Il y a 2 ans, j'avais déjà parlé de King Bob qui réalisa un incroyable fan trailer de Vlad/Issac intégrant le rooster de Super Smash Bros. Récemment, je suis tombé sur sa dernière superproduction datant de mars dernier. Et qui sincèrement, est digne du film Super Mario Bros en termes de qualité visuelle.
Ici, on retrouve Mario et sa clique au sein du tout premier tableau de l'opus N64. Le niveau Bataille de Bob-omb qui n'a jamais été aussi bien modélisé. Bon visionnage !
Quoi de plus pertinent en ce jour du poisson qu'un article sur la manière de les attraper ? Non pas la pêche traditionnelle que je n'ai moi-même jamais pratiquée à ce jour. Mais de ses différentes représentations au sein d'une saga qui m'est chère. Il est temps de parler de la pêche dans les jeux The Legend of Zelda.
La toute première fois que l'on pouvait pêcher dans un Zelda, ce fut au nord-ouest du village des Mouettes dans Link's Awakening. Épisode sorti d'abord sur Game Boy l'année de ma naissance. Puis, sur Color cinq ans plus tard n'ayant que pour seul changement l'apport de la couleur. Et enfin en tant que remake sur Switch en 2019. Le hasard du calendrier a fait que ce dernier est paru le jour même de mon anniversaire le 20 septembre. Décidément, ma vie est littéralement liée à cet opus. Mais bref.
Durant ces phases, LA qui se joue habituellement en vue de dessus, bascule sur un affichage 2D. Nous donnant une vue en coupe de la faune et flore sous-marine avec l'emplacement des poissons. Pour le gameplay dans les versions Game Boy, on bouge l’appât avec la croix directionnelle de manière à le placer en face du fretin. Et dès que l'intéressé mordra à l'hameçon, il faudra marteler le bouton d'action pour ferrer. Selon sa taille, il sera plus ou moins facile à sortir de l'eau. Simple et efficace. Les bases étaient là.
Quant à la pêche dans le remake sur Switch, c'est à peu de choses près la même jouabilité. À la différence que le jeu est bien plus attrayant visuellement, et que quelques créatures aquatiques pour le moins exotiques ont sauté dans le grand bain. Comme des Cheep Cheep et des Bloups sortant tout droit des jeux Super Mario.
D'ailleurs, je suis assez étonné que ce ne fût pas déjà le cas dans les opus originaux. On parle d'un Zelda où il est possible d'avoir un Chomp Chomp comme animal de compagnie. Et des Goombas dans des donjons pour ne citer qu'eux.
Ocarina of Time (1998 )
Mais là où j'ai réellement découvert la pêche dans un jeu vidéo et dans un Zelda, ce fut dans Ocarina of Time sur N64. Plus jeune, je me souviens avoir passé énormément de temps dans l'étang en bordure du Lac Hylia. Quitte à mettre entre parenthèses ma quête pour sauver Hyrule et la Princesse Zelda. J'appréciais beaucoup son cadre et son ambiance très calme. Loin des dangers du monde d'Hyrule et des "Listen" de Navi. Avec ses nénuphars, son tronc d'arbre au milieu qui était mon spot privilégié, et l'apaisante musique du Village Cocorico pour nous accompagner.
Un lieu qui d'ailleurs, n'est pas des plus accessibles pour le commun des mortels. Puisque qu'en tant qu'enfant, on ne peut y aller que par la nage. Et en tant qu'adulte, c'est encore pire puisque le lac sera totalement asséché. Il ne reste donc que le grappin, ou un haricot magique planté dans le passé qui se transformera en une plate-forme volante dans le futur. Une situation géographique qui doit probablement expliquer pourquoi Link est le seul et unique client du gérant du stand. C'est à se demander comment il arrondit ses fins de mois.
D'ailleurs, on peut même voler sa casquette avec un lancer bien calculé. Révélant à son insu son crâne qui s'est dégarni en sept ans. Ce qui ne va vraiment pas lui plaire sur le moment. Et encore moins si on la jette à l'eau ou qu'on attrape un poisson avec. La punition coutera 50 rubis.
Zelda 3D oblige, l'environnement et gameplay de la pêche dans OOT, changent radicalement de Link's Awakening. Il faudra distinguer les poissons qui nous intéressent depuis la surface de l'eau, et placer l’appât de manière à ce qu'il soit dans leur ligne de mire. L'idée est de "jouer" avec eux en secouant le leurre avec le stick de manière à les provoquer un peu et les pousser à mordre. Une stratégie qui sera indispensable pour chopper les prises les plus grosses et les plus rares. Notamment la Loche d'Hyrule, une énorme anguille pesant entre 32 et 35 livres (environ 15kg). Et très difficile à attraper au point où moi-même je n'ai jamais réussi.
Pour une prise de cette trempe et comme pour la vraie discipline, calme et patience sont les maitres mots.
