Bonjour à tous et à toutes. J'ai fini
Ys VIII : Lacrimosa of Dana depuis quelques mois sur
PS Vita, mais j'espérais donner un avis sur la version
PlayStation 4, bien plus agréable à jouer selon-moi et ce malgré que ce soit sur console de salon. Malheureusement, n'ayant pas énormément joué sur la version
PlayStation 4 (la faute à une liste trop longue de jeux en attente), je donnerais finalement un avis sur la version
PS Vita, que j'ai bien évidemment finie en Jap, le tout en ayant vraiment pris mon temps, histoire de fêter dignement l'anniversaire de cette saga qui a eu 30 ans en 2017, et oui, le temps passe vite.
Histoire :
Donc on parler un peu de l'histoire, mais seulement du début, parce que j'imagine que certaines personnes n'ont pas encore fait le jeu, tandis que d'autres n'en sont qu'au début et ce pour des raisons qui ne nous regardent pas. L'histoire de
Ys VIII : Lacrimosa of Dana débute de la plus classique des manières et on retrouve ce cher
Adol, ainsi que son meilleur ami
Dogi sur un bateau naviguant sur les mers et ou nos deux amis travaillent en tant que marins pour le
Capitaine Barbaros. Mais après une petite visite des lieux, le bateau se fait attaquer par un monstre marin et
Adol se réveille sur une île mystérieuse nommée
l'Île de Seiren et qui selon les légendes, serait purement et simplement maudite et auquel personne n'a jamais pu y échapper.
Et c'est après s'être réveillé sur cette île aussi mystérieuse que dangereuse, que la quête
d'Adol va débuter. Il rencontrera très vite des personnages comme
Laksha la rouquine Tsundere ou encore le très grand
Sahad, des personnages présents justement sur le bateau dans lequel il se trouvait. Au début du jeu, vous retrouverez bien vite la trace de
Dogi et du
Capitaine Barbaros et le lieu dans lesquels ils se trouvent (le
Village Drifting) deviendra votre base ou vous pourrez vous ravitailler, vous réposer, mais également vous préparer face aux attaques de monstres. De plus, plus vous sauverez de survivants et plus vous aurez des avantages comme par exemple échanger des matériaux contre d'autres objets ou forger de meilleures armes et armures. Bref, la partie gestion du village est fort sympathique et vous aurez très vite l'impression d'être à la place des personnages, tant la gestion de votre quartier général est sympa et prenante. Mais
Ys VIII : Lacrimosa of Dana à également une histoire et contrairement aux précédents volets, ce huitième épisode est très scénarisé. Assez tôt dans le jeu,
Adol rêvera d'une certaine
Dana, une jeune et belle fille aux cheveux bleus vivant dans ce qui semble être une cité antique. Là ou ça devient intéressant, c'est que les actions
d'Adol et Dana auront des répercussions dans le monde dans lesquels ils évoluent, mais à vous de découvrir jusqu'à quel point. De plus, l'histoire du jeu se focalise également sur les survivants, du moins certains et un twist important s'y déroule à mi-parcours et dont je ne me suis pas encore remis. Franchement de ce côté là, ce
Ys VIII : Lacrimosa of Dana m'a agréablement surpris. Il y a beaucoup de surprises et les personnages secondaires sont relativement bien traîtés (mention spéciale au
Capitaine Barbaros) qui est mon personnage favori avec
Dana.
