ouah le truc "elle me dit(la docteur) : "non, non, non, noel, non, parce que moi je pars en vacances."
Apres je sais pas si elle a dis ça parce que la dame a retardé plussieur fois mais bon elle est payées...
c'est que même abusé je trouve. Meme si c'est enfant sont grand,les petites enfants vont comprendre que leurs grand mères c'est suicidée?
Une personne tres intelligente qui ne veut pas etre un poids pour ses petits enfants, tout en ne voulant pas se regarder mourrir lentement du fait de son age de plus en plus avance et ternir l image que l on pourrait avoir d elle.
La plebe autrement dis la commune generaljte des etres avec un quotient intellectuel miserable, finira: dans un fauteuil roulant avec ou sans alzheimer, partiellement invalide, necessitant du personnel pour tous les gestes quotidiens et perdant ainsi le peu de dignite dont il pouvait leur rester.
leren il y a des personnes agées qui meurent très bien. Le suicide est un problème psychologique qu'on le fait avec joie ou avec les meilleures arguments du monde.
Elle a une peur atroce de la maladie. La nostalgie de la jeunesse, l'impression d'avoir tout fait etc etc l'impression que tout est fini etc. Elle a de gros soucis avec l'âge surtout.
Tes personnes agées elles sont bien loin de mourir très bien lorsque les 90 ans s'approchant.
Elle ne sait pas l'age a laquelle elle pourra vivre mais elle ne veut pas etre grabataire ou dépendante de quelqu'un qu'il soit un professionnel ou un membre de sa famille.
Elle sait aussi qu'en france ils feront tout pour la maintenir en vie le plus longtemps possible car ce pays ne connait pas la dignité, tout le contraire de la belgique par exemple avec l'aide médicale assistée pour s'en aller.
Les rares etres intelligents et prévoyants en ce monde (on ne s'adresse donc pas au tout venant avec une intelligence inexistante pour le très grand nombre) comme cette noble dame savent déjà ce qu'ils devront faire et ou le faire avec tous les papiers déjà remplis au moment de.
Quand on ne sait pas parler en connaissance de cause et donc de vécu car elle a déjà en plus du voir des personnes de sa famille ainsi on croit que les personnes agées meurent très bien alors qu'étant a l'écart du monde.
Akiru >"Elle a une peur atroce de la maladie" perso j'ai envie de dire aussi que de façon générale "les gens ont une peur atroce de la mort", donc les gens qui veulent vivre ont un problème psychologique ?
Il faut arrêter de croire que si les gens n'ont pas le même avis que vous ils sont forcément dérangés mentalement. Je dirais même que c'est peut-être qu'ils sont capable de réfléchir par eux même eux au moins au lieu de répéter ce qu'on leur rentre dans le crâne depuis qu'ils sont gosses
raiko Tout ce que tu dis n'a vraiment rien à voir avec ce que je dis. Mais faudrait débattre psycho et j'avoue je suis fatigué là. Il y a déjà une différence entre la non acceptation du concept de mort et la peur de la mort elle même. La mort en psycho ca peut avoir tellement de signification différentes.
Le suicide quelqu'il soit, vient d'un problème psychologique qui, arrangé, fait qu'un souffle de vie nouveau vient chez la personne. Cette peur atroce qu'elle a de la maladie, de la vieillesse, ce sentiment de nostalgie de sa jeunesse, l'impression que tout est derrière et qu'elle a tout vu (ce qui est toujours faux car nous avons jamais tout vu) il est réel. Que tu trouve ca stylé tant mieux car elle même vie dans l'impression qu'elle va bien et tant mieux pour elle. Mais elle a surtout besoin de se faire suivre.
Akiru >Au contraire, ceux qui doivent se faire suivre, je maintient, mais ce sont ceux qui ne sont pas capables de comprendre les choix d'une autre personne qui sont différents !!