Il est aussi possible de "tricher" grâce à un hameçon coulant. Pas facile à débusquer, mais rendant la tâche beaucoup plus aisée. Mais cela n'échappera pas au patron qui ne nous filera aucun rubis pour quelconque prise ayant été faite avec ce leurre de la honte. Mais dans le cas où la pêche est réalisée dans les règles de l'art, on aura droit parmi les meilleures récompenses à un quart de cœur, et écaille d'or qui nous permettra de plonger encore plus profondément.
En 2011, OOT ressortira sur Nintendo 3DS sous la forme d'un remaster / remake. C'est le même jeu que sur N64, mais avec des graphismes rehaussés. On le voit très nettement dans l'étang avec un rendu plus détaillé des textures et de l'eau. Et ici, les poissons se mesurent en centimètres dans la version française. Alors que les anglophones ont gardé les livres.
Twilight Princess (2006)
18 ans après sa sortie, cet opus est toujours celui qui offre l'expérience de pêche la plus riche et la plus immersive. D'autant plus qu'il propose deux manières de faire cette activité.
La première étant la pêche au coup. Réalisable n’importe où au bord d'une étendue d'eau. Et avec la canne donnée par Colin en début d'aventure. Pour la première fois, c'est un objet à part entière que l'on peut assigner depuis l'inventaire. Ce qui nous permettra de faire une "petite folie" dont je reparlerais plus bas.
Pour pêcher avec, rien de plus simple. Il suffit d'équiper la canne. Accrocher un leurre vivant (larve ou lombric) à l'hameçon. Et de lancer la ligne en imitant le mouvement avec la Wiimote. Une fois que l’appât a coulé suffisamment, il faudra tirer la ligne vers l'arrière pour ainsi récupérer le butin. Même s'il n'est pas rare que l'on sorte de l'eau autre chose qu'un poisson. Comme une roue, une canette, ou une botte. Y a mieux comme prise..
Quant à la pêche plus traditionnelle, ça se passera au Paradis du Pêcheur. Situé dans la région de Lanelle en amont de la rivière Zora, et dont Hena est la propriétaire. Succédant à celui de OOT dont elle ne cache pas son admiration. Puisqu'elle a dans sa cabine une photo de lui en train de brandir la Loche d'Hyrule. Ce qui lui a valu le titre de "pêcheur légendaire". Le genre de clin d’œil qui fait toujours plaisir.
Pour moi, la zone de pêche de TP est une des meilleures de la saga. Plus grande, plus variée, et comportant davantage de poissons d'espèces différentes. Avec la présence de cascades, d'une arche au milieu du lac, encore plus de nénuphars, et même des saisons. Pour passer de l'une à l'autre, il suffit de sortir du stand et de revenir. Et en ayant de la chance, on peut y voir un arc-en-ciel.
Avec une telle superficie, plus question d'y nager comme dans OOT. On a à notre disposition une barque prêtée par la gérante pour faire le tour du lac. Soit en solo pour 20 rubis. Soit en duo pour 100 rubis avec une "charmante accompagnatrice" pour reprendre ses termes. Le gameplay est assez similaire à OOT. À la différence que comme pour la pêche au coup, les actions de lancer la ligne, d'agiter l'appât, et de ferrer, se font tous par la détection de mouvements de la Wii dans cette version.
En y repensant, si la pêche avait été possible dans l'opus Skyward Sword, elle aurait pris une tout autre dimension avec le gain de précision apporté par le Wii Motion+.
Et concernant la "petite folie" que j'évoquais plus haut, si je vous disais que la canne de Colin est en réalité l'une des armes les plus puissantes du jeu ? Car figurez-vous qu'elle est d'une efficacité redoutable face à Ganondorf. Durant la dernière phase du combat final, le simple fait d'agiter la ligne devant lui le forcera à ne pas la quitter des yeux. Un moment d'inattention qui lui fera systématiquement baisser sa garde et nous permettra de frapper un bon coup. Oubliez la Loche ou autre poisson légendaire. Il n'existera jamais de meilleure prise que le Seigneur du Malin en personne.
Phantom Hourglass (2007)
Aujourd'hui encore, je me demande pourquoi il n'y a jamais eu de pêche dans Wind Waker. C'est pas comme si l'océan de la Grande Mer couvrait 75% de la surface du monde du jeu. Il a donc fallu attendre la sortie de Phantom Hourglass sur Nintendo DS pour que ce soit fait. Lui qui se déroule aussi en mer dans un univers très similaire à WW.
Un Zelda sur une console portable proposant un double écran dont un tactile, c'est l'assurance d'avoir un jeu qui tirera pleinement parti des fonctionnalités et de l'ergonomie de la machine. Surtout pour la pêche. Car ici, tout se fait au stylet sur l'écran inférieur. Et cela commence dès la recherche du fretin qu'il faudra atteindre en traçant sur la carte un itinéraire passant à côté de son ombre dans le but de l'intercepter.
