Je précise que c'est une équipe B qui a joué la plus grande partie du match .
L'Olympique de Marseille a retrouvé les terrains mercredi soir après les péripéties du transfert de Hatem Ben Arfa, présent dans les tribunes du stade de Parsemain de Fos-sur-Mer. Une première rencontre amicale aux allures de sortie de route, les Phocéens s'étant inclinés face à une formation de National, Istres (1-3). Eric Gerets, de toute façon, ne retiendra pas le score : un des objectifs de cette rencontre résidait en premier lieu à effectuer une large revue d'effectif. Du coup, la composition marseillaise de départ (Riou - M'Bow, Zubar, Civelli, Bonnart- N'Diaye - Arrache, Krstic, Ayew - Begeorgi, Dennoun) paraissait à des années-lumières de la future équipe-type de l'OM.
A court de forme, d'idées et d'automatismes, la formation expérimentale alignée par Eric Gerets se faisait rapidement surprendre par des Istréens joueurs et motivés, Feindouno ouvrant la marque à la 5e minute tandis que Zubar, sous la pression de Ménétrier, trompait son propre gardien deux minutes après. Après la pause, la rentrée des cadres (Cana, Cheyrou, Grandin, Zenden, Niang, Cissé et l'ex-Lensois Hilton) redonnait un semblant de solidité à l'OM qui réduisait la marque par Cissé, servi par Niang (56e). Le dernier mot revenait néanmoins à l'Istréen Achémi qui alourdissait définitivement la marque (58e). Les Phocéens tenteront de faire mieux samedi soir à Avignon face à Bastia avant de partir en stage à Evian le lendemain jusqu'au 14 juillet.
posted the 07/02/2008 at 08:33 PM by
itamariisback
Ligue 1
Tout est dans le titre, venez nous dire quelles équipes vous supportez et ainsi débattre avec les autres membres des points forts et des points faibles de vos équipes
Ce post a aussi pour but de me faire une idée afin de toucher le plus grand nombre de personnes possible lors de mes prochains articles
Marseille: 3 supporters
Lyon: 2 supporters
Bordeaux: 2 supporters
Monaco: 1 supporter
Paris: 1 supporter
posted the 07/02/2008 at 08:01 PM by
rashka59
Fiches joueurs
Qui de mieux que Zinedine Zidane pour commencer cette série de portraits sur les anciennes gloires du foot.
Sa carrière:
Ne vous fiez pas à son état civil, Zinédine Yazid Zidane est "né" un 12 juillet 1998, au Stade de France. Directement entré au panthéon du football hexagonal avec son doublé historique en finale de la Coupe du Monde face au mythique Brésil, ce fils d’immigrés algériens symbolise alors la génération black blanc beur qui fait gagner la France. La clameur des "Zizou président !" paraît aujourd’hui aussi lointaine que les illusions perdues de l’intégration à la française, pourtant l’image de Zidane est plus fédératrice que jamais à l’approche de sa troisième coupe du monde. Même si les célèbres feintes du numéro 10 ont perdu de leur tranchant.
Formé à l'AS Cannes, qu'il rejoint en 1987, Zidane n'est pas encore le phénomène que l'on connaît. Sous les ordres notamment de Guy Lacombe, qui décèle un futur bon joueur sans entrevoir le destin béni de ZZ, le gamin de la Castellane s'épanoui tranquillement. Après avoir effectué ses débuts en Division 1 en 1989, à 17 ans, Zidane inscrit son premier but en 1991 face au FC Nantes d'un lob plein de sang froid.
Après la descente de Cannes en D2, Zizou rejoint en 1992 les Girondins de Bordeaux où il va retrouver les futurs champion du monde 1998 Bixente Lizarazu et Christophe Dugarry. Zidane se révèle sur le terrain et commence à marquer l’histoire lors de l’épopée girondine en Coupe de l’UEFA 1996. Après un sublime lob de 40 mètres face au FC Séville, en huitièmes de finale, Bordeaux affronte le redoutable Milan AC. Défaite 2-0 à l'aller, la bande de Zizou crucifie l’ogre milanais 3 à 0. Elle ira jusqu’en finale mais ne pourra rivaliser avec le Bayern Munich sans Zidane, suspendu à l’aller.