Je reprend ta phrase et je peux l'inverser car tu cherche une différence où il n'y en a pas : Quand tu parles de peur atroce qu'elle a de la maladie, c'est exactement la même chose que ce que les gens ressente vis à vis de la mort : la peur !!
Oui tu peux dire que l'on a jamais tout vu, mais tu peux avoir fais le tour de ce qui t'intéresse vraiment auquel cas ce qu'elle dit n'est pas faux.
Je ne comprend pas de quel droit on peut qualifier d'instable mentalement une personne qui fait un tel choix en connaissance de cause et qui exprime parfaitement ses arguments !! Ma grand mère était comme ça, elle ne voulait pas se retrouver dépendante des autres et préférais vivre et mourir en bonne santé avant qu'elle ne se retrouve diminuée, que continuer à vivre dans la souffrance et à ne pas pouvoir faire grand chose.
Je vois aussi souvent l'argument "oui mais c'est égoïste elle ne pense pas à ses enfants". Et bien on peut tout autant inverser l'argument, et dire que souvent les enfants sont égoïstes de vouloir que leurs parents continuent à souffrir juste pour la satisfaction personnelle de les voir plus longtemps.
Ma grand mère à fini dans une chambre d’hôpital, entièrement paralysée d'un côté, à ne rien pouvoir faire elle même, et donc à attendre de mourir (combien de fois je l'ai entendu dire qu'elle voulait en finir au lieu de rester comme ça) ... donc je le redis : de quel droit on se permet de dire des gens qui refusent de mourir dans des conditions de merde qu'ils doivent être suivi psychologiquement ? C'est une une aberration, de l'hypocrisie, et un égoïsme total que de dire ça !!
Kambei312 >Ca reste ton avis, chacun à le droit de penser comme il veut tant que ça le concerne personnellement Mais vivre dans la souffrance n'a absolument aucun intérêt à mon sens (sauf si tu es maso sur les bords après c'est un choix aussi).
Akiru >Ce n'est pas une question de mal ou de bien, c'est une question de porter un jugement négatif sur un avis qui est différent du nôtre. On peut tous avoir des avis différents, mais il est totalement inapproprié de dévaloriser une personne ou dire qu'elle a tord juste parce que l'on est pas capable de comprendre ses motivations !! Cela dit c'est le reflet de notre société d'aujourd'hui de dire que quelqu'un qui pense différemment à tord ou devrait se faire soigner.
-Tu regarde des dessins animés japonais, ceux qui n'aiment pas ça te prennent pour un gamin immature.
-Tu écoutes du métal, ceux qui n'aiment pas ça te prennent pour un dépressif, possiblement violent et morbide.
-Tu joues aux jeux vidéos, ceux qui n'aiment pas ça te prennent pour un ado refoulé amateur de violence.
-...
A chaque fois que des traits ne correspondent pas à la masse des gens, (quand on sort du moule ou que l'on est différent de la majorité) on se retrouve jugé comme instable et on devrait aller voir un psy. Le pire c'est que l'histoire ne sert pas de leçon, ce n'est pas la première fois que l'on dit "ha mais les gens qui pensent ça ils doivent aller chez un psy c'est pas normal" et puis quelques années plus tard on se rend compte qu'ils n'avaient pas tord !!
Voilà pourquoi je n'aime pas quand on pense comme ça et pourquoi je te contredis
raiko Tu parles de la mort avec beaucoup de détachement quand même...
je ne remets pas en cause tes convictions et je ne sais pas quel age tu as mais je pense que c'est beaucoup plus facile de dire qu'on préfère mourir plutôt que souffrir tant que la mort est loin et n'est pas une préoccupation quotidienne.
Le nombre de gens de 20 à 40 ans qui disent: "moi je veux mourrir avant la maison de retraite ou la maladie..." au final quand le moment viens les gens s'accroche à la vie parce que c'est humain je pense...