Ceci fait, Link sera en position de lancer sa canne. La première étape sera de dessiner des petits cercles pour attirer le poisson. Dès que ça mord, tracer une ligne vers le bas comme pour tirer la canne vers nous. Puis, déplacer le stylet dans le sens opposé au poisson. Parfois il sera amené à sauter hors de l'eau. Là, il faudra retirer aussitôt le stylet de l’écran pour pas qu'il ne s'échappe pour de bon. Et une fois replongé, on répète l'opération jusqu'à ce que la prise soit nôtre. Tout en gardant un œil sur la jauge à gauche de l'écran.
Majora's Mask 3D (2015)
Une des plus grandes surprises de ce remaster de Majora's Mask sur 3DS, c'est l'ajout de la pêche qui fut absente du jeu original sur N64. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça n'a pas été fait à l'arrache.
Dans les mécaniques, tout est pareil que dans la version 3DS de OOT. Ce qui n'est guère étonnant vu que le jeu de base reprenait déjà énormément d'assets de son prédécesseur. En particulier les personnages qui ont gardé les même modèles tout comme celui du patron. Mais là où cette version se distingue, c'est d'abord par la variété des lieux de pêche. Avec non pas un stand, mais deux. Un aux Marais du sud, et l'autre à la Grande Baie.
L'autre atout de la pêche dans MM, ce sont les 24 d'espèces de poissons différentes. Ce qui est davantage que dans OOT et TP réunis. Dans le lot, il y en a de bien exotiques comme un poisson chat, un requin, et même un aux traits de la Grande Fée. Ils sont tellement spéciaux qu'une musique de boss se lancera en leur présence. Et vu qu'on est dans MM, certains d'entre eux ne sont attrapables que si l'on porte le bon masque durant la bonne journée.
Avec tout ça, la pêche dans MM est certainement à ce jour celle qui propose le plus gros challenge de tous les Zelda.
Breath of the Wild (2017)
Un opus qui a fait table rase de beaucoup de choses dans la saga. Et la pêche n'a pas été épargnée avec la disparition pure et simple des stands et de la canne. Dorénavant pour attraper un poisson, de multiples possibilités d'approche s'offrent à nous. Avec la méthode classique qui est de les chopper à la main en nageant. Et aussi des plus radicales en électrifiant le plan d'eau avec des objets conducteurs. Ou en bombardant la surface.
Il existe aussi des stratégies plus subtiles. Dont une qui consiste à siffler pour pousser les poissons en direction du rivage. Tout en leur bloquant progressivement l'accès à la mer grâce aux blocs Cryonis. Des méthodes parmi des dizaines, nous permettant d'en attraper beaucoup plus d'un coup pour ensuite les cuisiner à notre sauce.
Tears of the Kingdom (2023)
Et dans le dernier opus en date, c'est tout pareil, mais en poussant le vice encore plus loin grâce aux constructions. Des dizaines de possibilités de pêche dans BotW, on passe à des centaines voire plus. Comme dans la vidéo ci-dessus où un récolteur a été crée grâce à des planches en bois fusionnées à une barque elle-même équipée de ventilateurs pour le propulser sur l'eau. Au final, la seule limite à la pêche dans TotK, est l'imagination et l'ingéniosité des joueurs.
Conclusion
D'un simple mini-jeu à ses débuts, la pêche fait aujourd'hui partie intégrante de l'ADN des Zelda. Et en 30 ans, elle aura grandement évolué par sa manière d'utiliser la canne et la gestion des différents leurres. L'aspect visuel avec des étangs de plus en plus naturels et détaillés. Et une faune sous-marine qui n'a jamais cessé de s'étoffer.
Cependant, il faut garder en tête que le but premier de la pêche dans ces opus, ça n'a jamais été de ferrer le poisson le plus gros ou le plus rare. C'est tout simplement de se changer les idées en dehors de la quête principale. En passant un moment tranquille au sein d'un havre de paix, et de s'amuser.
Parmi mes meilleurs souvenirs des Zelda, beaucoup sont liés à cette activité. Et je suis convaincu que ça a dû créer des vocations en motivant des joueurs à en faire pour de vrai. Me concernant, j'espère que l'occasion se présentera un jour.
Merci de m'avoir lu. En vous souhaitant une bonne pêche !
Le 21 février 2014 en Europe sortait Donkey Kong Country Tropical Freeze sur Wii U par Retro Studios. Considéré à juste titre comme étant un des plus grands jeux de plateforme 2D ayant vu le jour chez Nintendo ces 15 dernières années. Une décennie plus tard, il était temps de revenir sur ce que cet opus avait de meilleur. Sa bande-son composée par le génialissime David Wise qui a fait un retour triomphal pour l'occasion. À vos casques, prêts ? Écoutez !