Franchissant les paliers un à un, Zidane répond chaque fois présent aux rendez-vous de l’histoire. Elle le guide en 1996 sur les traces de l’autre numéro 10 mythique de l’équipe de France, Michel Platini. En signant à la Juve, où "Michele" a laissé un souvenir impérissable, Zizou se lance un challenge : apprendre encore pour devenir l’un des meilleurs joueurs du monde. En deux ans, le Français passe un nouveau cap au sein d’un des clubs européens les plus rigoureux et ambitieux. C’est avec deux titres de Champion d’Italie en poche et un mental à toute épreuve que le désormais leader d’attaque des Bleus se présente à la Coupe du Monde 1998. Sans surprise, il s’approprie quelques mois plus tard l’ultime consécration individuelle, le Ballon d’Or France Football.
Starifié, adulé, voir béatifié, Zidane poursuit son ascension avec le doublé historique Mondial 98-Euro 2000. Il aurait tout pour être comblé mais il lui manque la Ligue des champions sur laquelle la Juve se casse les dents depuis le départ de Deschamps. Zizou opte donc, en 2001, pour un changement d’air facturé 75 millions au Real Madrid, heureux acquéreur du joyau.
Zidane incarne alors une politique qui va, un temps du moins, faire ses preuves. C’est l’ère des Galactiques du président Florentino Perez qui ambitionne de recruter une megastar à chaque intersaison. En parallèle, Perez veut également miser sur les jeunes issus du centre de formation, c’est la formule des "Zidanes y Pavones" (du nom du jeune défenseur Pavon). En 2002, son rêve est exhaussé avec une victoire en finale de la Ligue des champions face au Bayern Leverkusen (2-1), grâce notamment à une reprise de volée venue d’ailleurs du français. Ses contrôles inimitables et ses passes lumineuses en font le "Dieu" du Real Madrid. "Les gens viennent au stade pour voir Zidane contrôler le ballon", résume le président Perez, son premier fan.
Aussi discret puisse-t-il être, Zidane est aujourd’hui l’idole de la planète foot. Régulièrement cité parmi les personnalités préférées des français, il sera encore cet été le leader naturel des Bleus, celui dont l’absence tétanise et la présence rassure, coéquipiers comme supporters.
En 2002, l’affaire de la "cuisse de Zidane" avait cristallisé l’importance du joueur et de l’homme au sein de l’équipe de France, incapable de faire la décision lors de la Coupe du Monde organisée en Corée/Japon sans son maître à jouer. Un problème encore non résolu à ce jour, alors que Zizou a du mettre un terme à sa retraite internationale pour envoyer en Allemagne des bleus empêtrés dans leur phase de qualification.
On s’interrogeait sur l’état de forme du Ballon d’Or 98 mais Zidane a surpris le monde du football pour sa dernière Coupe du monde. Le tournoi commence toutefois difficilement pour Zizou qui prend deux cartons jaunes lors des deux premiers matchs de la France, face à la Suisse et la Corée du Sud, qui se soldent par deux nuls. Suspendu le jour de son anniversaire, il regarde, depuis les vestiaires, ses coéquipiers battre le Togo 2-0 et assurer la qualification pour les huitièmes. Zidane revient donc contre l’Espagne et livre une grande prestation ponctuée du troisième but français, au terme d’une magnifique action individuelle. Puis il remet ça contre le Brésil, livrant sans doute son meilleur match de Coupe du monde. L’artiste sur le terrain, c’est lui. Les spectateurs sont émerveillés et Zidane signe sa première passe décisive à Henry sur coup franc.
En demi-finale, contre le Portugal, il répond encore présent en inscrivant le penalty de la victoire. Et il récidive lors de la finale, face à l’Italie, en prenant Buffon à contre pied sur une Panenka très osée. Mais le match bascule en prolongation. Zidane passe à deux doigts de marquer le deuxième but français d’un coup de tête détourné par Buffon, puis craque quelques minutes plus tard en répondant à la provocation du défenseur Marco Materazzi qui l’insulte (de terroriste ?).
Le Français adresse un coup de boule dans le torse de l’Italien et l’arbitre sort le carton rouge. A dix minutes de la fin, Zidane laisse ses partenaires affronter la séance de penalty. Le tir de Trezeguet tape la barre et l’Italie est championne du monde. Un cauchemar pour le football hexgonal et une fin de carrière incompréhensible pour Zizou. Près de deux français sur trois déclarent pourtant ne pas lui en vouloir dès le lendemain de la défaite. Le Dieu Zidane est redevenu homme.