Donc en ce sens je me demande si akiru n'a pas un peu raison quand même et que quand on choisis le suicide c'est que quelque chose (pathologique ou non) nous pousse à aller contre nos instincts...
Mais c'est juste une reflexion comme ça, je suis (j'espere) encore loin de ses problématiques. Et j'y penserai le moment venu en bon représentant de mon espèce, c'est à dire en être conscient de sa propre existence et terrifié par l'inconnu.
intéressant sujet.
La peur de souffrir est humain, la peur de mourir aussi. Nous sommes programmés pour nous battre jusqu'à la fin. C'est ce qui nous maintient en vie et nous évite de trop risquer la vie. Personnellement j'y ajoute un peu de spiritualité en me disant que la souffrance n'est pas vaine, qu'elle me permet de gagner mon paradis. C'est mon sentiment, libre à chacun d'y adhérer. En quelque sorte j'aime à penser que la souffrance est notre ticket pour l'au-delà, par son acceptation nous permettons de nous élever et d'arriver au bout dans la sérénité. Se défaire de l'emprise de la souffrance c'est voir par par-delà nos réalités humaines. Je préfère prendre ce pari que de me dire qu'il n'y a rien après...Chacun sa vision des choses.
kambei312 oui c'est ça quand on "pense" que c'est loin (alors qu'en fait ça peut-être n'importe quand) quand ça arrive on fait tout pour le repousser et s'accrocher a la vie.
Après du départ si ça se considère comme un fardeau déjà...de ceux qui envoient leurs parents en maison de retraite pour attendre la mort...
Ce n'est pas ma vision des choses. Jamais je ne laisserai mes parents qui étaient là quand j'étais fragile et sans défense(bébé puis enfants), quand a leur tour ils deviennent fragiles et sans défense c'est a nous de jouer notre rôle.
C'est ma vision des choses. Jamais je ne verrai mes parents comme des fardeaux jamais. Je les prend avec moi et finissent leur vie en compagnie de leurs enfants et petits-enfants.
Kambei312 >Je n'en parle pas avec détachement bien au contraire, pour avoir vu dans mon entourage des personnes mourir par choix et d'autres par maladie ou accident, il est impossible d'en parler avec détachement pour ma part car quand une personne meurt, il y a quasi systématiquement une douleur quelque part. Elle peut être pour la personne qui nous quitte, ou pour ceux qui restent, donc on ne peut pas parler de détachement dans ces conditions (enfin à mon sens). Maintenant le rapport que j'ai avec la mort, c'est que chacun à une façon de voir les choses qui dépend d'énormément de paramètres et il est complètement con de vouloir juger ou placer les gens dans des cases car leur avis est différent du notre, c'est une aberration, je n'en démordrai pas. Je vais donner quelques exemples perso (je n'aime pas trop parler de ça c'est quand même très perso mais je pense que ça peut peut-être vous aider à comprendre mon point de vue) :
-J'ai parlé de ma grand mère plus haut, d'aussi loin que je me souvienne avec elle je l'ai toujours entendu parler de ça comme ça. A 78 ans elle courait encore et allait faire son marché tout les matins (3km par jour). Elle a toujours fait en sorte de garder la santé justement pour faire ce qu'elle voulait. Jusqu'au jour ou elle a fait une chute qui l'a laissé paralysée sur le côté gauche jusqu'à la fin. De là elle a perdu tout ce qu'elle aimait faire, n'avait plus aucune autonomie et avait d'énormes douleurs surtout le soir à force de rester dans la même position. Comme elle a balancé à mon père après un simple "comment ca va" : "mes journées se résument à manger, faire dans une couche, me faire changer et manipuler par d'autres personnes, voir le plafond de ma chambre et me faire sortir en chaise roulante une à 2 fois par jour."
