Du 23 au 27 octobre 2024, Paris Games Week a pris place au Parc des Expos de Porte de Versailles pour la 13e fois. Voici mon gros compte rendu de cette édition où j’y fus la soirée du mardi 22, le samedi 26, et le dimanche 27 jusqu’en début d’après-midi.
En réalité, ma PGW a démarré non pas en octobre, mais cinq mois plus tôt le 16 mai 2024. Où j’ai été convié dès 18h à la soirée de lancement au sein de l’Hôtel de Ville de Paris. Je n’avais jamais assisté à ce genre d’événement auparavant. Et c’était aussi ma première visite dans ce bâtiment très classe de l’intérieur.
Cette conférence de presse organisée par le SELL (Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs) et le SNJV (Syndicat National du Jeu Vidéo), a réuni les plus importants acteurs de cet événement. Dont James Rebours le président du SELL. Et Nicolas Vignolles le délégué général du SELL et directeur général de PGW.
Durant la première partie, ça débattait sur l’industrie du jeu vidéo en France. Quant à la seconde, elle déroulait un extrait du programme de cette édition. Avec l’annonce de l’ambassadeur officiel qui est nul autre que Samuel Etienne. Et l’arrivée du Break Dance à PGW. On a même eu droit à une presta en live.
Parmi les intervenants qui se sont succédé, Bertrand Amar, ex-chroniqueur et l’actuel directeur du pôle e-sport de Webedia. La cosplayeuse @celk4e. Et l’ancienne ministre de la Culture Fleur Pellerin.
Je tiens à remercier chaleureusement le service de presse du SELLpour l’invitation. Ainsi qu’à celui de PGW pour ma 7e accréditation en 13 éditions. Et qui m’aura permis de participer une nouvelle fois à la soirée avant-première du 22 octobre.
Soirée AVP – 22/10/2024
Une soirée où j’ai pu retrouver à nouveau énormément de personnes dans un cadre beaucoup plus tranquille que les jours ouvrés. Et qui passe toujours trop vite malgré qu’elle dure de 18h à 23h.
Chose qui me surprend moi-même, je n’ai touché à aucun jeu vidéo ce soir-là. Alors que l’occasion était idéale à cause de la population restreinte. Mais faut croire que j’ai préféré passer du temps avec les gens sur place.
D’ailleurs, cette édition aura rassemblé 188 000 visiteurs. C’est seulement 8000 de plus qu’en 2023 (ou +4%). Et même si c’est rassurant dans le sens où PGW attire toujours du monde et que la fréquentation ne baisse pas, je pense qu’on ne retrouvera plus jamais les chiffres d’avant 2020 qui plafonnaient à plus de 300k. Les annulations successives dues au COVID ont vraiment fait du mal à l’événement.
La blague PlayStation
Beaucoup à dire sur PlayStation et pas en positif. Mais il y a quand même eu une chose bien de leur part à PGW.
Cette chose étant l’incroyable mise en avant du jeu Astro Bot. Sorti le 6 septembre 2024 sur PS5, et qui aura conquis près 1,5 million de joueurs en deux mois. En son honneur, l’entièreté de la passerelle reliant le pavillon 1 et le 2.2 a été magnifiquement aménagée. Avec des fresques, pleins de petits Astro, une manette Dualsensegéante aux couleurs du jeu.
Et la pièce maîtresse de l’exposition, un diorama d’où s’élèvent une multitude d’Astro. Avec à leurs pieds toutes les consoles de salon de la firme. Et même les trophées des succès PlayStation. Dont le platine que je brandis et plus lourd qu’il ne le laisse paraître.
Et c’est tout. Car Astro Bot fut l’unique titre PlayStation jouable à cette édition de PGW. Au sein d’un petit stand en partenariat avec la Fnac qui lui a clairement volé la vedette. Et si vous pensez que je me trompe ou que j’ai raté un truc, je vous invite à voir le ce tweet.
Pour être honnête, j’ai vraiment cru à une blague en voyant ça. S’appeler PlayStation et avoir le culot de venir avec seulement un jeu, c’est franchement limite de leur part. Surtout quand on sait qu’à une époque pas si lointaine, c’était le plus grand stand parmi tous les constructeurs à PGW.
