Salut Gamekyo !
Je suis de retour, pour vous jouer un… non pas la peine, je crois que vous connaissez tous la suite

Vous avez l’habitude maintenant, c’est donc parti cette fois-ci pour une nouvelle découverte de RPG bien nippons !
Black/Matrix 00
Titre original : Black/Matrix OO
Consoles : Playstation
Développé & édité par : Flight Plan ; NEC InterChannel
Sorti en : 2004
Si Flight Plan est surtout connu pour sa grande série des Summon Night (dont j’ai abordé les spin-off Swordcraft Story la dernière fois), ils ont aussi fait leur réputation grâce à une autre série, celle des Black Matrix, sans changer de style de prédilection puisqu’on reste dans le T-RPG façon FF Tactics/Tactics Ogre. Et si la première se veut plutôt gentille, la seconde serait son pendant dark, avec un univers et des thèmes plus sombres qu’à l’accoutumée.
Quand à la chronologie de la série, c’est un peu compliqué : le premier Black Matrix sort sur Saturn en 1998, et connaîtra deux versions améliorées sur Dreamcast en 1999 puis Playstation en 2000. Pourquoi dans cet ordre, ne me demandez pas.
Viens ensuite Black Matrix II sorti en 2002 sur Playstation 2, suite du premier qui se situe dans un univers différent mais tout de même similaire ; et quelques mois après Black Matrix Zero en août 2002 sur GBA, qui lui sera une préquelle du premier.
Quand à Black Matrix 00, c’est apparemment une version revisitée de BM Zero, avec diverses modifications de gameplay et ajouts de scènes supplémentaires (plus le doublage, évidemment), qui sortira en 2004 sur… Playstation première du nom (oui je sais, c’est pas logique, mais c’est pas à moi qu’il faut dire ça hein), faisant de lui le tout dernier jeu sorti sur la console.
Sans être au courant le moins du monde de tout ça, c’est cette dernière version que je choisis pour commencer la série. Ouais, moi non plus je suis pas logique.
En effet, je ne connaissais pas trop la série si ce n’est de loin, à force d’entendre son nom en fouillant dans les licences de RPG. Après l’avoir terminé, je ne saurais dire si Black Matrix 00 est le meilleur pour se mettre dans la série, non pas pour comprendre le scénario, les jeux ayant des histoires distinctes, mais parce qu'il ne fait pas grand-chose pour se montrer accessible.
Le jeu est plutôt beau, mais ça ne se voit pas ici, car je n’arrive pas à trouver de screens de bonne qualité :’(
Alors certes, les premières choses que l’on voit, c’est que le jeu est visuellement magnifique avec une belle 2D fort sympathique, des super-attaques qui en jettent, et même une cinématique d’intro en 3D pas trop mal fichue. Il n’y a malheureusement pas grand-chose d’autre pour nous impressionner, le jeu étant essentiellement composé de paysages fixes, que ce soit pour combattre ou pour les discussions, fort nombreuses, où malheureusement tout ce qui aurait pu faire objet de mise en scène ne sera raconté qu’en hors-champ. Le jeu fait pourtant 2 CD, mais c’est visiblement pour contenir la grande quantité de fichiers de voix, puisque tous les dialogues principaux sont doublés. Bref, ça reste malheureusement un jeu fait avec peu de moyens, ça se sent et c’est bien triste pour un jeu qui sort tout de même 2 ans avant la PS3…
Heureusement, les créateurs du jeu ont tout de même su mettre en place l’ambiance sombre que requérait leur univers, au travers de la direction artistique soignée et inquiétante, et surtout la bande-son étrange, mélancolique et oppressante (et un peu agaçante aussi, parfois). Ajoutez à cela des mini-jeux rigolos et bien fichus mais horriblement difficiles, ainsi qu’une bonne replay value avec un genre de new game + et surtout 6 fins différentes, et on a là un jeu qui saura attirer les fans du genre. Malgré tout, le jeu sait donc se montrer attrayant.
Non, si le jeu n’est pas accessible, c’est sur tout ce qui concerne le gameplay et la maniabilité.
En soi, les mécaniques de jeu sont connues pour toute personne ayant déjà joué à un Tactics dans sa vie : on se bat sur un plan en 3D isométrique, déplaçant nos personnages de case en case, en essayant de gérer la hauteur ou le positionnement par rapport à l’ennemi, qui peuvent influencer les dégâts et la précision. Il y a bien quelques différences comme le fait que l’on puisse à tout moment passer chacun de ses personnages en position de défense ou de contre-attaque ou le fait que l’expérience se distribue en fin de bataille, mais dans ses mécaniques de bases, on est en terrain connu.