Prochaine "Ancienne gloire": Pelé
posted the 07/02/2008 at 06:39 PM by
rashka59
Foot International
L'Euro 2008 à peine terminé, l'UEFA se penche déjà sur l'édition 2012, prévue en Pologne et en Ukraine. Ces deux pays laissent aujourd'hui planer des gros doutes sur leurs capacités à organiser l'événement. Michel Platini, qui a émis des menaces précises, se trouve sur le terrain pour faire le point avant de trancher.
Même les Polonais n'y croient plus. Selon un sondage publié fin juin, une nette majorité (77%) de citoyens de cette nation doute que leur pays soit capable d'organiser l'Euro-2012 de football, en raison du retard pris par les préparatifs. Et les Ukrainiens, désignés co-organisateurs de l'épreuve, ne sont guère plus optimistes. Devant la montée des doutes, Michel Platini a décidé d'organiser une tournée de vérification, en forme d'état des lieux. Le président de l'UEFA va faire le point mercredi et jeudi avec les autorités des pays concernés. A l'issue de cette visite, le dirigeant rendra un rapport politique et technique au comité exécutif de l'UEFA. Celui-ci décidera fin septembre (le 24 ou 25) de maintenir ou non l'attribution du prochain Euro aux deux pays de l'Est.
«Nous allons prendre une décision définitive. On leur a donné, je ne dirai pas un ultimatum, mais un délai pour se réveiller, on leur a donné quatre mois, et au mois de septembre on décidera» , a en effet déclaré Michel Platini, cité par l'AFP. Et le président de l'UEFA de se faire, pour la première fois, plus menaçant. «La seule chose qui me fera ne pas aller là bas (pour organiser l'Euro), c'est si il n'y a pas de stade dans les capitales à Kiev et à Varsovie, là il n'y a aucune raison d'y aller.» Or, le projet de grand stade de Kiev paraît aujourd'hui dans l'ornière. Et ce n'est pas le seul grief adressé à la Pologne et à l'Ukraine : les infrastructures, sportives et hôtelières, ainsi que la logistique (transports ferroviaires, routiers et aériens) posent toujours de nombreux problèmes.
Le patron du football européen continue de dire «qu'il n'y a jamais eu de plan B» . Mais dans les coulisses de l'UEFA, les fédérations manoeuvrent déjà en vue d'une telle éventualité. Parmi les 53 fédérations qui composent l'UEFA, bon nombre pensent que le duo ukraino-polonais n'aura jamais assez les reins solides. L'Autriche, galvanisée par la co-organisation de l'Euro-2008 avec la Suisse, s'est même spontanément portée candidate pour un possible rattrapage, tout comme l'Ecosse. La Croatie et la Hongrie, qui avaient présenté officiellement une candidature commune, tout comme l'Italie, dans le cadre de l'attribution de l'épreuve il y a un an, se font discrets, mais espèrent secrètement. A quatre ans de l'événement, il est encore temps de bouleverser les plans.
posted the 07/02/2008 at 05:44 PM by
rashka
Transferts
Le Barça a officiellement présenté mercredi sa quatrième recrue, la plus retentissante : le brésilien Daniel Alves. L'international auriverde a été vendu par le FC Séville pour près de 30 millions d'euros.
«Je viens dans le meilleur club du monde», a lancé tout sourire le joueur de 25 ans. Latéral droit au jeu très offensif, Daniel Alves, qui a passé avec succès la visite médicale mardi après-midi, avait failli rejoindre Chelsea en 2007 mais le club sévillan ne voulait pas s'en priver pour moins de 40 millions d'euros, ce qui fait dire à la presse espagnole que le FC Barcelone payera entre 29 et 35 millions d'euros.
Daniel Alves rejoint un groupe de nouveaux déjà constitué du malien Seydou Keita, du défenseur espagnol Gerard Piqué et du défenseur uruguayen Martin Caceres.
posted the 07/02/2008 at 02:48 PM by
itamariisback
Transferts
Hatem Ben Arfa est «soulagé». L'ex-joueur lyonnais craignait que le litige qui opposait son ancien club à l'OM ne fasse capoter son transfert mais le gaucher sera bien Marseillais au coup d'envoi du prochain championnat, et ce pour quatre ans. Lundi, la commission juridique de la Ligue de football professionnel est parvenue à mettre les deux clubs d'accord.
