L’aube d’un nouveau jour
Tel un éclair foudroyant,
Tel un cheval galopant à brides abattues, crinière dans le vent,
Il me frappa dans la poitrine.
C’était sa doctrine,
Voir l’homme sous un autre angle,
Voir son espèce s’agrandir sous un nouveau jour.
Il m’attacha avec une sangle
Dans un endroit de chaleur tel un four.
Il me montra au loin,
Son envie de destin,
Un horizon nouveau,
Qui pour le décrire ne suffissent des mots.
Le soleil se couchait
Derrière la mer calme du soir, mer de la sérénité.
Il écrivit sur un tableau,
Incapable de décocher un mot :
Je pourrais enfin réaliser ton souhait,
Celui de voir apparaître une Terre où tout est parfait,
Je vais partir
Conquérir ton désir,
Celui que tu as toujours eu, te lever le matin et voir apparaître à ta fenêtre une tour,
Tour de la vision et des illusions,
Tour signifiant l’aube d’un nouveau jour.
Malheureusement il faut que je te quitte,
Car je suis le seul à réaliser ton rêve,
Réaliser ton souhait de trêve.
Je me débattis,
Avec l’envie de l’empêcher
De réaliser se souhait,
Que, au plus profond de moi, je ne voulais qu’il soit réalité.
J’enlevas les sangles et lui sauta dessus,
Voulant qu’il me rejoigne, au-dessus
De moi,
Sur la paroi du mur,
Son esprit étant enlevé,
Pour qu’il ne puisse plus penser.
J’avais forcé la nature,
J’avais demandé à ce que mon ombre s’échappe, pour qu’elle puisse me comprendre,
Avoir un ami pur.
Malheureusement on y peut rien,
La vie est comme elle vient,
La changer serait un tort,
La prendre à la légère serait la mort.
Je l’enfonçai dans mes entrailles,
Tout mon corps braille,
Encore,
De ce jour de désaccord,
Avec la vie et la mort,
Avec la nature,
Avec les verdures
De nos plaines
Lointaines.
L’aube d’un nouveau jour n’existera pas,
Encore heureux, il vaut mieux cela,
Que de se dire qu’il pourrait exister
Un autre monde bien parfait,
Mais qui n’existera jamais.
Qu'en pensez-vous, amis de la poésie, chers frères de notre langues, heureux d'être avec vous, que l'on puisse s'entendre, entre poètes amateurs et poètes à toutes heures ? ( ça m'énerve de faire des poèmes, maintenant je parles en rimes !

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