En revanche, sur ses rares particularités, il n’y a rien d’expliqué, et c’est au joueur de se démerder tout seul, sans explication. Et franchement, si vous arrivez à comprendre quoique ce soit sans avoir recours à un guide (ce que j’ai été contraint de faire), la notice n’étant pas plus explicite sur les mécaniques de jeu, je vous tire mon chapeau.
Déjà, contrairement aux classiques du genre où les personnages ne peuvent qu’avancer puis attaquer (ou autre action), ici le jeu considère que chaque personnage à deux actions possibles (avancer, attaquer, lancer un sort, un objet), que vous pouvez faire dans l’ordre de votre choix. On n’est donc pas obligé de se déplacer, on peut par exemple attaquer puis utiliser un objet. Ça, le jeu ne le dis pas, et on le découvre au hasard alors que ça aurait pu être utile en début de jeu.
Autre mécanique inexpliquée, le biorythme des personnages qui octroie des bonus (et apparemment la possibilité d’utiliser des techniques spéciales, mais je n’ai jamais su de quoi il s’agissait) à certaines « heures », l’horloge avançant à chaque action effectuée par vous ou par l’ennemi.
Mais il y a pire : à peu près chaque personnage peut équiper deux compétences de soutien et surtout des artefacts appelées « Pain Ring », qui correspondent grosso modo aux magies. On ne peut utiliser une magie que tant que le Pain Ring est équipé, mais en les utilisant plusieurs fois on peut finalement les apprendre définitivement, et il suffit alors d’équiper la magie à la place d’une compétence de soutien pour l’utiliser à loisir sans avoir besoin du Pain Ring associé. Et ne vous trompez pas, pour lancer les magies il faudra aller dans le menu « spécial » puis « skills », car vous trouverez aussi des actions dans le menu « ring » sauf que si vous les utilisez… il ne se passe rien. Et vous pourriez faire tout le jeu sans comprendre à quoi ça sert.
Car le gros du morceau, c’est qu’il existe des Pain Ring spéciaux (très rares, il y en a une dizaine dans le jeu), qui au lieu de magies font office « d’invocations ». Il faut pour cela incanter dans un premier temps avec un personnage via le menu « ring », ce qui lui coûtera ses deux actions (il ne faut donc pas avoir bougé ou fait quoique ce soit) et créera une marque qui va disparaître au bout d’un certain temps (symbolisés par les CT, encore un truc pas expliqué). Une fois cela fait, il faut alors que le même personnage (au tour suivant du coup, puisqu’il ne peut plus bouger) ou un autre personnage utilise un autre Pain Ring parmi une sélection restreinte de ceux que l’on peut combiner à l’invocation concernée, pour soit lancer l’invocation et espérer faire des dégâts, soit lancer une magie avec un effet boosté.
Ça a l’air compliqué, croyez-moi ça l’est, et ça l’est encore plus quand rien n’est expliqué ou indiqué par le jeu. Déjà, on ne s’attend pas à ce qu’une invocation coûte deux actions, donc même si on fait la bonne action avec le bon Pain Ring, il ne se passera rien si vous avez fait une autre action avant, ce qui est plus que probable si vous n’étiez pas au courant. Et même si vous avez par hasard réussi à lancer l’incantation, il faut des combinaisons précises de Pain Ring pour réussir les invocations, et ces combinaisons ne sont mentionnées nulle part, seule la description des Pain Ring dans le menu donnant de vagues indices. Ajoutez à ça que chaque Pain Ring d’incantation ne peut être lancé que par certains personnages (ce qui n’est indiqué encore une fois nulle part), et vous êtes certain de passer complètement à côté de cette feature qui fait pourtant toute l’originalité du jeu. C’est quand même dingue d’en arriver là, surtout que je le redis, la notice du jeu elle-même ne mentionne apparemment pas ce système, ou de manière très floue.
Et le pire finalement, c’est que les invocations sont tellement lourdingues à utiliser et si peu efficaces (à part une, la seule qui permet de toucher tous les ennemis à l’écran) qu’on finit par les abandonner au profit des attaques de base. Et au final, les combats se résument presque à avancer vers l’ennemi et frapper, car la magie autant que les objets se révèlent eux aussi rarement efficaces.