Aspect Technique :
Pour ce qui est de l'aspect technique, ce sera malheureusement plus court et un peu moins reluisant compte tenu des limites du hardware. Pas que cette version
PS Vita soit une catastrophe, c'est même l'inverse, juste que cette console à ses limites, ce qui est normal. Donc ce qui saute aux yeux d'emblée, c'est que ce
Ys VIII : Lacrimosa of Dana. Franchement,
Falcom à fait un excellent travail et ils s'améliorent à chaque titre. Le jeu est graphiquement sublime, certains panoramas sont véritablement splendides et nous font oublier qu'il s'agit d'une île maudite. La profondeur de champ est également impressionnante, tout comme la superficie de l'île, qui se révèle encore plus grande que la map de
Ys : Celceta no Jukai, sorti également sur
PS Vita. Les effets sont également superbes (mention spéciale aux effets d'eau) et la modélisation des personnages exemplaires. Malheureusement, tout aurait été parfait s'il y avait pas cet aliasing (effet d'escalier) pour gâcher la fête, ainsi que certaines textures du sol complètement ratées. Néanmoins, vu le support et la superficie du jeu, ça peux se comprendre et leu est sublime quoi qu'il arrive. Pour ce qui est de la frame-rate, la version
PS Vita est en 30fps, là ou la version
PlayStation 4 tourne en 60fps. Néanmoins, je n'ai connu aucun souci ou chutes de frame-rate, même si je dois probablement être l'un des seuls n'ayant pas été gêné. Par contre, je l'ai essayé vite fait sur la
PS Vita TV et bien que le rendu soit potable, il reste plus agréable visuellement sur
PS Vita. Bref, niveau technique, ce jeu est une véritable réussite, malgré quelques imperfections.
Ambiance Sonore :
Ah l'ambiance sonore des jeux
Falcom, j'avoue que je ne risque pas d'être très objectif, mais je n'en dirais forcément que du bien, toujours. Comme les autres jeux de cette boîte, l'OST de
Ys VIII : Lacrimosa of Dana est composée par la team
"Falcom Sound JDK" et le résultat est une fois de plus grandiose. L'OST du jeu regorge de thèmes variés, que ce soit des pistes entraînantes, mystérieuses et même un peu moins joyeuses. Et jamais je n'ai été déçu, mis à part un certain thème récurrent que l'on se tape dans certains donjons et qui ne m'a hélas pas trop marqué. Par contre, même s'il y a pas autant de pistes qu'on l'aurait souhaité pour ce qui est de phases d'exploration, elles sont hyper agréables à l'écoute. Mention spéciale pour les thèmes de la partie avec
Dana, aussi agréables que mystérieux. Pour ce qui est des doublages, ils font le job tout simplement, mais sont surtout de grande qualité et effectués par des Seiyûs reconnus dans la profession, notamment le Seiyû
d'Adol et celui de
Hummel. Ça change des doublages Américains, qui sans faire de jeux de mots, sont complètement à l'ouest et vraiment insipides au possible, ne collant absolument pas aux personnages, comme d'habitude j'ai envie de dire. Enfin, concernant les bruitages, ils font également le job, que ce soit en bien ou en mal et collent parfaitement à la situation.
Gameplay :
Finalement, il est temps de parler du gameplay et tout ce qui s'y apparente. Si la saga
Ys est particulièrement connue et appréciée des gamers (quand je dis gamers, je parle de ceux jouant à des consoles de chaque constructeur), c'est bien grâce à la simplicité de son système de jeu, mais surtout l'accessibilité et la nervosité de son système de combat.
Ys VIII : Lacrimosa of Dana en est le parfait exemple et propose des combats dynamiques, bourrins et techniques, le tout avec une fluidité exemplaire. Vous avez un bouton pour asséner des coups d'épées, un bouton pour sauter, un autre pour les esquives ou encore pour utiliser des objets en combats ou en dehors. Ça a l'air simple et ça l'est réellement. Néanmoins, le niveau de difficulté peut vous jouer des tours et certains boss ont énormément de patterns différents, surtout si vous jouez dans une difficulté assez haute et ou n'importe quel coup peut vous être fatal (j'en ai moi-même fait l'expérience en Nightmare). Bien évidemment, pour vous sortir de situations difficiles, vous avez également à votre disposition divers skills et même une attaque ultime (Hi-Ougi) se déclenchant avec les deux gâchettes lorsque votre jauge est pleine. Mais qui dit gameplay, dit également exploration. Comme dit beaucoup plus haut, le jeu est vaste et certaines maps ne pourront être explorées entièrement que via des objets spécifiques propres à la saga
Ys comme les gants permettant de grimper sur le lierre, les bottes permettant de marcher sur la boue ou encore le double saut. Et des objets spécifiques liés à l'exploration, il y en a beaucoupet sauront vous être utiles dans l'aventure. Pareil pour les diverses ressources que vous trouverez dans la roche ou dans les arbres.