Donc à quel moment vous estimez que cette personne doit se faire soigner mentalement, et à quel moment elle doit éprouver bonheur et joie de vivre à être dans cette situation et en sachant qu'il n'y aura aucun moyen d'aller mieux ? Moi j'appelle ça de l’égoïsme pur de la part de ceux qui la trouve instable. Il y a d'ailleurs une expression pour ça : acharnement thérapeutique !!
-Il y a quelques années le petit frère d'une amie s'est suicidé. 18 ans ... c'est assez impensable et pourtant le "gamin" à laissé une lettre assez effarante. Quand elle et son mec m'en on parlé, ils n'ont pas été capables de lui en vouloir, tu comprenais qu'il n'y avais rien qui n'allait pas, juste qu'il ne trouvais aucun intérêt à vivre, et que son explication ne laissait pas d'autres solutions. Ses parents on cru à une période qu'il était dépressif (il ne s'est jamais passionné pour rien) et l'ont envoyé chez un psy. Et ce dernier a bien expliqué qu'en fait il ne l'était pas, juste qu'il ne trouvait rien qui le motive ou lui plaise. Il expliquait que c'est pareil que nous, il y a des choses que l'on aime, d'autres que l'on aime pas, et d'autres encore qui nous ennuie. Certaines personnes aiment plus de choses que d'autres, certains aiment tout ou presque, et il y en a d'autres qui n'aiment rien. Dans son cas à lui, c'est juste que tout l'ennuyais.
La encore et même si c'est particulier car on peut se dire qu'il était jeune et n'a pu tout tester dans la vie, de quel droit peut-on se permettre de dire qu'il était instable ou qu'il avait un problème ? C'est juste qu'il n'avait de gout à rien, au même titre que d'autres ont gout à tout ou uniquement à certaines choses. Or ses gouts on ne les choisit pas. En fait quand vous dites qu'une personne comme ça est malade, c'est la même chose que les abrutis qui disaient il y a des années que l'homosexualité était une maladie (et que certains disent encore). Il y a des gouts et penchants qui sont encrés en nous, qui sont dans notre nature. Donc dans la mesure ou vous seriez les premiers à arrêter un film au bout de 30 minutes parce que vous trouvez ça sans intérêt, de quel droit vous allez dire d'une personne qui se fait chier 100% de son temps qu'elle doit continuer ?
-Enfin je distingue ça d'autres situations où les gens se suicident ou veulent mourir sous le coup d'un évènement qui leur a fait du mal (perte d'un être cher par exemple), et qui souvent peut passer avec le temps (je veux dire par là que la douleur ne disparait pas mais que l'on peut vivre avec en compensant par d'autres choses plus positives).
Enfin quand tu parles d'instinct, là encore c'est biaisé car ça fait longtemps que l'humain ne fonctionne plus simplement par instinct. Il est toujours là, mais en plus il y a notre raison, le fonctionnement de la pensée humaine diverge pas mal entre ces 2 paramètres. Simple exemple : Vas tu dire à quelqu'un qui se sacrifie pour sauver une ou plusieurs vies qu'il est instable ou que ce soit pathologique car cela va à l'encontre de l'instinct de survie comme tu dis ? Est ce que tu iras voir la femme d'un soldat pour lui dire, désolé votre homme est mot pour sauver une autre vie, il était instable on aurait du le soigner avant ? Bien sur que non, cette personne à juste eu un raisonnement qui l'a poussé à donner plus d'importance à une chose qu'une autre. C'est pareil pour certaines personnes qui se suicident, dans certains cas c'est une solution de fuite, pour d'autres c'est juste qu'ils ne trouvent rien d'important pour justifier de vivre !