La musique de la cinématique d'introduction (que je n'ai pas pu trouver sans les bruitages) remplit très bien son rôle. À savoir présenter de manière succincte le monde du jeu, ses personnages, et l'histoire. Et ça commence dès les premières notes avec un remix du thème de Donkey Kong issu de ses premières apparitions sur bornes d'arcade. Comme pour rappeler ses débuts aux côtés du célébrissime plombier moustachu que l'on appelait encore Jumpman.
Une ambiance qui à l'air d'être à la fête au sein de la famille Kong. Mais c'était sans compter l'arrivée des Givrés (ou Snowmads dans la langue de Shakespeare). Les principaux antagonistes du jeu que constitue une tribu d'animaux marins. Et qui vont littéralement jeter un froid sur le territoire des Kong en provoquant le fameux "Tropical Freeze" éponyme. Une invasion marquée par un thème menaçant leur étant propre dont je reparlerais. Et se terminant en douceur et en beauté par des cornemuses vers 2:06, le fait accompli.
Mangrove Cove
Premier monde du jeu, première musique. Et rien qu'à l'écoute, il ne fait aucun doute que nous sommes bien dans un Donkey Kong Country composé par David Wise. Un thème festif qui donne envie de se lancer dans une aventure trépidante. Avec une ribambelle d'instruments tels que des trompettes. Des percussions à base de bongos. Ou encore un hula pour appuyer le contexte estival. Le tout une fois mijoté, donne en résultat une ambiance "feel good" qui ferait presque oublier que les Kong viennent tout juste de perdre leur île natale.
Ce même niveau comporte quelques segments aquatiques. Avec un thème qui aurait pu être une simple variation de Mangrove Cove, mais c'est bien plus que ça. Puisque ce morceau reprend partiellement la mélodie de Aquatic Ambience du tout premier opus sur SNES. L'originale est déjà merveilleuse il y a plus de 3 décennies, son réarrangement l'est tout autant. Et ça sera loin d'être le seul hommage de grande qualité sur cette bande-son.
Canopy Chaos
S'il y a bien un morceau qui justifie le "Country" dans l'intitulé de cette franchise, c'est bien celui-ci. Elle passerait crème dans un saloon perdu au beau milieu du Colorado. Même si le niveau où on l'entend n'a rien à voir avec le Far West américain. Car prenant place au sein d'une forêt luxuriante.
Big Top Bop
Pour le coup, je m'attendais à tout sauf à écouter du Heavy Metal au milieu d'une bande-son aussi "tropicale". Et le plus étonnant, c'est que c'est seulement le thème du premier boss du premier monde. Le jeu commence à peine qu'on nous balance un "banger" pareil dans les oreilles. Et je ne suis pas le seul à le penser puisque ce morceau est parmi les plus populaires de cet opus sur YouTube avec 954k vues à l'heure actuelle (juste derrière Homecoming Hijinx). Je sais pas pour vous, mais il aurait eu parfaitement sa place dans un Super Smash Bros.
Busted Bayou
Le niveau dont est tiré ce morceau à 950k vues, est probablement un des plus beaux de tout le jeu. Avec la silhouette de DK et sa cravate écarlate, défilant dans un décor au style visuel proche des ombres chinoises (et dont Super Mario Wonder s'est aussi inspiré). Faisant écho au Sunset Shore du précédent opus qui se déroulait sous un éternel soleil couchant. Qui pour le coup, est un des plus époustouflants de la franchise. Et pour revenir à Busted Bayou, ma partie préférée survient vers 2:38 où on entend un solo de saxophone joué par David Wise lui-même. La grande classe.
Windmill Hills
Rien qu'au titre du morceau et à sa sonorité, on imagine facilement l'ambiance du niveau. Avec des moulins à vent à perte de vue, probablement inspirés du quartier Zaanse Schans à Amsterdam. Connu mondialement pour en regrouper un grand nombre. Une musique qui transpire la campagne, et d'une tranquillité à l'image de son stage.
Wing Ding
Morceau que l'ont entend dans le Monde 2-6 qui n'est pas des plus simples. Et que je trouve fantastique par le fait que la mélodie s'adapte en temps réel avec l'environnement parcouru. Sur la terre ferme, c'est le thème classique qui joue. Mais dans la section où l'on emprunte les lianes avec les montagnes qui défilent en arrière-plan, c'est comme si la musique prenait de l'envol en devant "atmosphérique". D'ailleurs on peut même entendre le bruit du vent. Et la dernière partie vers 3:51 élève le tout au firmament.
Rodent Ruckus
Pour ceux qui se souviennent des niveaux en Tonneau Fusée de l'opus Returns, la musique était assez "jazzy". Et ça n'a quasiment pas changé ici pour notre plus grand bonheur. Et quelque chose me dit que Wise a probablement vu le film Ratatouille avant de composer ce morceau. Tant il transpire la France avec ses trompettes et ses accordéons.
