Troisième partie de mon voyage au Japon en comptant mon compte-rendu du Tokyo Game Show 2024. Voici le récit de mon séjour du 27 au 29 septembre 2024, au sein de la troisième plus grande ville du pays (derrière Yokohama et Tokyo) j’ai nommé Osaka. En vous souhaitant une agréable lecture !
Le
vendredi 27 septembre, je prends pour la toute première fois le
Shinkansen à la gare de Tokyo en direction d’Osaka qu’il relie en 2h30. Et en tant qu’habitué des
TGV Ouigo, inOui, Eurostar et consorts, je peux affirmer que le Shinkansen, c’est un autre monde.
D’abord en termes
d’organisation où c’est quasi militaire. Avec des
marquages au sol qui indiquent où il faut se placer sur le quai pour rentrer en file indienne dans les différentes voitures. Un embarquement qui dure 5 minutes grand maximum. Et ce, qu’importe si l’on se trouve à un terminus ou une station intermédiaire. Alors qu’en
France, les portes s’ouvrent
20 à 30 minutes avant le départ. Et malgré ce timing serré,
les trains partiront toujours à l’heure. Encore aujourd’hui, je n’arrive pas à concevoir comment c’est possible sans qu’il y ait le moindre retard.
Chose assez maligne concernant le Shinkansen,
leurs sièges seront systématiquement dans la direction de la marche. Dès leur arrivée en gare, des agents seront chargés de réorienter dans le cas où il repartirait dans l’autre sens. Autant que je le sache, on n’a pas ça chez nous.
Une fois à l’intérieur, c’est assez
spacieux. Du moins, pour le type de train que j’ai pris. Le couloir central est large et la circulation y est aisée. En revanche, il
n’y a qu’un seul étage comme dans nos Ouigo.
Et il faut savoir qu’il existe
deux catégories de billets pour les Shinkansen. D’abord les «
réservés« , qui garantissent
une place assise. Une
prise électrique. Et le droit d’amener des
bagages volumineux (entre 160 cm et 250 cm). Des emplacements derrière certains sièges, ainsi que des compartiments spécifiques entre les voitures, permettent de les stocker. Et pour les «
non réservés« , le passager
ne bénéficiera pas des options suscitées. Et aura de grandes chances de rester debout durant tout le trajet.
Arrivée à Osaka


Vers 14h, j’arrive à la gare d’Osaka. Et première chose qui me frappe de plein fouet,
la chaleur étouffante. Il faisait déjà chaud et lourd à Tokyo, mais ici c’est encore pire. Avec
des températures oscillant entre 30 et 35°C. L’été était loin d’être fini au Japon à cette période visiblement.
J’effectue mon check-in à mon deuxième hébergement. Un hôtel plus classique cette fois. Le
Tabist Hotel Asiato Namba qui, très franchement, était
le moins bien de tous. La principale raison étant la petite taille de la chambre où il y avait juste assez de place pour les deux lits jumeaux (j’ai dû poser ma valise sur l’une d’elles). Et surtout,
la salle de bain qui n’était pas adaptée à mon mètre 80. À 5 cm près, ma tête touchait le plafond. Et j’avais du mal à rentrer dans la baignoire à cause de mon gabarit.
Il y avait quand même un bon point avec cet hôtel,
son emplacement. Au plus près du centre-ville et des allées commerçantes. Ce qui m’amène à dire qu’Osaka, et tout particulièrement le secteur de
Dotonbori, ça vit et
ça grouille de monde jusqu’à tard la nuit. J’ai même l’impression que c’est encore plus touristique que certains des plus gros quartiers de Tokyo.
Godzilla Store Osaka


J’ai appris après mon séjour qu’il en existait un autre à Tokyo dans le quartier de
Shinjuku. Mais de base, je visais le
Godzilla Store d’Osaka. Qui fut bien sympathique malgré sa petite taille. À commencer par une imposante
statue du Roi des Monstres prête à atomiser les éventuels fauteurs de troubles.
Dedans, pas mal de produits dérivés issus des différents films de la
Toho.
Comme des figurines, porte-clés, et
même une
version Hamtaro de la créature. J’en ai profité pour faire quelques achats, dont le
Blu-Ray dernier long métrage en date qu’est
Godzilla Minus One. Un très bon film dont
j’ai déjà parlé l’année passée. Il m’a coûté
6050¥ (37€), et est
intégralement en japonais jusqu’à ses sous-titres. Sa sortie en France est prévue le
4 décembre prochain. Soit quasiment 1 an jour pour jour après
sa première projection dans une poignée de salles
Pathé les
7 et 8 décembre 2023.
Un autre
Capcom Store avec ce qui semble être des
masques de nuit reprenant le faciès des combattants. J’aime l’idée.
Un
LEGO Store avec une reproduction de la tour
Tsutenkaku, et du
quartier de Dotonbori dont on va parler de suite.
Dotonbori

