
Malgré toutes les affaires, Hideo Kojima continue d'être reconnaissant envers Konami
A l'approche de Death Stranding, Hideo Kojima a lâché une nouvelle interview à Famitsu, où le plus intéressant va se situer dans les anecdotes après avoir Konami, et le fait que la renommée n'est pas toujours d'une grande aide pour rebondir efficacement. Pas totalement en tout cas.
« C'était il y a déjà trois ans et neuf mois, lorsque j'ai dû tout reprendre seul. A cette époque, j'avais 53 ans. C'est un âge où certains prennent leur retraite. Les membres de ma famille étaient contre l'idée de créer un nouveau studio. J'avais 53 ans, je n'avais pas l'argent nécessaire ni grand-chose d'autre. Il y avait juste moi, qui voulait faire un jeu en monde ouvert. »
Pour Kojima, les doutes quant à la réussite de son projet était simple : « [De mémoire] Il n'y a pas un seul concepteur de renommée mondiale qui a directement retrouver le succès en repartant à zéro. »
« J'ai dû aller dans plusieurs banques, mais je n'arrivais pas à emprunter d'argent. Ils disaient que même si j'étais connu, il n'y a aucune garantie derrière. C'est comme ça que fonctionne le Japon »
La chance va tomber au moment où il ne s'y attendait pas : un représentant de la plus grande banque du Japon était fan des jeux Kojima, et a accordé sa confiance pour le financement.
Le créateur ajoute que ce fut la même chose pour la recherche des locaux. Lui voulait un bel immeuble non pas pour le plaisir mais juste pour l'image et que cela puisse rassurer les maris et épouses de ses prochains employés. Et ce fut tout autant compliqué car au Japon, comme partout ailleurs, le secteur du JV est loin d'intéresser la totalité du grand public, faisant que de nombreux propriétaires demandaient « Mais c'est quoi Kojima Productions ? »
Et, décidément, c'est de nouveau un fan de ses productions qui lui a loué de nouveaux locaux, certes en dehors des plus beaux endroits, mais néanmoins suffisamment acceptable pour plaire au plus grand nombre.
« Si j'ai réussi à avoir tout cela, c'est donc grâce aux trente années passées chez Konami. Je continue d'être reconnaissant envers eux, et je ne pourrais nier ce lien. »
(Source : propos retranscris par Kotaku)
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posted the 10/10/2019 at 04:17 PM by
Gamekyo
Bah y en a plus d'un qui aurait sous-entendu "Bas les couilles, j'aurais réussi aussi bien ailleurs que chez eux."
Le mec de FEZ n'a eu aucune reconnaissance envers Microsoft (qui avait ses torts) pour avoir réussi à se faire connaître dans le monde des consoles. Dès que le vent a tourné, il est parti en faisant des doigts.
(et a aujourd'hui disparu
Je serai tenté de faire le parallèle avec un certain youtubeur mais bon, pas de polémique inutile...
Financement du studio, recherche du bâtiment, recrutement du personnel, développement du titre... etc.
Ce n'est plus un homme à ce stade, c'est un être supérieur.
C'est ce qui s'appelle peser le pour et le contre.
En tout cas dans une carrière.
S'il n'y avait pas eu Konami, qui se serait intéressé à Kojima aujourd'hui ? Sony en aurait t-il eu quelque chose à foutre de son équipe ?
Tu sais, c'est comme un jeu
Si une aventure est incroyable pendant 30h mais la fin pourrie, il va pas mériter 2/10.
53 ans à l'époque, probablement 56-57 aujourd'hui, il y a de forte chance que le prochain soit sont dernier^^
derno pas nécessairement. Hori a 65 piges et continue à bosser sur la licence Dragon Quest. Si il a toujours la motivation, il peut continuer à bosser encore un moment.
Au delà de la motivation, faut aussi et surtout qu'il ait la santé pour également.
xenofamicom l'intérêt de ton com, par apport à l'article?
Mais bon, être bon joueur et savoir être reconnaissant ne peut que l aider à évoluer.
zekk : c'était clairement une relation win-win, il serait peut être pas là ajd sans Konami et inversement
La question ne se pose même pas. Le statut de Konami a pris beaucoup de hauteur avec le succès de MGS sur PSone. Le trailer de MGS2 à l'e3 2000 et ses ventes l'ont démontrés.
Pour ce qui est de l'intérêt, ben ça parle de Kojima... tu voulais que je parle de quoi d'autres?
Konami risque de lui demander de ressusciter la saga Silent Hill
#pt_pas_de_rire
Il n'a pas dit "pas d'argent" mais "pas suffisamment".
S'il avait voulu faire un jeu indé, c'était bon.
Si tu veux rester dans le AAA avec une grosse équipe que tu vas devoir payer de ta poche, tu vas pas aller loin avec une poignée de million.
Et les banques, t'as beau avoir les sous que tu veux sur ton compte, ce qui les intéresse, c'est combien tu vas gagner plus tard pour les rembourser. Et ce qu'il fait comprendre, c'est que c'est pas parce que tu t'appelle Kojima qu'on te balancer un chèque avec un paquet de zéros alors que t'as même pas encore de locaux ni d'éditeur.
Mais la réalité est malheureusement bien différente, car Kojima à également fait n'importe quoi.
haha
N'oublies pas d'ajouter à tout cela les charges salariales (car ouais, l'employeur paye plus que ce que l'employé reçoit, comme chez nous), la location des locaux, l'achat de tout ce qui tient du matos dont la tonne de PC, les coûts du marketing, les contrats avec les acteurs, la technologie mo-cap...
ça grimpe très très vite
Qui plus est, tu dis 3 ans mais c'est 3 ans grâce à Sony qui a pu faire accélérer les choses en lui fournissant un moteur (celui de Guerilla) et toutes les aides logistiques pour le maîtriser.
Pi surtout.
Même quand t'as du pognon, faut le vouloir pour financer un AAA "de ta poche". Quand un développeur comme CD Projekt lance un AAA, c'est avec la trésorerie du studio. Pas le compte en banque du patron.
Après tout vient du fait que Kojima n'avait tout simplement pas envie à 53 ans de redémarrer avec de petits jeux indés le temps de rebondir. Il a voulu aller plus vite, et a pu un minimum profiter de son renom pour y arriver. Pas plus mal.