Grassland Groove
À chaque fois que j'entends ce morceau, j'ai la banane (et pas celle de DK). Que ce soit visuellement avec un décor qui bouge en rythme avec le tempo (surtout ces fameuses girafes), et musicalement, Grassland Groove transpire la Savane africaine. Et dès que ça fait écho à mes propres racines, forcément ça me touche. De par ses percussions, et surtout ses chants sans lesquels cette musique n'aurait pas la même aura. D'ailleurs si vous tendez suffisamment l'oreille, vous pourrez même entendre la voix de Mario.
Scorch 'N' Torch
Quand on entend ce morceau sans avoir fait le jeu, on ne s'imagine pas que le contexte d'écoute est assez dramatique. Puisque dans le niveau où il est joué, tout est en train de brûler. Au premier comme en arrière plan. Autant dire que le changement d'ambiance est radical après un Grassland Groove très joyeux en comparaison. Et franchement ça fout le cafard. Une musique avec une aura assez mystique tout du long. Et accentué par un effet d'écho comme si l'on sortait d'une cave. Mais l'atout majeur de cette track est cette incroyable flûte traversière.
Funky Waters
Pour moi la plus belle musique aquatique de cet opus. Joué au sein du niveau Amiss Abyss qui est magnifique avec sa faune et sa flore sous-marine. Le tout baigné de la faible lumière des profondeurs lui donnant tout son charme.
Irate Eight
Un autre très bon niveau aquatique dont le thème est un excellent remix de Lockjaw's Saga de Donkey Kong Country 2. Une "musique de pirate" qui sied parfaitement à ces bandits des mers qu'étaient les Kremlings. Mais ici, pas de crocodiles avec une jambe de bois. Mais quelque chose d'encore plus menaçant vers la moitié du stage.
Cette menace étant le Kraken de l'épisode Returns qui a fait un retour pour le moins fracassant. Et introduit par la version "Chase" de Irate Eight de très bonne facture aussi. Avec un tambour battant qui rythme cette course-poursuite, ou plutôt cette "nage-poursuite" effrénée où il vaut mieux ne jamais se retourner. Une musique bien stressante comme il faut.
Frosty Fruits
Autre remix issu de DKC2. Qui cette fois reprend un passage de In A Snow-Bound Land. Un de mes morceaux préférés dans un territoire enneigé tous jeux de plates-formes 2D confondus. Rien qu'à l'écoute, on devine facilement qu'on aura affaire à un environnement bien glacial. En revanche, sa reprise partielle dans Tropical Freeze qu'on entend aussi dans un niveau verglacé, ne lui arrive pas à la cheville malgré sa qualité et ses carillons.
Homecoming Hijinx
Probablement la piste la plus épique de la soundtrack. Le véritable thème des Givrés dont on avait un petit aperçu dans la musique d'intro. On l'entend pour la première fois dans le Monde 6-1 (qui était assez dur dans mes souvenirs). À l'endroit même où résidaient DK et sa clique avant l'invasion de leur île. Ce morceau qui est parmi les meilleurs du jeu, et avec presque 1 million de vues sur YouTube en 10 ans, sonne comme une revanche pour les Kong prêts à reconquérir leur territoire et lui rendre sa splendeur passée.
Seashore War
C'est mon morceau préféré de toute l'OST. Et il paraît que c'est aussi le favori de David Wise lui-même. Pourtant, malgré la mention du mot "War" dans l'intitulé, il est incroyablement apaisant. C'est un peu l'antithèse de Homecoming Hijinx qui sonnait davantage guerrier. Quand je l'écoute, je m'imagine à la place des Kong en constatant les ravages causés par les Givrés sur une île autrefois rayonnante. Une musique à la fois mélancolique et pleine d'espoir. Comme pour dire que tout n'est pas encore perdu. Un pur chef-d'œuvre.
Forest Folly
Décidément ce Monde 6 a quelques-unes des meilleures musiques de cet opus. Et Forest Folly ne déroge pas à la règle. Très apaisante elle aussi, et ayant subtilement glissé le thème des Givrés vers 0:45. En revanche, il est joué dans un des niveaux les plus difficiles du jeu. Ce qui n'aide pas forcément à l'apprécier en pleine session après des chutes par dizaines.
Stickerbrush Symphony
Pour finir dignement avec cette OST, un double remix de Stickerbrush Symphony qui est la musique la plus connue et la plus belle de DKC2. Et certainement la plus culte de toute la saga.
La première reprise est écoutable au début et à la fin du niveau Twilight Terror dans le Monde 3-5. Et j'avoue ne pas comprendre le choix de ne pas l'avoir laissé durant tout le stage. La principale nouveauté de cette version qui a conservé la même mélodie, est cette flûte qui lui donne un air "tribal".