Le différend entre Lyon et Marseille portait sur une prime de départ de 1,5 million d'euros que Lyon devait verser au joueur. Ben Arfa a renoncé à une partie de cette prime, pendant que l'OM en prenait une autre partie à sa charge et que le montant du transfert passait de 11 à 12 millions d'euros, ce à quoi s'ajoute un million d'euros en cas de qualification de Marseille en Ligue des champions.
«J'avais suggéré dans la nuit de vendredi à samedi à Jean-Michel Aulas une rallonge financière histoire de sortir de l'ornière. Ce qu'il a refusé avant, il l'a accepté là», a commenté de son côté le président marseillais Pape Diouf, stigmatisant les «gesticulations, les bravades, les cris et les hurlements» du camp lyonnais.
Le plus heureux dans l'histoire est sans doute l'international français : «J'avais une envie profonde de venir ici. Je n'ai vraiment aucun regret. Au contraire, c'est un vrai soulagement. La vie et faite de risques, il faut savoir en prendre et aller jusqu'au bout de ses principes.»
«Pour moi, Lyon, c'était fini. C'était la fin d'un cycle, il fallait que je change d'air», a ajouté l'attaquant qui prétend que le Real de Madrid était également intéressé par sa signature. «Les dirigeants de Lyon ont envoyé des gens du Real Madrid pendant que je signais à Marseille pour me pousser à signer là-bas, car cela les arrangeait financièrement et pour plein de choses. Mais mon choix du coeur était de venir ici», a-t-il terminé.
posted the 07/02/2008 at 02:44 PM by
itamariisback
Transferts
Guillaume Hoarau aura de la concurrence. C'est du moins ce que doit se dire l'ex-Havrais tandis que son nouveau club, le Paris Saint-Germain, indique mercredi vouloir poursuivre les négociations concernant le transfert de l'attaquant rennais Jimmy Briand. Le PSG fait donc le forcing pour s'attacher les services de l'attaquant de 22 ans après la fin de non-recevoir du président du club breton, qui a assuré que les discussions étaient closes sur ce dossier.
Le président de Rennes Frédéric de Saint-Sernin explique dans L'Equipe de mercredi avoir rencontré son homologue parisien Charles Villeneuve au sujet du transfert de Briand au Paris SG, mais que cette discussion avait pour but de cesser toute négociation. «Nous comptons toujours sur Briand cette saison et la proposition financière du Paris SG est très inférieure à la valeur du joueur», a ajouté le président du club breton qui a refusé les 8 millions d'euros avancés par le PSG début juin.
Le club de la capitale avait transmis une première offre pour Jimmy Briand début juin, de l'ordre du huit millions d'euros, qui avait été jugée «insuffisante» par le club breton. «A partir de là, le PSG était prêt à améliorer son offre. Ce que le club a fait quelques jours plus tard, relate le club parisien sur son site internet. Le Stade Rennais a fait savoir sa volonté de conserver son joueur dans son effectif quel que soit le montant proposé.»
«Le Paris Saint-Germain est toujours disposé à rencontrer les dirigeants de Rennes afin de trouver un accord sur la possible mutation de Jimmy Briand au PSG», conclut le communiqué. Touours selon L'Equipe, Rennes réclame au moins 10 millions d'euros pour libérer l'attaquant qui a inscrit 7 buts en championnat lors du dernier exercice.
posted the 07/02/2008 at 02:42 PM by
itamariisback
Ligue 1
Alors que le PSG a miraculeusement réussi à se sauver de la relégation la saison passée, beaucoup d'interrogations se posent quand à l'année prochaine. En effet, peu de changements jusqu'à maintenant:
- un nouveau président qui ne comprend rien au foot en la personne de Jacques Villeneuve
- beaucoup de noms prestigieux qui circulent mais aucune signature (Thuram, Makélélé, Briand, Trezeguet)
- Pauleta qui part, Hoarau qui débarque, n'est-ce pas un peu léger?
- Le Guen maintenu dans ses fonction malgrès les mauvais résultats et ses mauvais choix tactiques.