C'est compliqué à expliquer mais la chose est simple tout le monde ne raisonne pas pareil, n'a pas les mêmes centres d’intérêts, ne fonctionne pas pareil. Donc, et je reprend l'exemple de l'homosexualité (d'ailleurs cela va à l'encontre de l'instinct de reproduction d'être homosexuel, vas tu les considérer comme instables pour autant ?), arrêter de considérer comme malades des gens qui ne pensent pas comme vous et fonctionnent différemment
Akiru >Je ne dis pas que c'est le même rapport psychique, juste que c'est la même façon de juger un raisonnement qui se tient, mais qui est différent du sien. Il est là le problème.
raiko Encore une fois tu parles de choses qui malheureusement n'ont rien à voir. L'homosexualité et la mort n'ont rien à voir. La psychologie (toute, je ne sais pas là par contre) part du principe qu'on est tous bisexuel à la base. Tout dépend des facteurs extérieurs après. Par contre non , on ne nait pas avec un instant de mort dès la naissance.
Il ne s'agit pas de juger encore une fois. Je ne vois pas ou tu vois du jugement de ma part.
Un suivi psychologique pour une personne présentant des envie suicidaire, si l'ont sait d'où ca vient ca peut redonner un souffle de vie à la personne. C'est tout. Je ne vois pas pourquoi tu le prends mal. Si toi ou d'autres veulent se suicider grand bien leur fassent mais c'est qu'ils ont perdu toute pulsions de vie et ca ne vient pas de nul part ça hein. Quand bien aime même tu as toutes les excuses du monde.
je suis de son avis . L'idée de me faire entretenir parceque je ne suis plus capable c'est tellement castrateur que je n'appelle plus ca vivre.
Quand en plus de ca tu sais que les visite de famille les vacance les sortie tout ca c'est finis. Tu sera le cul sur une chaise a regarder les murs et repenser au passé, pour moi c'est pas loin d'etre ca la vision de l'enfer...
Apres je sais pas si elle a dis ça parce que la dame a retardé plussieur fois mais bon elle est payées...
c'est que même abusé je trouve. Meme si c'est enfant sont grand,les petites enfants vont comprendre que leurs grand mères c'est suicidée?
La plebe autrement dis la commune generaljte des etres avec un quotient intellectuel miserable, finira: dans un fauteuil roulant avec ou sans alzheimer, partiellement invalide, necessitant du personnel pour tous les gestes quotidiens et perdant ainsi le peu de dignite dont il pouvait leur rester.
Elle a une peur atroce de la maladie. La nostalgie de la jeunesse, l'impression d'avoir tout fait etc etc l'impression que tout est fini etc. Elle a de gros soucis avec l'âge surtout.
Elle ne sait pas l'age a laquelle elle pourra vivre mais elle ne veut pas etre grabataire ou dépendante de quelqu'un qu'il soit un professionnel ou un membre de sa famille.
Elle sait aussi qu'en france ils feront tout pour la maintenir en vie le plus longtemps possible car ce pays ne connait pas la dignité, tout le contraire de la belgique par exemple avec l'aide médicale assistée pour s'en aller.
Les rares etres intelligents et prévoyants en ce monde (on ne s'adresse donc pas au tout venant avec une intelligence inexistante pour le très grand nombre) comme cette noble dame savent déjà ce qu'ils devront faire et ou le faire avec tous les papiers déjà remplis au moment de.
Quand on ne sait pas parler en connaissance de cause et donc de vécu car elle a déjà en plus du voir des personnes de sa famille ainsi on croit que les personnes agées meurent très bien alors qu'étant a l'écart du monde.
Il faut arrêter de croire que si les gens n'ont pas le même avis que vous ils sont forcément dérangés mentalement. Je dirais même que c'est peut-être qu'ils sont capable de réfléchir par eux même eux au moins au lieu de répéter ce qu'on leur rentre dans le crâne depuis qu'ils sont gosses
Le suicide quelqu'il soit, vient d'un problème psychologique qui, arrangé, fait qu'un souffle de vie nouveau vient chez la personne. Cette peur atroce qu'elle a de la maladie, de la vieillesse, ce sentiment de nostalgie de sa jeunesse, l'impression que tout est derrière et qu'elle a tout vu (ce qui est toujours faux car nous avons jamais tout vu) il est réel. Que tu trouve ca stylé tant mieux car elle même vie dans l'impression qu'elle va bien et tant mieux pour elle. Mais elle a surtout besoin de se faire suivre.