Durant mon voyage au Japon, je me suis pris quelques
claques visuelles. La première fut
Shinjuku à Tokyo. La seconde,
les quais de Dotonbori. Qui, malgré le monde présent, est de toute beauté. Surtout la nuit tombée.
Sur le moment, j’avais vraiment l’impression d’être dans un
décor de film ou dans les
jeux Yakuza qui s’en inspirent allègrement. La grande classe.
Jour 7 : Universal Studios Japan : Super Nintendo World

Le
samedi 28 septembre, je suis allé au parc d’attractions
Universal Studios Japan à Osaka. Le second que j’aurais fait après
le parc américain d’Orlando en 2016. La raison qui a motivé ma venue étant bien évidemment le
Super Nintendo World que je tenais absolument à visiter. Et qui aura droit à son article dédié dans les jours à venir.
Nintendo Store Osaka


Le soir après le parc, j’ai remis une couche sur Nintendo avec
mon second passage dans une boutique de la firme qu’est celui d’
Osaka. Situé au
13e étage (sur 16) du magasin
Daimaru du quartier. Je l’ai trouvé moins attrayant que celui de Tokyo (d’où le peu de photos). Et avec moins de produits qui m’intéressaient.
Mes seuls achats furent un second
Gachapon avec les boutons de la manette de la N64, et la boite japonaise (mais avec le jeu traduit en français) de
The Legend of Zelda : Echoes of Winsdom qui venait de sortir.
J'ai oublié d'en parler lors de mon article sur Tokyo. Mais pour comparer avec le
Nintendo New York Store où j'ai pu être en 2016, ce dernier était sensiblement plus grand que les boutiques japonaises. Avec à l’époque une superficie de
930m², et réparti sur
deux étages. Et en plus des produits dérivés classiques au rez-de-chaussée, on pouvait y trouver une petite
exposition des anciennes consoles jusqu’à la
Wii U et
3DS.
Jour 8 : Château d’Osaka, Shinsekai, Abeno Harukas
Château d’Osaka


Le
dimanche 29 septembre fut une journée nettement moins physique que la veille, mais pas moins enrichissante. Avec d’abord la visite du splendide
Château d’Osaka.
Les photos furent interdites dans la plupart des étages. Mais en gros, le musée nous montrait à quoi ressemblait cette forteresse à ses débuts au
XVIe siècle jusqu’à aujourd’hui. Son
rôle lors des différents conflits ayant secoué le Japon durant cette ère. Les multiples
familles qui se sont succédé. Des reconstitutions de
tenues d’époques et de
katanas. Et ainsi de suite.
La visite se terminant par un
rooftop assez étroit et gorgé de monde. Mais qui nous donnait une sympathique vue sur Osaka. D’ailleurs, sur cette photo se trouvent deux éléments dont je vais parler de suite.
Le premier élément était la
Tsutenkaku au cœur de
Shinsekai (Nouveau Monde). Un autre quartier phare de la ville, et que je trouve particulièrement stylé. Surtout avec sa tour que je n’ai pas escaladé, mais brillant de mille feux la nuit.
Abeno Harukas


Et le second élément observable depuis le château d’Osaka est l’
Abeno Harukas. Gratte-ciel de
300 mètres de haut, et le point culminant de la ville (qui est même visible depuis Kyoto). Il possède un rooftop payant dans ses derniers étages, que
j’avais essayé d’atteindre avant le coucher du Soleil, mais en vain. Mais ça ne m’aura pas fait déprécier la vue sur Osaka de nuit qui est également une très grande ville. Moins que Tokyo certes, mais toujours plus que notre capitale.
De là haut, la
tour Tsutenkaku à l’air d’une miniature.
Et c’est ainsi que s’achèvent mes trois jours à Osaka. Même si je n’en ai pas encore fini avec cette ville. Puisqu’avant d’aborder
Kyoto, le prochain article sera dédié à
Universal Studios Japan et son
Super Nintendo World. À suivre…