S’ajoute à cela tout un tas de détails frustrants (la gestion de la portée et de la hauteur souvent illogique pour le joueur, les ennemis qui esquivent bien trop souvent les coups…) couplés à une difficulté relevée (peu d’options de soins, des ennemis qui font bien mal...) qui achèvent de rendre le jeu très peu accessible.
Rassurez-vous, peu accessible ne signifie pas infaisable, il faut juste s’armer d’un peu de patience pour les combats (je l’admet, je ne l’ai pas toujours eue...), mais en persévérant le jeu se fait sans trop de problème, et vous dévoilera alors son aspect le plus important : son scénario. Et vu que les dialogues façon visual novel constituent près de la moitié du temps passé sur le jeu (plus de 40h pour ma part, en incluant mes nombreux game over et retry…), il a intérêt à être intéressant.
Même les mini-jeux sont hardcore ! Mais au moins, ils sont funs à jouer et originaux.
Reprenons : Le monde de Black Matrix est donc un monde assez sombre, avec une forte inspiration des mythes chrétiens. Il y a essentiellement 3 races : les anges, les démons, et les humains. La vie des humains est gérée par l’Église, elle-même principalement gérée par les anges, et les démons eux sont en dehors de ça et vivent selon leurs propres lois. Pour autant, ça ne veut pas dire qu’ils s’en prennent aux humains même par plaisir, à l’exception de ceux qui ont contracté une maladie qui les rend « fous » et assoiffés de sang, et surtout les voue à une mort certaine (néanmoins, une méthode de guérison fort peu sympathique sera mentionné plus tard).
A cela s’ajoutent tous les individus qui ne rentrent pas dans ces trois catégories, considérés par l’Église comme des « anormaux », et sont donc généralement méprisés, voire pire.
Au milieu de tout cela, nous suivons l’histoire de Cain, jeune garçon qui est amnésique (pour changer) et qui vivait tranquillement sur sa petite île avec son amie d’enfance Matia, loin des conflits du continent. Mais un beau jour, tout bascule… (prévisible, mais il faut bien commencer quelque part)
Le début est difficile à suivre car de nombreux personnages apparaissent d’un coup (ça se calme par la suite), mais pour résumer, Matia est enlevée par l’Église car elle serait une « Incest »… oui, c’est bien le mot qu’ils ont choisi pour désigner une sorte « d’élu » possédant des pouvoirs recherchés par l’Église, croyez-moi ça fait bien bizarre quand on joue et qu’on entend le terme prononcé régulièrement !
Quant à Cain, il se retrouve sur le point de mourir, mais est finalement ressuscité mystérieusement, sauf que cette fois deux ailes blanches lui ont poussé dans le dos. Il se retrouve contraint de quitter son île et décide évidemment de partir à la recherche de Matia, même si cela signifie s’allier avec les démons Ruka et Xaion et se battre contre l’Église.
Une fois n’est pas coutume dans les productions japonaises, on comprend vite que les démons ne sont pas si méchants malgré leur ton bourru et leur absence d’esprit de camaraderie, quand à l’inverse les Anges et l’Église sont dépeints comme des ordures, capables de commettre les pires exactions pour réaliser leurs idéaux et notamment enlever des enfants, les « Incest » (sic), et réaliser des expériences sur eux puis les jeter comme des déchets une fois utilisés. Joyeux.
L’histoire essaye tout de même d’éviter le bête manichéisme inversé avec des personnages complexes qui ont tous une part d’ombre et une part de lumière, mais dans l’ensemble on reste quand même pas mal sur le sempiternel « les gentils contre les méchants ». On n’échappe pas non plus aux classiques clichés sur l’importance des liens de l’amitié et finalement sur un certain sens moral de ce qu’il est bon ou pas de faire, quitte à enfoncer quelques portes ouvertes (par exemple tout le sous-texte sur l’idée qu’un bonheur obtenu ou une vie sauvée par le sacrifice de quelque(s)-un(s) ne sera jamais une bonne chose, quelque chose d’évident qui revient pourtant souvent dans le jeu).