À noter que sur le plan de 2024, PlayStation est le seul à n’avoir ni de nom, ni de logo dans le pavillon 1.
Alors certes, PlayStation sur cette génération n’a pas eu énormément d’exclues propres à sa console, mais qu’est-ce qui les auraient empêché de proposer par exemple, le LEGO Horizon Adventures tout juste sorti ? Metal Gear Solid Delta : Snake Eater déjà jouable à Tokyo Game Show 2024 un mois avant ? Ou de montrer la PS5 Pro comme ce fut également le cas dans le salon japonais ? J’aimerais comprendre.
De toute manière, depuis le retour de PGW, j’ai l’impression que PlayStation ne se contente que du strict minimum pour jouer à leurs titres. Même s’ils se rattrapent au niveau des décors. Après ceux de God of War Ragnarök, et de Horizon Forbidden West (non jouables) en 2022. Ainsi que Marvel’s Spider-Man 2 l’année dernière (un des seuls jeux PlayStation testables).
Et il faut se rappeler que même Nintendo avait décidé de ne pas avoir de stand à PGW2016. Car la première Switch allait être révélée juste après l’édition. Si eux l’ont fait, alors pourquoi pas PlayStation s’ils n’ont visiblement rien de plus intéressant à montrer ? D’ailleurs, parlons de la firme au plombier.
La fin d’une ère pour Nintendo à PGW ?
Si j’ai intitulé ce paragraphe sur Nintendo de cette manière, c'est parce que je pense qu’il y a de fortes chances que ce soit la dernière fois que la Switch et ses jeux auront le monopole au sein du stand. Et il serait grand temps.
Dans mon article de PGW 2023, j’exprimais déjà ma lassitude quant au fait de revoir encore et toujours les mêmes jeuxmultijoueurs depuis pas mal d’années. Comme Super Smash Bros. Ultimate, Splatoon 3, et Mario Kart 8 Deluxe. Cependant, leur présence se comprend quand on sait qu’à eux trois, ces titres auront rassemblé près de 4000 personnes pour les tournois quotidiens. Dont 256 à la journée rien que pour Mario Kart.
J’ai d’ailleurs retenté ma chance pour ce dernier le samedi, et au bout de 1h30 d’attente. Ce qui est la plus longue file que j’ai jamais endurée pour participer à une compétition. Tout ça pour finir 3e de la seconde manche à 1 pt d’écart avec le deuxième. Si j’étais arrivé en tête, j’aurais pu intégrer le top 16 et être sélectionné aux phases finales du jour. Au lieu de ça, je me contenterai du top 30. Ce qui est franchement pas mal sur 256 joueurs.
Pour le reste, c’est pas chez Nintendo qu’il fallait trouver les plus grosses exclusivités. Puisque The Legend of Zelda : Echoes of Winsdom était déjà sorti un mois avant PGW le 26/09/2024.
Un des plus récents était Super Mario Party : Jamboree paru une semaine avant le salon le 17/10/2024. J’ai profité d’un des seuls photocalls du stand pour prendre la pose avec Mario et Luigi.
Deux jours avant le Mario Party, c’était Neva qui sortait le 15/10/2024 en version numérique. La suite spirituelle de Gris ( 2018 ), et que j’ai pu essayer sur Switch. Que dire à part que c’est magnifique autant visuellement que musicalement. Avec une patte graphique moins « épurée » et « circulaire » que son prédécesseur, mais qui va à l’essentiel et joue sur les effets de profondeur. Rendant certains panoramas somptueux.
La démo en elle-même, ne montre pas énormément de choses des mécaniques du titre. Puisqu’on y passe le plus clair du temps à avancer et donner des instructions (et des papouilles) à notre petit loup blanc qui donne son nom au jeu. Un peu comme un certain Trico dans The Last Guardian où il fallait souvent batailler pour lui faire faire ce qu’on voulait. Quoi qu’il en soit, je me ferais mon avis définitif lorsque je me serais procuré la version physique le 14 mars prochain.
