s’avère jouissif.
Conclusion
Ouendan 2 est, comme vous l’aurez compris, le digne successeur du premier opus. Les ingrédients qui ont fait le succès de la franchise sont de nouveau de la partie, pour un plaisir de jeu inégalé. C’est bien simple, la série des
Ouendan ne peut qu’avoir un effet binaire sur le joueur. Ou on adore, ou on n’accroche pas, c’est aussi simple que ça.
Mais comment ne pas être sensible à ce gameplay simpliste et intuitif, ces scénarios burlesques et volontairement ridicules, ces personnages attachants et charismatiques ? Et cette ambiance, ces musiques entraînantes que l’on se refait encore et encore, juste pour le plaisir ?
Le soft fait mouche pour peu que le style nous interpelle. La notion de « jeu vidéo » n’a jamais été aussi réelle, on joue pour se faire plaisir. L’appel du « high-score » force à l’audace, le tout sur une ambiance bonne enfant qui ne peut que mettre en joie les plus frustrés.
Ouenda 2 propose également un mode multijoueur à 4 via le WiFi de la
Nintendo DS, pour des affrontements acharnés dans lesquels se mêlent crises de fou rire et envie de toujours faire mieux.
N’hésitez pas, achetez vous cette perle, c’est un ordre !