Contenu et durée de vie :
On finit avec ce dernier paragraphe détaillant le contenu du jeu et donc sa durée de vie.
Ys VIII : Lacrimosa of Dana propose un contenu assez énorme et ce n'est pas en jouant deux ou trois heures qu'on peut en avoir un bon aperçu. En effet, outre la trame principale qui dure entre 30 heures et 40 heures selon le joueur (voire plus pour ceux qui aiment traîner), il y a également un vaste contenu annexe, qui au passage multipliera votre temps de jeu. Il y a tout d'abord les quêtes fedex offertes par les PNJ, mais également les personnages jouables. Et certaines quêtes ont même un temps limité pour être achevées. Il y a également le craft d'objets qui devrait vous prendre pas mal de temps. En plus de ça, l'exploration vous prendra également du temps, ne serait-ce que pour compléter les maps à 100%, trouver tous les coffres et toutes les ressources, mais également tuer chaque monstre. Enfin, il y a également des zones optionnelles à trouver. Bref, il y a de quoi faire et le pire dans tout ça, c'est que le jeu passe tellement bien que ce n'est pas répétitif du tout. Pour ma part, je persiste et je signe,
Ys VIII : Lacrimosa of Dana est mon jeu
PS Vita préféré et mon
GOTY 2017, ruez-vous dessus, vous ne le regretterez pas.

Sur ma liste avec danganronpa v3
Sinon, permets-moi de féliciter pour la blague sur les doubleurs américains qui sont à l'Ouest. Tu mérites une médaille!
Je prefere les premiers avis basé sur trois heures de jeu, LA BASE !
Dana ce charisme
Oh bordel
Merci !
Comme dab j'ai envie de dire ^^
Un test de qualité.
Je vais lire tout ça
Et pas d’âme.
Mais merci pour le vote et le compliment et merci également aux autres.
Danganronpa V3 est juste énorme !!!! A faire sans hésiter !!!!
Hyoga57 Tu m'as oublié aussi. grrr
Ps : Basique et sans âme, ce n'est pas un ROTY cuisiné avec soin.
Comme souvent, c'est dynamique et prenant, bien que les phases "contre-attaques" au village étaient pénibles au bout d'un moment, surtout quand ça te coupe en pleine exploration d'un donjon. Une histoire fort sympathique et bien plus mise en avant que les autres Ys que j'ai pu faire (le background tragique de Dana était pas mal, comme l'absence de manichéisme dans l'histoire), bien que le début était un peu trop bavard à mon goût.
Malgré une certaine linéarité, l'exploration sur fond de backtracking était très prenante, surtout quand on voit le level-design bien foutu et cohérent avec une profondeur de champ qui fait son effet.
Bonne review en tout cas.
La base, Adol veut toujours être réveillé par une jolie jeune fille sur la plage pour commencer son aventure.
http://i.imgur.com/56CpVf8.jpg
Et Svr a bien résumé les choses.
J'ai même balancé un petit tacle ici-même :
Et je ne regrette rien non plus.
je ne connais pas du tout la licence faudra que je la test quand elle sera sur steam ( si traduite)
Je croyais que j'étais privilégié...
Plus sérieusement j'aime bien l'univers Falcom et je n'ai pas été déçu jusqu'à présent donc je continuerai d'en prendre peut être ce que les autres en disent....
je le prendrais plus tard sur ps4
Bon, reste plus qu’à m’acheter le jeu^^
Mais merci quand même.