Tout ça pour dire que Nintendo à PGW, ça reste sympa. Même si ça a du mal à se renouveler. Que les spots photo sont moins attrayants qu’avant. Et que les goodies s’y font de plus en plus rares avec à nouveau l’absence du stand My Nintendo. Pourvu que la future génération donne un coup de peps à tout ça.
Bravo et surtout, merci au staff de la team Au Delà du Virtuel. Qui une fois encore, à géré l’orga générale et les animations. J’ai du mal à imaginer une PGW (ou Japan Expo) sans eux.
Xbox la valeur sûre
S’il y a un constructeur qui ne déçoit rarement en convention en France comme ailleurs, c’est bien Xbox. Cette année, la firme de Redmond avait un des plus grands stands du salon avec Nintendo. Et aussi l’un des plus riches en jeux, et en décors dont la plupart viennent tout droit de Gamescom 2024.
À commencer par l’inévitable Call of Duty. Qui, avec son Black Ops 6 sorti le 25 octobre en plein PGW, est le premier opus de la série après le rachat d’Activision Blizzard qui a été conclu l’année dernière pour 75,4 milliards de dollars.
Autre jeu phare du stand, Life Is Strange: Double Exposure (29/10/2024).
À défaut de pouvoir y jouer, on a eu un sympathique décor pour Indiana Jones et le Cercle ancien (06/12/2024). Où j’ai pu incarner Indy le temps d’une photo et avec tout son attirail d’archéologue. Veste, chapeau, et fouet.
Non loin de là, j’ai déployé les ailes d’Ithélia au photobooth de The Elder Scrolls Online : Gold Road (18/06/2024). Des ailes fabriquées de toutes pièces par la cosplayeuse @sakuraflorr et qui en a fait un making of.
Certainement la plus grosse exclusivité du stand et probablement de PGW. The First Berserker: Khazan qui n’a toujours pas de date de sortie à l’heure actuelle.
Et je ne pouvais pas terminer ce tour chez Xbox sans passer par son boss final. L’incroyable statue du Doom Slayer de Doom: the Dark Ages (2025). On dirait pas sur les photos prises avec le mode « grand angle » de mon smartphone, mais elle est réellement colossale. Au moins 6-7 mètres au garrot à vue d’œil. Et elle voyage pas mal car déjà présente à Gamescom 2024 en août, et plus récemment à Lucca Comics & Games en Italie.
SEGA, c’est moins fort qu’en 2023
Pas un grand espace pour SEGA comme ce fut le cas l’année dernière pour Sonic Superstars. Ça aurait été l’occasion de marquer le coup avec Sonic X Shadow Generations qui est sorti le jour même de la soirée AVP le 22 octobre.
Les autres jeux du stand étant Two Point Museum (27/02/2025). Et Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii (21/02/2025). Aux côtés de Let’s Sing 2025 (05/11/2024) qui était davantage du côté de l’éditeur PLAION.
Ubisoft, fournisseur officiel d’escape game
Pas grand-chose à se mettre sous la dent chez Ubisoft. Puisque les seuls jeux testables furent Star Wars Outlaws (27/08/2024) et Just Dance 2025 (15/10/2025) sur scène avec @thefairydina. Le reste des activités se résumaient à des escape game sur Assassin’s Creed Shadows (11/02/2025) et Rainbow Six Siege que je n’ai pas faits.
De base, je n’ai rien contre ça bien au contraire. C’est très sympa en groupe et je recommande chaudement l’expérience. Mais pas à PGW selon moi. Si c’est pour poireauter 2h en moyenne pour une session de 10 minutes grand maximum, autant aller dans des salles dédiées. Même si je conçois qu’un tel escape game n’existe pas ailleurs. Et qu’en plus, on pouvait y récupérer des produits exclusifs.
Bandai Namco la force tranquille
Cette année encore, le stand de Bandai Namco fut bien vaste. Avec Dragon Ball: Sparking! Zero (07/10/2024), Unknown9 : Awakening (18/10/2024), et Little Nightmares III annoncé pour l’année prochaine. Et que j’ai pu tester.
Bien que je les connais de visu, je n’ai pas joué aux deux précédents opus sortis respectivement en 2017 et 2021. Et développés tous les deux par Tarsier Studios. Mais ce que je peux déjà dire de ce 3e volet par Supermassive Games, c’est que l’atmosphère oppressante et glauque est toujours au rendez-vous. Surtout durant les séquences d’échappatoire où l’on doit fuir ou se cacher de créatures hors normes en arrière plan.
