Entre deux parties de
Ouendan 2 sur
Nintendo DS, je fais une petite pose pour vous rappeller aujourd’hui d’excellents souvenirs, puisque je vais vous parler de la saga des
Drakengard.
Si quelqu'un se souvient de
Drakan sorti sur
PC à l'époque, le principe est un peu le même dans les grandes lignes. On a des phases à dos de dragon qui permettent de se sentir momentanément surpuissant (quelle joie de détruire 10 orcs d'une seule et unique boule de feu), puis on a d'autres passages à pied, qui se rapprochent plus d'un
Beat Them All traditionnel avec avancée dans le niveau, système de level up du perso et des armes, utilisation d'objet et j'en passe.
Sorti fin 2003 au Japon, le premier opus de la série
Drag-on Dragoon produit par le studio « Cavia Inc. » sort sur la console de salon du moment, la
PlayStation 2. Devant le succès du soft, ce dernier sort aux Etats-Unis en mars 2004 sous le nom de
Drakengard, puis un peu plus de deux mois après en Europe.
Dans
Drakengard, on incarnait Caim, un chevalier qui n'a pas froid aux yeux au service d'un royaume appelé l'Union, en guerre contre l'armée ennemie, l'Empire. Sa soeur, Furiae, est le sceau qui protége le monde du déséquilibre qui le mènerait au chaos, elle en est le catalyseur.
Furiae enlevée par les forces de l'Empire, Caim manque de se faire tuer. Mortellement blessé, il a recours à l'unique chose qui peut lui permettre de survivre et donc de sauver sa soeur : passer un pacte avec un dragon, lui aussi mortellement blessé. Y trouvant chacun leur compte, Caim et le dragon s'unissent, l'un puisant sa force dans l'autre.
A partir de là s'en suit une relation qui va de la cohabitation forcée jusqu'à l'amitié, toutes les épreuves qu'ils ont traversés ensemble les rapprochera significativement, pour se finir de manière déchirante.
Un jeu émouvant, qui m'a rappelé
Zone Of The Enders par son côté relationnel entre un homme et une « chose » que tout semble différencier. Des personnages charismatiques (Caim est directement inspiré de Gutts, c'est dire), un OST magique, du plaisir de jeu à foison avec ses 5 fins différentes, un hit qui a prit un léger coup de vieux mais qui n'en reste pas moins une bombe.
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Sa suite,
Drakengard 2, sortira un an et demi après au Japon, en juin 2005. L’Europe devra attendre 8 mois supplémentaires pour toucher à ce bijou sous titré pour l’occasion « Love Red, Ambivalence Black ».
Ce nouvel opus corrige le tir du premier opus qui avait beau offrir un scénario haletant, péchait par son gameplay un poil vieillot et statique.
On y incarne Nowe, Chevalier du Sceau qui a pour mission sacré de protéger les 4 sceaux qui maintiennent le monde dans sa paix. Elevé par un dragon appelé Legna, Nowe est ce genre de petit prodige dont le père était un grand homme et qui est destiné à marcher dans ses traces, pour aller jusqu'à le dépasser.
Propre sur lui et convaincu par ses idéaux que l'on lui énonce comme vérité absolue énoncée directement par les Dieux, Nowe se contente d'obéir aux ordres jusqu'à ce qu'une rencontre change sa destinée. Manah, une jeune femme, lui ouvre les yeux sur le désordre que fait régner la troupe des Chevaliers du Sceau, abusant de leur pouvoir pour asservir des pays entiers.
Nowe, apprenant la vérité sur la mort de son père, commet l'irréparable et est contraint de fuir. Son but est désormais de détruire les 4 Sceaux et de mener à bien sa quête du bonheur pour tous dans un monde où personne n'aurait à subir une quelconque autorité non reconnue et respectée.
Tout d'abord graphiquement, le jeu fait vraiment honneur à la
PlayStation 2, en proposant des décors aussi vastes et détaillés que bourrés d'ennemis. Le gameplay a été remanié et les combos sont de mises, ainsi que la possibilité de pouvoir jouer plusieurs personnages à la fois, en tirant parti des forces et des faiblesses de chacun.
Et puis bon, un jeu dans lequel on peut faire plus de 1000 hits ne peut qu'être un bon jeu.
Un très bon point également pour l'OST, qui tape carrément dans le classique en collant à cette ambiance chevaleresque et héroïque. Pas mal de phases à dos de dragons en deviennent jouissives tant le joueur est sous le charme d'une telle cohérence graphismes/gameplay/ambiance sonore. Un modèle, à voir au moins une fois.
Une saga qui vaut vraiment le coup d'oeil, je conseille vivement à ceux qui peuvent en avoir l'occasion de se jeter dessus. Après y avoir goûté, on comprend que les
Drakengard connaissent un tel succès.