Gamekyo : Blog : Un peu de pub pour le groupe de mon frangin

Un peu de pub pour le groupe de mon frangin

Musique

Hop ! De la pub pour le groupe rock garage ou un de les frangins est guitaros. Vu que j'ai la flemme de faire un texte et qu'il en existe déjà de bien, je vais me contenter de vous mettre l'article paru dans le journal local Midi Libre & Centre Presse

Le présentation du groupe chez Closer

“Carrying out this act of glory” Lp (10 titres) + Cd (10 titres)

Sortie fin mai 2014

Les Radiocity shakers sont issus des ténébreuses contrées de Decazeville aka Méthanol City (nord Aveyron), bourgade industrielle post-minière ravagée depuis des lustres par la crise économique, le chômage et les fermetures à répétition d’entreprises. C’est dans ce fief rebelle et insoumis que fut inventée la « watrinade », sport qui consiste à jeter un sous-directeur des mines ultra-libéral par la fenêtre puis à livrer son corps distordu à la vengeance post mortem du peuple excédé par l’exploitation et la disette… Dans un pareil climat de grisaille perpétuelle, de tension latente, de conflit larvé et d’espoirs le plus souvent anéantis, il parait difficile de conjecturer des lendemains qui chantent…

Les Radiocity shakers ne pouvaient en aucun cas faire du zouk voire de la pop music…

Naturellement ce quatuor, comme mu par une forme de déterminisme socio-culturel, s’est immiscé dans la voie qui lui semblait la plus destinée : le rock’n’ roll high energy… celui qui dégouline des tripes… sans concession, urbain, violent… celui qui laisse un arrière goût de cambouis, de crachat silicosé, de ferraille rouillée, de vieux cuir râpé. Ces gars là sont tous simplement authentiques, bruts de décoffrage, ils ont usé des vinyls par centaines, les yeux rivés tantôt vers Detroit, tantôt vers Le Havre, tantôt vers Melbourne… Ici ne cherchez point de couleurs, d’irisations sophistiquées, de chemises paisley ou autres apparats revivalistes et bigarrés, point de moutonnisme ou autre attitude préconçue, pas de place pour les effets de style ou de manche, pour le superficiel… juste du noir et du blanc sur fond de gris… métallisé, juste du réel, du lourd, de l’humanité pure… celle qui vous crache à la gueule les jours de pluie en descendant au turbin.