Et comme dans le 2, cet opus propose aussi le coop. Avec un partenaire qui peut soit être contrôlé par l’IA, soit par un autre joueur. Mais la démo de PGW ne permettait pas cette seconde option. Il faudra donc avancer ensemble et résoudre les différentes énigmes en tirant parti des capacités de chacun. L’un avec l’arc pouvant activer des mécanismes à distance, et l’autre équipé d’une grosse clé à molette multifonctions.
Capcom Wilds
Chez Capcom, difficile de rater Monster Hunter Wilds (28/02/2025) que j’ai pu tester. Avec sa scène, et son petit décor intégrant une statue de la nouvelle monture le Seikret. Mais que l’on ne pouvait pas enfourcher.
La dernière fois que j’ai joué à un MH remonte à PGW 2017 sur l’opus World. Et avant lui, Monster Hunter Tri sur Wii en 2008 que j’avais à peine survolé. En tout cas ce nouvel opus à l’air d’être dans la continuité de son prédécesseur qui avait donné un second souffle à la franchise. Et l’aura propulsé avec plus de 25 millions d’exemplaires en 7 ans.
On se retrouve à nouveau dans un monde ouvert que l’on découvrira d’entrée de jeu. Durant une sympathique séquence de course-poursuite à dos de Seikret. Ce qui m’amène à dire d’abord que le scénario semble prendre une place plus centrale qu’à l’accoutumée. Et que sans être une claque, le jeu est plutôt joli. Même si j’ai vu des vidéos inquiétantes de la bêta ouverte du 1er au 4 novembre. Avec des modèles de créatures et de personnages qui ont facilement 3 générations de retard. Mais les développeurs ont assuré que ça sera fixé d’ici sa sortie en février prochain.
Cet épisode essaie de brasser un plus large public et ça se sent. Avec la présence de nombreux tutoriels in-game, et des suggestions d’armes et d’équipement en fonction de notre style de jeu. Évitant aux néophytes comme moi de se perdre dans l’inventaire à ne pas savoir quoi prendre face à tel monstre.
En parlant d’eux, les affrontements sont plutôt bien foutus avec un pattern varié. Il faudra bien observer leurs mouvements afin de riposter en conséquence et déceler leurs points faibles pour en finir au plus vite. Chose qui dépendra aussi du type d’armes en notre possession. En faisant toujours attention à ce qu’elles ne soient pas trop émoussées en plein combat.
PLAION et ses décors authentiques
Pas besoin de DeLorean pour remonter dans le temps. Puisque Kingdom Come: Deliverance II (11/02/2025) l’a fait pour nous dans un décor médiéval qui intégrait même un pilori.
Autre ambiance, et quoi de plus approprié qu’une ferme et des bottes de foin comme environnement pour Farming Simulator 25 ? Il ne manquait qu’une seule chose pour que ce stand soit parfait, un immense tracteur comme à Gamescom.
Fnac Games Week
Bien que Fnac avait une programmation assez soutenue lors de cette édition, ce fut moins intéressant qu’en 2023 pour moi. Où les deux événements phares sur la scène PGWdu pavillon 3 furent l’émission StreamVF presentée par @donaldreignoux et avec les doubleurs français du jeu Marvel’s Spider-Man 2. Ainsi que le concours cosplay PGW Cosplay Championship.
La seule activité que j’ai faite chez eux fut de mater une session de League of Legends le samedi matin. Animé par le streamer Lutti et aux côtés de l’ami @seryrobin. D’ailleurs, en parlant du jeu de Riot Games.
Scène PGW – Worlds League of Legends
Le dimanche 27 octobre à 14h, la seconde demi-finale de la compétition e-sport des Worlds de League of Legends, fut retransmise en direct sur la grande scène PGW dans le hall 3. Transformant l’endroit en une arène virtuelle de 2000 places assises.
L’initiative est à saluer, malgré le fait que je n’ai pas pu y assister. Car l’après-midi du même jour, je devais me rendre au concert Naruto Shippuden Symphonic Experience au Dôme de Paris juste à côté du Parc des Expos.