Je reprend ta phrase et je peux l'inverser car tu cherche une différence où il n'y en a pas : Quand tu parles de peur atroce qu'elle a de la maladie, c'est exactement la même chose que ce que les gens ressente vis à vis de la mort : la peur !!
Oui tu peux dire que l'on a jamais tout vu, mais tu peux avoir fais le tour de ce qui t'intéresse vraiment auquel cas ce qu'elle dit n'est pas faux.
Je ne comprend pas de quel droit on peut qualifier d'instable mentalement une personne qui fait un tel choix en connaissance de cause et qui exprime parfaitement ses arguments !! Ma grand mère était comme ça, elle ne voulait pas se retrouver dépendante des autres et préférais vivre et mourir en bonne santé avant qu'elle ne se retrouve diminuée, que continuer à vivre dans la souffrance et à ne pas pouvoir faire grand chose.
Je vois aussi souvent l'argument "oui mais c'est égoïste elle ne pense pas à ses enfants". Et bien on peut tout autant inverser l'argument, et dire que souvent les enfants sont égoïstes de vouloir que leurs parents continuent à souffrir juste pour la satisfaction personnelle de les voir plus longtemps.
Ma grand mère à fini dans une chambre d’hôpital, entièrement paralysée d'un côté, à ne rien pouvoir faire elle même, et donc à attendre de mourir (combien de fois je l'ai entendu dire qu'elle voulait en finir au lieu de rester comme ça) ... donc je le redis : de quel droit on se permet de dire des gens qui refusent de mourir dans des conditions de merde qu'ils doivent être suivi psychologiquement ? C'est une une aberration, de l'hypocrisie, et un égoïsme total que de dire ça !!
Mais si elle a envie de mourir... Libre à elle.
Akiru >Ce n'est pas une question de mal ou de bien, c'est une question de porter un jugement négatif sur un avis qui est différent du nôtre. On peut tous avoir des avis différents, mais il est totalement inapproprié de dévaloriser une personne ou dire qu'elle a tord juste parce que l'on est pas capable de comprendre ses motivations !! Cela dit c'est le reflet de notre société d'aujourd'hui de dire que quelqu'un qui pense différemment à tord ou devrait se faire soigner.
-Tu regarde des dessins animés japonais, ceux qui n'aiment pas ça te prennent pour un gamin immature.
-Tu écoutes du métal, ceux qui n'aiment pas ça te prennent pour un dépressif, possiblement violent et morbide.
-Tu joues aux jeux vidéos, ceux qui n'aiment pas ça te prennent pour un ado refoulé amateur de violence.
-...
A chaque fois que des traits ne correspondent pas à la masse des gens, (quand on sort du moule ou que l'on est différent de la majorité) on se retrouve jugé comme instable et on devrait aller voir un psy. Le pire c'est que l'histoire ne sert pas de leçon, ce n'est pas la première fois que l'on dit "ha mais les gens qui pensent ça ils doivent aller chez un psy c'est pas normal" et puis quelques années plus tard on se rend compte qu'ils n'avaient pas tord !!
Voilà pourquoi je n'aime pas quand on pense comme ça et pourquoi je te contredis
je ne remets pas en cause tes convictions et je ne sais pas quel age tu as mais je pense que c'est beaucoup plus facile de dire qu'on préfère mourir plutôt que souffrir tant que la mort est loin et n'est pas une préoccupation quotidienne.
Le nombre de gens de 20 à 40 ans qui disent: "moi je veux mourrir avant la maison de retraite ou la maladie..." au final quand le moment viens les gens s'accroche à la vie parce que c'est humain je pense...