C’est une chose que j’ai toujours trouvé dommage avec les scénarios de ce genre de productions japonaises, qui pensent se montrer subtils en proposant un univers plus sombre, des thèmes matures et des personnages torturés, mais qui finalement ne s’éloignent jamais des clichés du genre et ne proposent pas de vraie réflexion sur les sujets qu’ils abordent. En vrai, je n’ai rien contre ce genre de cliché en général, je trouve ça même plutôt bien d’en voir de temps en temps, mais quand il s’agit de dépeindre un univers sombre et cruel, ça décrédibilise un peu le propos et ça devient difficile de prendre l’univers et les personnages au sérieux.
Même chose lorsque ces jeux essayent de contrebalancer leur ton dramatique par des moments très (trop) légers, qui permettent certes de soulager un peu la tension du joueur, mais finissent au contraire par tout dédramatiser. Et bien entendu Black Matrix 00 n’y fait pas exception, notamment avec les scénarios bonus qui feront intervenir un dandy moustachu et cleptomane parfaitement ridicule, ou encore, le grand classique, une scène de bain avec le sempiternel concours de poitrine féminine (je vous arrête tout de suite, on ne voit rien à l’écran). Quand à côté, on nous raconte des transformations en monstre, des sacrifices humains et des expériences sordides menées sur des enfants, ça casse un peu l’ambiance.
Enfin, malgré tout cela, le scénario reste tout de même assez élaboré dans l’ensemble avec pas mal de rebondissements, donc pour peu qu’on accroche, ça reste intéressant.
Dommage que le jeu propose si peu de mise en scène pour honorer son scénario.
Pour ma part... j’avoue que je n’ai pas accroché plus que ça, à cause de ce que j’explique plus haut. C’est loin d’être mauvais et je suis sûr que certains adoreront, mais pour ma part je n’ai pas trouvé l’histoire passionnante. Certains passages et dialogues sont intéressants, mais c’est gâché par le reste, malheureusement trop cliché. J’ai apprécié certains personnages au moins, mais rien de plus, et c’est bien difficile de garder la volonté d’avancer dans un jeu principalement constitué de cutscenes quand on n’accroche pas au scénario, surtout qu’hormis le début et la fin (forcément), j’ai trouvé le rythme bien lent. Mais j’ai conscience que j’ai mes exigences en matière d’univers et scénarios, et mon manque d’enthousiasme ne doit pas vous freiner si vous étiez jusqu’ici intéressé par le jeu.
J’aurais tout de même pu facilement passer outre et me contenter du gameplay, si seulement les batailles n’avaient pas été si stupidement difficiles en plus d’être obscures sur leurs mécaniques (je veux bien que le jeu soit sombre, mais là ça va un peu trop loin quand même
), comme je l’expliquais plus haut. Du coup, le jeu s’est révélé plus frustrant pour moi qu’autre chose.
Cela ne m’empêche pas de reconnaître que Black Matrix 00 n’est pas un mauvais jeu, et si l’univers ou l’histoire vous intéresse, vous arriverez sans doute à surmonter ses défauts. Maintenant, ce n’était peut-être pas le meilleur représentant pour s’intéresser à la série, peut-être vaut-il mieux se pencher sur d’autres épisodes. Donc s’il y a des connaisseurs parmi vous qui connaissent la série sur le bout des doigts, n’hésitez pas à m’en conseiller d’autres !
Sur ce, merci d’avoir lu jusqu’au bout, et stay tune pour ma prochaine découverte 100 % nippone !
P.S : J’ai eu une fin de merde où le héros meurt, le jeu m’aura détesté jusqu’au bout, j’ai envie de me pendre

Dommage, la saga Black Matrix a disparu avec ce 00, et son développeur peu de temps après malgré les sympatoches Summon Night que j'ai fais sur PSP. D'ailleurs d'ancien de Flight Plan ont par la suite fondé Felistella pour continuer à bosser notamment sur Sumon Night 6 en partenariat avec Media.Vision (Wild Arms), mais bon, leur RPG que ce soit vec Compile Heart ou d'obscur éditeur chinois sont loin d'être les plus intéressants du moment...
Aller, c'est décidé, je test Chrono Trigger, Illusion of Time, Front Mission 3, Der Langrisser, Suikoden et Vagrant Story.
Mais pas demain, j'ai d'abord un paquet de jeu d'action pourris que je peux tester à la va-vite et dont tout le monde se fout d'abord.