Fast Close Combat (FCC)
À l’emplacement où se situait la zone Esports Virtual Arenas (EVA) au fond du pavillon 1, une nouvelle activité semble l’avoir remplacé. Le Fast Close Combat (combat rapproché rapide). Un dérivé du Paintball et de l’Airsoft, où les participants se livrent à des duels en 1 v 1. Équipés d’armes de poing tirant des projectiles à air comprimé.
Ci-dessus un extrait d’un des matchs officiels pour vous donner une idée. Et ça à l’air beaucoup plus technique et sportif que les disciplines de la même famille. Pour le moment, il n’existe qu’une seule arène dans la commune de Sancé en Saône-et-Loire. À voir dans le futur si ça se développera autant qu’EVA en son temps.
Les stands inattendus
Dans la catégorie des "stands que je ne m’attendais pas à voir à PGW" , j’embraye avec une boutique des Jeux Olympiques Paris 2024. Vendant des produits dérivés à des prix assez abordables pour le coup. Bien plus qu’avant, et pendant la compétition. Ça se sent qu’ils essayent encore d’écouler des stocks suite aux braderies.
Encore aujourd’hui, j’essaie de comprendre ce qui justifiait la présence de la Tesla Cybertruck à PGW. Autant au Mondial de l’Auto de Paris où elle était déjà exposée la semaine d’avant, c’est plus pertinent. Mais quel rapport avec les jeux vidéo mis à part que cette bagnole possède autant de polygones que dans un jeu N64? Ceci dit, force est de reconnaître que le coup de pub a été réussi. Puisque ce bolide atypique a attiré beaucoup de curieux. Dont des DJ, et même des cosplayers.
Jeux Made in France / Microids
Comme chaque année, l’espace Jeux Made in France proposait une flopée de titres de la scène indépendante et triple A française. Et avec des conférences quotidiennes animées par des habitués tels que Hiuuugs, Shakaam, et d’autres streamers.
Parmi eux, Big Helmet Heroes (Exalted Studio / Plug In Digital) et son joli espace. Warhammer 40 000 : Space Marine II (Saber Interactive / Focus Entertainment) également jouable chez Xbox. Mon petit coup de cœur du stand Cryptical Path (Old Skull Games / Game Seer). Le magnifique Symphonia (Sunny Peak / Headup).
Chez Microids qui n’était pas bien loin, on y retrouvait l’intriguant, mais très beau Les Fourmis (Tower Five). Flint : Treasure of Oblivion (Savage Level). Little Big Adventure – Twinsen’s Quest ([2.21]). Space Adventure Cobra – The Awakening (Magic Pockets) avec une statue du héros éponyme. Le dernier-né des « petits êtres bleus » Les Schtroumpfs : L’épopée des Rêves (Ocellus Studio).
Et bien d’autres, visibles dans ma vidéo de mon petit tour de cet espace.
Japan Expo Games Week ?
C’est quand même fou de se dire qu’une zone dédiée aux mangas, soit plus grande qu’une bonne partie des stands de jeux vidéo à PGW. La zone en question étant le Quartier Manga de Mangas.io de 400m². Connu des dernières Japan Expo qui a même ramené son Luffy Géant, et succédant au village de Konoha de l’année passée ayant déjà une surface respectable. Dedans, on y retrouvait des éditeurs tels que Glénat, Mahô Éditions, Shiba Edition et Nazca Éditions.
Artistes
Ce n’est pas à PGW qu’on y retrouve le plus d’illustrateurs et de jeunes créateurs. Mais il y a quand même de belles choses à y voir. Notamment l’expo du collectif @therealarttitudequi hélas, était beaucoup plus petite qu’auparavant. Puisqu’au lieu d’un carré entier, leurs œuvres ne tenaient que sur un seul mur dans le pavillon 2.2.
Dans le pavillon 1, l’un des rares à avoir son propre stand fut @_grimartist_.
Une fresque pour du dessin libre et où j’ai laissé ma trace. Cherchez un Mario.