Pour la seconde version, il faudra attendre les crédits de fin. Et cette fois, c'est le saxophone de Wise qui fait l'essentiel du boulot avec un peu de piano. Personnellement c'est le remix de Stickerbrush Symphony que je préfère. Même si l'originale reste indétrônable.
Conclusion
David Wise n'est pas seulement un compositeur hors pair. C'est surtout un perfectionniste qui arrive parfaitement à adapter sa musique en fonction de ce qui se passe dans le jeu. Un des maitres incontestés de l'ambiance sonore et de la narration environnementale. Avec un style joyeux qui me fait beaucoup de bien et reconnaissable entre mille. Même en dehors des jeux Donkey Kong comme Yooka Laylee sorti quelques années après Tropical Freeze. D'ailleurs concernant ce dernier, qu'il s'agisse des remix qui titillent la fibre nostalgique, ou des compositions originales, c'est ce qu'on appelle dans le milieu une "masterclass". Et c'était pas gagné de passer après la perfection musicale qu'était DKC2 il y a presque 30 ans.
Pourtant, il y a une chose qui me chiffonne toujours une décennie après. C'est le peu de reconnaissance accordé à cette bande-son par les grandes instances. À l'image de la cérémonie des Games Awards qui n'ont même pas eu le bon goût de le nominer parmi les meilleures OST de jeux vidéo en 2014. Et franchement, je pense qu'il méritait autant voir plus que les nominés qu'étaient Alien Isolation, Child of Light, Sunset Overdrive, Transistor, et le vainqueur de l'époque, Destiny. Heureusement que les Golden Joystick Awards de la même année ont eu la décence de l'inclure dans les catégories de l'audio et les visuels.
Mais au final, ce n'est pas grave. Puisque cette soundtrack n'a pas besoin de la validation d'un jury pour être considérée comme qualitative. Ce qui compte, c'est ce que la musique nous fait ressentir. Et autant dire qu'encore aujourd'hui, elle me frappe en plein cœur. Et rien que pour ça et pour toutes ces années d'émerveillement, merci David Wise.
Le jeudi 18 janvier à 21h chez nous, Xbox a diffusé le premier gros événement vidéoludique de 2024. Voici ce que j'ai retenu en bien et en mal des annonces de ce Developer_Direct.
Le prochain RPG du studio Obsidian Entertainment prévu pour la fin d'année à eu droit à une longue présentation de ses combats, et de son écriture à travers ses personnages et permettant des choix multiples qui pourront changer la tournure du scénario. Loin d'être une claque visuelle et assez proche de l'illustre Skyrim par ses mécaniques, il se rattrape toutefois par une jolie direction artistique et un univers qui m'a l'air assez riche. Et c'est un jeu qui aura également la lourde tâche de passer après un Baldur's Gate 3 qui aura sensiblement relevé le niveau du genre.
Hellblade 2 (21/05/2024)
On commence enfin à en voir le bout de ce Hellblade 2 qui est maintenant à 4 mois de la sortie. Cette vidéo de présentation nous a montré les coulisses de la technologie "motion capture" déjà au cœur du premier volet. Afin de capturer au mieux tout ce que Melina Juergens l’interprète de Senua (que j'ai eu la chance de rencontrer à la Gamescom 2023) pourra exprimer. Et aussi tout le travail concernant la spatialisation sonore, rappelant à quel point il est primordial de jouer à ce genre de jeu avec un casque audio.
Une bonne nouvelle qui vient toutefois accompagnée d'une mauvaise. Puisqu'on a appris dans la foulée qu'aucune version physique n'est prévue (tout comme le premier opus mais qui sortira en boite un an plus tard). Ça sera donc uniquement sur Gamepass ou en dématérialisé à 49,99$. Et personnellement, ça m'embête beaucoup. Surtout pour une exclusivité de cette trempe et attendue depuis tant d'années. Au moins, ça ne laisse peu de doutes quant à la stratégie que risque d'adopter la firme de Redmond pour ses prochaines grosses productions. Qui est de tout miser sur son service d’abonnement quitte à délaisser complètement le physique. Chose qui est déjà en cours puisque les versions boites de leurs jeux se font rares dans les rayons. Et contrairement aux récents dires d'Ubisoft, les joueurs sont loin, mais alors très loin d'être prêts pour le tout dématérialisé. Même si je sens qu'on y arrive inexorablement.
Visions of Mana (Été 2024)
Avant qu'ait lieu ce Direct, quatre jeux furent présents sur la vignette. Mais un certain Visions of Mana s'est incrusté en milieu de présentation. Déjà annoncé officiellement depuis les Games Awards 2023, et premier RPG de la saga des Mana depuis plus de 15 ans, sa présence ici est signe d'une réconciliation entre Xbox et Square Enix. En tout cas c'est joli et ça donne bien envie. Même si je connais cette franchise que de nom.