Pensez vous que le PSG se dirige vers une énième saison sans panache, ou que tout le monde va se reveiller et que le PSG va retrouver une place qui corresponde plus à son standing?
posted the 07/02/2008 at 11:47 AM by
rashka59
Transferts
A l’issue d’une très longue réunion de la commission juridique à laquelle le président Jean-Michel Aulas était venu défendre les intérêts de son club accompagné de Maître Joseph Aguera et de Marino Facioli, l’Olympique Lyonnais a accepté avec satisfaction l’accord suivant :
Hatem Ben Arfa est transféré à l’Olympique de Marseille pour un montant réévalué à 12 Millions d’Euros et toujours assorti :
- d’une part d’un bonus d’un millions d’euros en cas de qualification de l’Olympique de Marseille pour la Ligue de Champions à l’issue de 3ème tour d’août prochain.
- d’autre part d’un intéressement de 20 % sur la plus-value d’un éventuel futur transfert du joueur.
L’Olympique Lyonnais tient à souligner l’effort substantiel consenti par Hatem Ben Arfa qui a reconsidéré une partie de son intéressement à laquelle il a renoncé.
Les garanties financières demandées par l’Olympique Lyonnais ont finalement été fournies par la Ligue de Football Professionnel sur les droits TV que le club marseillais percevra au cours des deux prochaines saisons ; le transfert a été enregistré par la L.F.P. à la date du 30 juin.
Par ailleurs l’Olympique Lyonnais confirme ne jamais eu le moindre contact avec le Real Madrid au sujet d’un éventuel transfert d’Hatem BEN ARFA.
posted the 07/02/2008 at 10:41 AM by
rashka
Le conseil fédéral de la Fédération française de football doit trancher demain jeudi sur l'avenir de Raymond Domenech à la tête de l'équipe de France. Selon les dernières indiscrétions des médias, le sélectionneur pourrait être maintenu, mais sous condition de respecter des directives strictes et de se soumettre à des objectifs chiffrés.
Le sort de Raymond Domenech divise toujours. Pas les Français ou les supporters des Bleus, majoritairement favorables à un remplacement du sélectionneur national selon plusieurs sondages concordants. Mais ceux qui décident, les membres du conseil fédéral de la Fédération française de football. Les 21 pontes de la FFF, réunis autour du président de l'instance dirigeante, Jean-Pierre Escalettes doivent trancher demain jeudi. Le choix paraît simple, et pourtant Raymond Domenech pourrait se voir maintenu à la tête de l'équipe de France. Et comme tous les membres du conseil ne sont pas d'accord, un compromis consisterait à mettre le sélectionneur tricolore sous tutelle.
Dans son édition de mercredi, Le Parisien évoque un sursis de trois matches pour Raymond Domenech. Une «obligation de résultats» entourerait les trois premiers matches qualificatifs des Bleus pour la Coupe du monde 2010, cet automne. Pour rappel, la France se déplacera en Autriche le 6 septembre, recevra la Serbie le 10 et ira en Roumanie le 11 octobre. Si les Bleus n'entamaient pas leur parcours de façon satisfaisante, le sélectionneur pourrait être débarqué. Une autre condition au maintien en poste de Raymond Domenech, plus difficilement évaluable celle-là, existerait : il faudrait au technicien lyonnais présenter une sélection avec «un autre visage» , à savoir «conquérante, ambitieuse et capable de se positionner rapidement dans le très haut niveau international.»
Le conseil fédéral fixerait en somme un nouveau cap, sans vraiment trancher. La communication du patron des Bleus, unanimement critiquée depuis l'Euro, devrait elle aussi être revue de fond en comble. Et une structure fédérale d'encadrement, dont les contours n'ont pas été précisés, pourrait bien voir le jour, selon L'Equipe. Bref, on demanderait à Raymond Domenech de cesser de faire du Domenech et de se laisser encadrer docilement. Comment le sélectionneur avalera-t-il une telle couleuvre, qui ressemble fort à un sursis ? «Il faudra voir comment réagit l'intéressé, indique à L'Equipe un représentant, anonyme, du foot professionnel. Il est parfois imprévisible.»
Alors bye bye Domenech, bonjours Deschamps? Nous devrions le savoir demin

posted the 07/02/2008 at 10:07 AM by
rashka59