Et dans le pavillon 3 juste en face de la scène PGW, @pikanoa_ et d’autres artistes ont embelli tout un espace aux couleurs de la série Arcane.
Cosplay
Cette année, l’asso @imagin.con à qui l’on doit les salons Japan Party et Le Salon Fantastique, n’a pas renouvelé sa présence à PGW. Et ça s’est senti par le fait qu’aucun événement majeur lié au cosplay n’a eu lieu sur place. Même pas un concours à l’image du PGW Cosplay Championship que j’ai déjà mentionné plus haut.
Cependant, on peut dire merci à @lovecraft_asso et @epic_asso qui ont érigé un espace phénoménal au sein du village cosplay. Avec une quantité folle de costumes, de props, de répliques. Et même une boulangerie avec des baguettes et viennoiseries plus vraies que nature par @cosmesven.
Sur place, j’ai fait mon tout premier atelier cosplay en binôme avec @just.micka. Le cours d’une heure et demie donné par @sadalsund.cosplay, fut une initiation au Worbla. Un matériau très utilisé pour les costumes, et malléable à souhait s’il est bien chauffé. L’objectif fut de recréer un casque de Valkyrie. Ce que je n’ai pas pu complètement finir même si le résultat final me convient.
Je n’ai rarement vu autant de cosplays de LoLqu’à cette PGW. Chose guère étonnante avec la seconde et dernière saison de la série Arcane qui vient de se lancer. Et les Worlds au même moment.
Et pour finir là-dessus, les photos prises par @ParisGamesWeek du rassemblement cosplay le samedi dans le hall 2.2.
Pactole
Petit pactole cette année. Avec un poster recto verso de Monster Hunter Wilds. Et des autocollants offerts après une session sur son stand.
Et dans la zone business VIP (où j’ai retrouvé totalement par hasard l’ami blogueur @ma_vie_de_geek et sa compagne), j’ai pu chopper un exemplaire du Jeux Vidéo Magazine spécial PGW. Et deux de Multimédia à la Une.
Conclusion
Ce fut une édition en demi-teinte me concernant. Loin d’être incroyable en termes de jeux vidéos avec un nombre assez restreint de véritables exclusivités (chose que j’ai l’impression de répéter chaque année). Ainsi qu’une sérieuse régression chez certains gros constructeurs qui nous ont habitués à bien mieux que ça en termes de stands et de contenu. Je trouve que ça manquait aussi de noms comme Square Enix, et Konami qui aurait pu présenter le Metal Gear Solid Delta : Snake Eater, ou le Remake de Silent Hill 2.
Mais tout n’est pas à jeter. Je retiendrai les décors qui n’ont jamais été aussi éblouissants et variés que cette année. Qu’il s’agisse du couloir Astro Bot, Xbox et son gigantesque Doom Slayer, le village cosplay, l’espace de Riot Games, le quartier manga, et ainsi de suite. Et heureusement que les jeux indés étaient là pour rattraper le coup chez Made in France et ailleurs.
Je n’aurais probablement pas été autant mitigé sans ma virée au Tokyo Game Show 2024 en septembre. Et autant dire que le salon japonais éclate PGW sur presque tous les points. Que ce soit en termes de jeux et d’exclusivités, de diversité, d’organisation, et surtout de respect. En revanche, ce n’est pas l’évènement le plus accessible. La principale raison étant la barrière de la langue qui nécessite une bonne débrouille de l’anglais. Et surtout que le Japon, c’est pas la porte à côté non plus. Sans parler du coût du voyage pour aller là-bas.
Malgré tout, j’ai quand même passé un bon moment. Que ce soit durant la soirée avant-première, et le week-end. Toujours un plaisir de revoir et rencontrer autant de têtes et souvent à l’improviste. Et très content d’avoir pu inviter des amis à moi. Mes salutations à toutes et à tous.
Ce fut ma 13e PGW d’affilée. Un salon que j’ai connu à ses tous débuts et que j’ai vu grandir en même temps que moi. Mais plus le temps passe, plus je prends de l’âge, et moins j’y trouve mon compte. Et bien que ma flamme ne soit pas encore consumée, disons qu’elle est plus proche d’une bougie que d’un brasier. En espérant que les futures éditions la raviveront davantage.