Ensorceleuse
O reine aux seins d'airain,
Maligne putain, catin d'un matin,
Dans l'horizon lointain
L'horizontale de tes reins
…
Ondule, marée de chair et de nerfs,
Berçant tes arrières.
O callipyge vénus délétère
Délaissée par les hommes d'hier
…
L'astre céleste brûle dans tes yeux,
Caressant ton corps de milles langues de feu.
Il te gerbe au visage depuis les cieux
T'exprimant ainsi le dégoût des dieux.
…
Mais l'homme, enchaîné par les fers
Rouges de tes amours, se perd dans ta chair
Et un baiser, volatile papillon d'air,
Long, passionné, incendiaire,
…
Vole, tel un volute de fumée animale
Issue de l'immonde charnier fatal
Et se pose sur ton sourire vertical
Dans un râle de tendresse bestiale

tags :
posted the 04/22/2006 at 03:26 PM by
imagine