Bah le truc, c'est que même une fois qu'on a les explications (ou qu'on trouve tout seul par miracle comment ça marche), on s'aperçoit que y'a pas tant de possibilités que ça
La grande majorité des magies sont useless (notamment tout ce qui fait des altérations d'états rate 9 fois sur 10) et les invocs ne se débloquent qu'au milieu du jeu, et on ne peut pas les utiliser souvent car il faut une combinaison de pain ring spécifique, et on a un nombre très limité de ces pain ring dans le jeu (pour te dire, y'en a 3). Sans compter qu'on ne peut lancer une invoc spécifique qu'une seule fois par combat.
Après, je joue peut-être de façon trop classique, trop "casu" pour un japonais de l'époque XD L'une des dernières missions du jeu consiste à détruire en moins de 10 tours des machines qui font respawn des montres, et en ayant consulté la soluce japonaise (j'étais bloqué sur le fight final, il fallait penser à équiper le pain ring obtenu dans cette mission justement... ce que je n'avais pas fait parce que je me disais que ça ne m'aiderait pas et que je ne savais pas que c'était obligatoire
Black Matrix 00 a effectivement été le dernier épisode, mais il me semble que Dragon Shadow Spell que mentionne eldrick en était un peu une sorte de successeur spirituel. (jeu qui est par ailleurs sur ma to do list)
Mais effectivement ça a finit par virer sur du compile hearts like vers la fin, c'est bien dommage...
Je t'autorise à faire Chrono Trigger et Illusion of Time vu que je les ai fini il y a belle lurette, mais le reste je ferais quand même un article dessus tout simplement parce que j'ai envie de les faire et que j'aurais probablement envie d'en parler
Après, pour rester sérieux fais les jeux comme tu l'entends, au pire quand je l'aurais fait de mon côté il se sera passé 2 ans depuis ton test, du coup ça fera un petit rafraichissement de mémoire pour les gens
Mais tu as raison, chaque chose en son temps, les jeux pourris d'abord !
eldrick du coup oui, j'ai l'intention de le faire ^^ Tu l'as testé ?
Mine de rien, BM 00 change beaucoup de choses par rapport à BM Zero de ce que j'ai compris, et pour avoir moi-même lancé le début de la version GBA, les dialogues sont complètement différents. J'aurais tendance à dire qu'il y avait quand même de l'ambition pour ce portage sur Playstation (sic...) ne serait-ce qu'avec le doublage intégral, mais à la hauteur seulement de ce qu'étaient capable de faire les gars de Flight Plan...
idd Ravi que ça t'ait plu ^^ A quelle occasion tu as joué à ce jeu ? Tu en as fait d'autres de la série ?
Mais on se retrouvais à faire des jeux en jap sans trop rien piger mais si ça nous servait de matière à travailler nos hiraganas et katakanas et essayer de reconnaitre quelques kanjis. Genre Yama le kajia que t'as dans tous les RPGs lol
Bref, me souviens pas trop de l'histoire mais en terme de gameplay tactical c'était sympa.
J'ai effectivement tendance à penser que je suis tombé sur le moins accessible de la série, il faudrait que j'en essaye un autre pour voir si j'accroche plus au gameplay !
du coup oui, j'ai l'intention de le faire ^^ Tu l'as testé ?
Oui j'avais importé le jeu de mémoire en 2007-2008 et c'était clairement l'un des meilleurs t-rpg disponibles lors de cette génération. Premièrement, le jeu était tout simplement magnifique et c'était un plaisir de combattre dans plus d'une centaine de cartes. Le système de combat était dans l'ensemble plutôt simple et ressemble plus ou moins a celui de Black matrix. Par contre, le système de skill a été remanié et permet beaucoup plus de possibilités et qui a été repris en partie dans eternal poison(mais bon je te laisse découvrir cela).
Malgré que le scénario et la narration n'ont jamais été vraiment la force des productions Flight-plan , DSS proposait une belle évolution a ce niveau malgré quelques petites lacunes au niveau du rythme de progression ainsi que des dialogues parfois un peu inutile. Dans tous les cas, le seul véritable point faible du titre c'est probablement son ost qui n'est pas spécialement marquante contrairement à Eternal Poison qui est sortie 1 an plus tard et qui te met tout de suite dans l'ambiance du titre.
https://www.youtube.com/watch?v=MkmDG49JbpQ&list=PL62FC2483C06592C6&index=10
Ca donne vachement envie de tester Dragon Shadow Spell du coup tout ça ! Et Eternal Poison ça me disait quelque chose mais je connaissais pas plus que ça... Je me ferais sûrement quelques autres Tactics et notamment certains Summon Night avant de me lancer dedans histoire d'avoir matière à comparer.