Donc en ce sens je me demande si akiru n'a pas un peu raison quand même et que quand on choisis le suicide c'est que quelque chose (pathologique ou non) nous pousse à aller contre nos instincts...
Mais c'est juste une reflexion comme ça, je suis (j'espere) encore loin de ses problématiques. Et j'y penserai le moment venu en bon représentant de mon espèce, c'est à dire en être conscient de sa propre existence et terrifié par l'inconnu.
La peur de souffrir est humain, la peur de mourir aussi. Nous sommes programmés pour nous battre jusqu'à la fin. C'est ce qui nous maintient en vie et nous évite de trop risquer la vie. Personnellement j'y ajoute un peu de spiritualité en me disant que la souffrance n'est pas vaine, qu'elle me permet de gagner mon paradis. C'est mon sentiment, libre à chacun d'y adhérer. En quelque sorte j'aime à penser que la souffrance est notre ticket pour l'au-delà, par son acceptation nous permettons de nous élever et d'arriver au bout dans la sérénité. Se défaire de l'emprise de la souffrance c'est voir par par-delà nos réalités humaines. Je préfère prendre ce pari que de me dire qu'il n'y a rien après...Chacun sa vision des choses.
Après du départ si ça se considère comme un fardeau déjà...de ceux qui envoient leurs parents en maison de retraite pour attendre la mort...
Ce n'est pas ma vision des choses. Jamais je ne laisserai mes parents qui étaient là quand j'étais fragile et sans défense(bébé puis enfants), quand a leur tour ils deviennent fragiles et sans défense c'est a nous de jouer notre rôle.
C'est ma vision des choses. Jamais je ne verrai mes parents comme des fardeaux jamais. Je les prend avec moi et finissent leur vie en compagnie de leurs enfants et petits-enfants.
-J'ai parlé de ma grand mère plus haut, d'aussi loin que je me souvienne avec elle je l'ai toujours entendu parler de ça comme ça. A 78 ans elle courait encore et allait faire son marché tout les matins (3km par jour). Elle a toujours fait en sorte de garder la santé justement pour faire ce qu'elle voulait. Jusqu'au jour ou elle a fait une chute qui l'a laissé paralysée sur le côté gauche jusqu'à la fin. De là elle a perdu tout ce qu'elle aimait faire, n'avait plus aucune autonomie et avait d'énormes douleurs surtout le soir à force de rester dans la même position. Comme elle a balancé à mon père après un simple "comment ca va" : "mes journées se résument à manger, faire dans une couche, me faire changer et manipuler par d'autres personnes, voir le plafond de ma chambre et me faire sortir en chaise roulante une à 2 fois par jour."
Donc à quel moment vous estimez que cette personne doit se faire soigner mentalement, et à quel moment elle doit éprouver bonheur et joie de vivre à être dans cette situation et en sachant qu'il n'y aura aucun moyen d'aller mieux ? Moi j'appelle ça de l’égoïsme pur de la part de ceux qui la trouve instable. Il y a d'ailleurs une expression pour ça : acharnement thérapeutique !!
-Il y a quelques années le petit frère d'une amie s'est suicidé. 18 ans ... c'est assez impensable et pourtant le "gamin" à laissé une lettre assez effarante. Quand elle et son mec m'en on parlé, ils n'ont pas été capables de lui en vouloir, tu comprenais qu'il n'y avais rien qui n'allait pas, juste qu'il ne trouvais aucun intérêt à vivre, et que son explication ne laissait pas d'autres solutions. Ses parents on cru à une période qu'il était dépressif (il ne s'est jamais passionné pour rien) et l'ont envoyé chez un psy. Et ce dernier a bien expliqué qu'en fait il ne l'était pas, juste qu'il ne trouvait rien qui le motive ou lui plaise. Il expliquait que c'est pareil que nous, il y a des choses que l'on aime, d'autres que l'on aime pas, et d'autres encore qui nous ennuie. Certaines personnes aiment plus de choses que d'autres, certains aiment tout ou presque, et il y en a d'autres qui n'aiment rien. Dans son cas à lui, c'est juste que tout l'ennuyais.