Ara (Ara) : History Untold (Automne 2024)
Bien que ce ne soit pas ma tasse de thé, ça parlera sans doute aux adeptes des STR et jeux de gestion dans la même veine que les Civilisation. Par contre, c'est à ma connaissance un des premiers jeux de ce genre qui intègrent des Mechas. Et ça c'est stylé.
Indiana Jones et le Cercle Ancien (2024)
Dernière annonce du Direct, et de loin la plus intéressante du lot pour moi, le prochain jeu de Machine Games sur la saga de l'archéologue le plus mythique de la pop culture. Et qui a eu droit à un ultime film relativement correct l'année passée. On y retrouve un jeune Indy au sein d'une aventure se plaçant entre Les Aventuriers de l'Arche perdue et La Dernière croisade. Et que je trouve sacrément beau avec une modélisation impressionnante des visages. Jeu qui sera uniquement en vue subjective (tout comme les Wolfenstein du studio). Même si on pourra voir entièrement le personnage lors de cinématiques et certaines phases de gameplay. Un choix qui rebute beaucoup de joueurs, mais pas moi. Pour la simple raison que ça lui permettra de se démarquer de sagas telles que Tomb Raider et Uncharted qui en plus d'être les enfants spirituels de la franchise, sont déjà jouables à la 3e personne.
On y retrouve tout ce qui fait le charme des films. Le dépaysement, le fouet, les énigmes, les nazis, les courses poursuites, ces satanées araignées, la musique (même si ça ne sera pas celle de John Williams). Bref, l'aventure avec un grand A. Et si j'ai mis le trailer en version française, ce n'est pas pour rien. Puisque la voix d'Indy que l'on entend, n'est nulle autre que celle de Richard Darbois. Le doubleur d'Harisson Ford (et aussi de Jeff Goldblum) depuis toujours. Alors qu'outre-Atlantique, ça sera Troy Baker (Joel dans The Last of Us) qui lui donnera de la voix. Merci pour ça.
Conclusion
Voilà pour mon avis sur ce Developer_Direct. Même si franchement à part Indiana Jones et Hellblade 2, il n'y a pas de quoi sauter au plafond pour moi. Et très frustré par cette volonté d'aller vers le tout dématérialisé. J'espère qu'ils savent ce qu'il font chez Microsoft.
Après les jeux vidéos, voici les 10 films que j'attends le plus au cinéma cette année. Sous réserve que certains ne soient pas reportés à l'année d'après comme ce fut le cas pour mon n°2.
Pour être tout à fait honnête, c'est surtout par curiosité maladive que j'ai intégré dans mon classement cette suite de Godzilla vs Kong. Ce dernier qui m'avait laissé un goût très amer en bouche. Je ne m'attends clairement pas à un miracle, surtout après un Minus One qui sera difficile à égaler en termes de qualité. Mais bon "wait and see" comme on dit.
N°9 : The Fall Guy (1/05)
Prochain film de David Leitch à qui l'on doit le premier John Wick et le second Deadpool. Et à ne pas confondre avec le jeu éponyme. Ici, le cascadeur sera incarné par Ryan Gosling, et jouera aux côtés de Emily Blunt et Aaron Taylor-Johnson. Ça a l'air fun et sans prise de tête. Même si j'ai l'impression d'avoir vu les trois quarts du film par ce trailer.
N°8 : Ballerina (7/06)
C'est encore loin d'être fini pour John Wick. Ou du moins pour son univers cinématographique. De par sa série Le Continental diffusée en 3 épisodes sur Prime Video. Un 5e opus qui serait en chantiers (ce que je trouve étonnant après la conclusion du 4). Et ce qui nous intéresse ici, le spin-off Ballerina réalisé par Len Wiseman et avec Ana de Armas dans le rôle-titre. Une assassine ayant fait ses armes au sein de la mafia russe Ruska Roma, et dont l'histoire se situe entre le troisième et le quatrième volet. En tout cas, revoir l'excellente James Bond Girl du dernier 007 dans la franchise qui a remis Keanu Reeves sur le devant de la scène, je prends.
N°7 : Argylle (31/01)
En attendant Kingsman 3, le réalisateur Matthew Vaughn nous livre un nouveau film d'espionnage de son cru : Argylle. Racontant l'histoire d'une romancière incarnée par Bryce Dallas Howard, qui sera prise dans une aventure mouvementée et étrangement similaire à ses livres d'espionnage du même nom. Un film avec un casting alléchant qui comprend notamment Henry Cavill, Sam Rockwell, Bryan Cranston, John Cena, Samuel L. Jackson, Dua Lipa, et d'autres.
