En baisse de rythme au Japon, la licence Yo-Kai Watch revient en Europe et plus précisément en France, l'un des seuls pays où elle peut se ressourcer tant le hype n'a pas pris ailleurs. Voyons donc quelles sont les évolutions de cette suite rapide.

Level-5 étant reconnu pour savoir exploiter un hardware, Yo-Kai Watch 2 se montre donc toujours aussi joli visuellement, même si ça n'a pas beaucoup évolué depuis le premier, avec encore une fois un joli travail de localisation pour les plus jeunes grâce à l'intégration de quelques textes FR directement dans le décors, de bien jolies cinématiques et enfin un doublage français, ce qui est toujours aussi peu commun dans le monde du J-RPG. En revanche, Level-5 est aussi connu pour ses suites à outrance et comme dans un Inazuma Eleven, la proximité entre deux épisodes n'empêchent pas d'avoir l'impression de tout recommencer à zéro dans cette suite, et cette fois avec un sentiment de redite encore plus fort qu'à l'accoutumée puisque le jeu exploite la bonne vieille technique de la perte de mémoire pour nous offrir le même point de départ qu'il y a un an, de la chasse aux insectes à la découvertes de nos deux premiers compagnons, mascottes de la série.



Heureusement, il ne faut pas non plus trois heures pour que les choses se mettent enfin en place et on découvrira donc progressivement les changements apportés, dont de nouveaux recoins à explorer dans la ville centrale (même si là encore ça fait un peu recyclage) et heureusement très vite la possibilité de se tourner vers de nouveaux horizons bienvenus. Petit à petit, le premier épisode finit par passer pour un prototype vu que tout est un peu meilleur, dont l'aventure mieux rythmée scénaristiquement (ça reste pour les plus jeunes, entendons nous bien), et un nombre de quêtes beaucoup plus imposant, mais sans pour autant échapper aux Fedex. Il faut bien grinder un peu pour avoir une bonne équipe. Plus de 400 Yo-Kai sont d'ailleurs au rendez-vous pour le recrutement (dont environ 180 nouveaux), en notant bien que par l'effet Pokémon souhaité, les deux versions ne sont pas là pour rien : certains esprits sont exclusifs à un support, permettant d'introduire enfin le online pour les échanges mais également les affrontements. On ne retrouvera pas la souplesse d'un Pokémon pour cette feature mais ça fera le taf.

Les dernières évolutions se situent dans le système de combat et l'on restera justement au même stade là où nous n'aurions pas refusé quelque chose de plus classique (et de plus profond) comme chez GameFreak. On retrouve donc cette fameuse roulette où apposer six créatures, en optant si possible pour des bons placements car des créatures affiliées placées cote à cote offriront des bonus. Ensuite, le combat se déroule de nouveau où chacun fait ce qu'il souhaite, le joueur faisant office de support pour aider son équipe contre les malus ou en enclenchant une grosse attaque spéciale quand la jauge est remplie. On peut même cette fois tenter le tout pour le tout en sacrifiant un allié pour bénéficier d'un éventuel retournement de situation. Reste qu'une fois suffisamment habitué au système, même les enfants se baladeront durant l'aventure assez facile d'un bout à l'autre hormis contre les boss réclamant un peu plus de stratégies. Le plus intéressant reste désormais la possibilité d'analyser ses adversaires pour en connaître les points faibles mais également quelques indices pour la condition de capture, même si là aussi, on aurait préféré quelque chose d'un peu plus simple et moins aléatoire pour parfaire sa collection.

Les plus	Les moins
+ Le premier, en mieux + Avec plus de 400 Yokais + Et du online + Et une localisation au top	- Juste le premier, en mieux - Système de capture à revoir - Système de combat qui divise - Les voyages en train - Vraiment pour les plus jeunes

Conclusion : Aucune surprise pour cette suite rapide qui se contente juste de faire mieux, corrigeant certains défauts importants (le online surtout) mais pas tous. Ceux qui ont aimé le premier sentiront la redite et ceux qui ne se sont pas encore lancés peuvent directement démarrer l'aventure avec celui-là. Cela reste dans tous les cas une licence qui s'adresse surtout aux enfants, petits et grands.