La encore et même si c'est particulier car on peut se dire qu'il était jeune et n'a pu tout tester dans la vie, de quel droit peut-on se permettre de dire qu'il était instable ou qu'il avait un problème ? C'est juste qu'il n'avait de gout à rien, au même titre que d'autres ont gout à tout ou uniquement à certaines choses. Or ses gouts on ne les choisit pas. En fait quand vous dites qu'une personne comme ça est malade, c'est la même chose que les abrutis qui disaient il y a des années que l'homosexualité était une maladie (et que certains disent encore). Il y a des gouts et penchants qui sont encrés en nous, qui sont dans notre nature. Donc dans la mesure ou vous seriez les premiers à arrêter un film au bout de 30 minutes parce que vous trouvez ça sans intérêt, de quel droit vous allez dire d'une personne qui se fait chier 100% de son temps qu'elle doit continuer ?
-Enfin je distingue ça d'autres situations où les gens se suicident ou veulent mourir sous le coup d'un évènement qui leur a fait du mal (perte d'un être cher par exemple), et qui souvent peut passer avec le temps (je veux dire par là que la douleur ne disparait pas mais que l'on peut vivre avec en compensant par d'autres choses plus positives).
Enfin quand tu parles d'instinct, là encore c'est biaisé car ça fait longtemps que l'humain ne fonctionne plus simplement par instinct. Il est toujours là, mais en plus il y a notre raison, le fonctionnement de la pensée humaine diverge pas mal entre ces 2 paramètres. Simple exemple : Vas tu dire à quelqu'un qui se sacrifie pour sauver une ou plusieurs vies qu'il est instable ou que ce soit pathologique car cela va à l'encontre de l'instinct de survie comme tu dis ? Est ce que tu iras voir la femme d'un soldat pour lui dire, désolé votre homme est mot pour sauver une autre vie, il était instable on aurait du le soigner avant ? Bien sur que non, cette personne à juste eu un raisonnement qui l'a poussé à donner plus d'importance à une chose qu'une autre. C'est pareil pour certaines personnes qui se suicident, dans certains cas c'est une solution de fuite, pour d'autres c'est juste qu'ils ne trouvent rien d'important pour justifier de vivre !
C'est compliqué à expliquer mais la chose est simple tout le monde ne raisonne pas pareil, n'a pas les mêmes centres d’intérêts, ne fonctionne pas pareil. Donc, et je reprend l'exemple de l'homosexualité (d'ailleurs cela va à l'encontre de l'instinct de reproduction d'être homosexuel, vas tu les considérer comme instables pour autant ?), arrêter de considérer comme malades des gens qui ne pensent pas comme vous et fonctionnent différemment
Akiru >Je ne dis pas que c'est le même rapport psychique, juste que c'est la même façon de juger un raisonnement qui se tient, mais qui est différent du sien. Il est là le problème.
Il ne s'agit pas de juger encore une fois. Je ne vois pas ou tu vois du jugement de ma part.
Un suivi psychologique pour une personne présentant des envie suicidaire, si l'ont sait d'où ca vient ca peut redonner un souffle de vie à la personne. C'est tout. Je ne vois pas pourquoi tu le prends mal. Si toi ou d'autres veulent se suicider grand bien leur fassent mais c'est qu'ils ont perdu toute pulsions de vie et ca ne vient pas de nul part ça hein. Quand bien aime même tu as toutes les excuses du monde.
Il est très grave de banaliser le suicide.
Peace a toi!
Quand en plus de ca tu sais que les visite de famille les vacance les sortie tout ca c'est finis. Tu sera le cul sur une chaise a regarder les murs et repenser au passé, pour moi c'est pas loin d'etre ca la vision de l'enfer...