N°6 : Sonic 3 (18/12)
Les deux précédents films du Hérisson Bleu ont déjà eu droit à leur critique ici même. En résumé, le premier opus sans être exceptionnel, se laissait regarder et avait eu le bon goût de jeter à la poubelle l'immonde design humanoïde initialement prévu pour revenir à un modèle plus classique. Et le second poursuivit dans cette lignée avec une surcouche de générosité et de fan-service, mais au détriment de la qualité visuelle et des humains sans intérêt à part le Dr Robotnik. Il n'y a donc aucune raison pour que je passe à côté du troisième volet. D'autant plus qu'on a la confirmation de la présence de Shadow. Le clone de Sonic qui fut teasé dans la scène post-générique du 2e film, et certainement le personnage le plus populaire de la saga.
Et Sonic n'est plus tout seul dans sa catégorie. Car l'année dernière, c'était Mario qui a également eu droit lui à sa propre adaptation. Et au succès foudroyant puisqu'il est dans le sommet du box-office mondial en tant que film d'animation avec près de 1,3 milliard de dollars de recettes. Tandis que Sonic 2 a fait 3x moins avec 400 millions. Une rivalité qui me rappelle la bonne vieille époque de la Megadrive et de la Super Nintendo où les deux s'affrontaient par slogans de pubs interposés. SEGA, plus fort que le cinéma ? C'est ce qu'on verra.
N°5 : La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume (22/05)
Plus de 55 ans que la saga La Planète des Singes existe au cinéma. Ayant eu droit à une trilogie engendré en 2011 par Rupert Wyatt avec l'opus Les Origines. Et conclue par Matt Reeves avec le très bon Suprématie. Trois films qui ont mis en avant César, un singe plus intelligent que ses congénères et incarné par l'immense Andy Serkis (Gollum, c'était lui). Ce quatrième volet réalisé par Wes Ball, prendra place plusieurs générations après l'histoire de ce singe prodige. Dans un monde (qui ressemble beaucoup à celui des jeux Horizon) où les simiesques règnent en maitres, et où ce qu'il reste de l'humanité a été réduit à l'âge de pierre. Exactement comme dans les tout premiers films.
Et il assez amusant de noter que les deux films du classement où les singes seront au premier plan, sortent tous deux à 1 mois et demi d'intervalle.
N°4 : Joker Folie à Deux (2/10)
À la base, le film Joker de 2019 devait se suffire à lui-même. Ce n'est que plus tard qu'il a été décidé d'en faire une suite. Et sous une tout autre forme puisque ça sera une comédie musicale toujours chapeautée par Todd Phillips, et qui introduira Lady Gaga dans le rôle de Harley Quinn. J'avais beaucoup adhéré à la proposition très sombre du premier film, et de la prestation oscarisée à juste titre de Joaquin Phoenix en tant que prince du crime. Curieux de voir comment rendra ce duo iconique, et surtout l'interprétation de Gaga même si je ne me fais pas trop de soucis pour elle.
N°3 : Furiosa (22/05)
En 2015, Mad Max: Fury Road m'avait mis une claque comme peu de films l'ont fait avant et après lui. Et qui a même été oscarisé 6 fois pour ses visuels, son montage, et ses costumes. Et quand j'ai vu que le prochain projet de George Miller pour la franchise de films à laquelle il a lui-même donné naissance en 1979, serait centré sur la jeunesse de la même Furiosa que dans Fury Road, j'étais chaud. Une Furiosa cette fois incarnée par Anya "Peach" Taylor-Joy, et aux côtés de Chris Hemsworth, et Nathan Jones qui reprendra son fameux rôle de l’excentrique Rictus Erectus.
N°2 : Dune Part 2 (28/02)
Film déjà présent dans mon top de l'année passée avec une date de sortie initiale fixée au 1er novembre 2023. Mais qui finira par être décalée à l'année suivante suite à la grève des scénaristes de la WGA (Writers Guild of America) qui a fait irruption de mai à septembre dernier. J'attends toujours autant ce second volet de Denis Villeneuve. Au point même où j'évite de voir les derniers trailers afin de garder un maximum de surprise.
N°1 : Deadpool 3 (24/07)
Et enfin ma plus grosse attente cinématographique de l'année sortira six ans après le second volet qui fut réalisé par le même David Leitch que pour The Fall Guy. Pour le trailer, il faudra attendre le Superbowl en février, mais on sait déjà que Hugh Jackman fera son retour dans son rôle iconique de Wolverine. Sept ans après le film Logan où son personnage est apparu pour la dernière fois au cinéma. Et il ne vient pas les mains vides puisqu'il arborera la combinaison jaune fluo des comics. À voir le jour j si ce Deadpool 3 par Shawn Levy, sera aussi bon voir meilleur que les précédents films. Mais je sais déjà d'avance qu'il me fera passer un bon moment en termes d'humour, d'autodérision, et de cassage du 4e mur. Et j'ai une confiance aveugle en Ryan Reynolds pour cette tâche.