description : Voici le groupe où l'on parlera de foot en général. Pas prises de tête, juste un lieu où se rencontrent les footeux (et non les footix, au possible...), le tout dans une ambiance saine et respectueuse. N'hésitez pas à vous inscrire et à voter. ;)
Diego Armando Maradona, né le 30 octobre 1960 à Buenos Aires, est un ancien footballeur argentin, surnommé El Pibe de Oro (« Le pied en or »), ou encore Pelusa ou Dieguito. Il est considéré comme un des plus grands joueurs de football de tous les temps, voire même le plus grand. En 2000, il a été nommé par la FIFA meilleur joueur du siècle ex-aequo avec Pelé à la suite d'un scrutin international sur internet qu'il avait largement remporté sur tous ses compétiteurs.
Maradona débuta sa carrière en Championnat d'Argentine avec le club d'Argentinos Juniors de 1976 à 1981 et rejoint pour la saison 1981-1982 le club mythique de Boca Juniors. Club symbole des défavorisés de Buenos Aires, Diego y renforce son image de joueur proche du peuple. Il remporte le championnat argentin et inscrit 28 buts en 42 rencontres. L'été 1982 est l'occasion pour Maradona de rattraper le temps perdu en 1978 et d'enfin porter les couleurs nationales à l'occasion du Mundial espagnol. La compétition se joue alors avec deux phases de poule. L'Argentine ne passe pas la deuxième, éliminé par deux défaites face à l'Italie et le Brésil. Le succès de l'Argentine de Diego en Coupe du Monde attendra un peu.
En août 1982, le Pibe de Oro est recruté par le FC Barcelone, pour un montant de 7,3 millions de dollar, record à l'époque. Il y reste jusqu'en avril 1984 et y gagne seulement une coupe d'Espagne en 1983. Son séjour dans la capitale catalane est marqué par plusieurs faits marquants. Dans sa biographie intitulée Je suis Diego, Maradona avoue avoir commencé à prendre de la cocaïne à Barcelone. C'est le début de sa période sex, drugs and football. Entouré de son clan, Maradona organise des fiestas pour échapper à une ambiance catalane qu'il n'apprécie guère. Le pibe va connaître en Espagne les affres de la blessure. Dès son arrivée en Espagne et ses premiers matches, il découvre la dureté des défenseurs espagnols.. Il croit même sa carrière fichue, suite à un tacle honteux du basque Goikotxea. 14 semaines après, il rejoue. Dernier fait marquant de son passage à Barcelone, sa participation à la bagarre générale durant le match face à Bilbao. Maradona se bat comme un petit gars de la rue, ce qui renforce sa notoriété auprès des classes populaires. En 58 matches avec les Blaugrana, El Diez (le dix) inscrit la bagatelle de 38 buts. Et est transféré à Naples.
Il restera au Napoli 7 ans. Ce club, alors beaucoup moins prestigieux, Maradona va en faire l'un des meilleurs d'Italie et d'Europe. Et devenir l'icône du peuple napolitain. Encore une fois, Diego est l'égérie de la bataille entre classe populaire et riche, entre sud et nord de l'Italie. Sous les couleurs bleu ciel et blanche du Napoli, l'Argentin va conquérir par deux fois le championnat transalpin en 1987 et 1990 et surtout la coupe de l'UEFA en 1989. Les statistiques sont flatteuses : 259 matches, 115 buts. La vie de Maradona à Naples se poursuit dans la veine de son séjour barcelonais, les contacts avec la mafia en plus. L'impact médiatique du Pibe est énorme.
En équipe nationale d'Argentine où il compte 91 sélections et 34 buts, il remporta la Coupe du monde 1986 en gagnant contre la RFA en finale (3-2). En quart de finale contre les Anglais, il inscrivit l'un des plus beaux buts de l'histoire de la Coupe du monde en partant de son camp et passant en revue toute la défense anglaise avant de tromper le gardien. Cet exploit est cependant terni par le premier but marqué par Maradona au cours de ce match, le ballon ayant été propulsé dans les buts à l'aide de la main, la « Main de Dieu » justifiera Maradona. Le contexte politique de cette victoire 2 à 1 face à l'Angleterre est particulier, en raison des tensions entre ces deux pays suite à la Guerre des Malouines 4 ans plus tôt. Maradona conduisit également l'équipe d'Argentine à la finale en Coupe du monde 1990 de nouveau contre l'Allemagne, mais perdant 1-0 sur un penalty au cours d'un match bien terne. En demi-finale Maradona qualifia l'Argentine aux tirs au but face à l'Italie, dans le stade de Naples où il jouait durant la saison régulière. À la suite de ce match, l'Italie, hôte de la compétition, devint un supporter de l'Allemagne. Lors de la finale au Stadio Olimpico de Rome, l'hymne national argentin fut tellement pris à parti par les supporters italiens que les sifflets le rendirent presque inaudible.
Il récidive lors de la Coupe du monde 1994 organisée aux États-Unis, mais il est invité à rendre ses crampons après être contrôlé positif à l'éphédrine. Il ne jouera que deux matchs.
Depuis la fin de sa carrière, Maradona connaît des problèmes de santé dus à des excès. En avril 2004, il a été victime d'un malaise cardiaque le laissant à la limite de la mort. Il s'est alors fait poser un anneau gastrique qui lui a fait perdre 40 kilos et a subi une cure de désintoxication. De nouveau en meilleure santé, Maradona anime aujourd'hui une émission de variétés qui bat des records d'audience à la télévision argentine. Le 4 novembre 2005, aux côtés du président vénézuelien Hugo Chavez, il exprime publiquement sa vive opposition au président américain George W. Bush à l'occasion de l'ouverture du quatrième sommet des Amériques. Et pour la coupe du monde Allemagne 2006, il est commentateur sportif pour la chaîne de télévision Espagnole Cuatro (ex-Canal+ Espagne), sauf les jours de match de l'Argentine, car il a exigé de ne pas travailler les jours de match de son équipe nationale.
Le 28 mars 2007, Maradona est hospitalisé à Buenos Aires, suite à un nouveau malaise consécutif à sa consommation excessive d'alcool, à la boulimie et à l'abus de cigares. Les médecins diagnostiquent une hépatite.
Palmarès:
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1986 (ARGENTINE)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1993 (ARGENTINE)
Vainqueur de la Coupe du Monde Juniors en 1979 (ARGENTINE)
Vainqueur de la C3 en 1989 (Naples)
Vainqueur de la Super Coupe d'Italie en 1990 (Naples)
Champion d'Argentine en 1981 (Boca Juniors)
Champion d'Italie en 1987, 1990 (Naples)
Meilleur buteur du Championnat d'Italie en 1988 (Naples)
Vainqueur de la Coupe d'Espagne en 1983 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1987 (Naples)
Finaliste de la Coupe du Monde en 1990 (ARGENTINE)
Finaliste de la Coupe d'Espagne en 1984 (FC Barcelone)
Finaliste de la Coupe d'Italie en 1989 (Naples)
Le nom véritable de Pelé est Edson Arantes de Nascimento. Né dans un village du sud-est du Brésil, Très Coraçoes. Son père, Dondinho, est un joueur de football professionnel. Malheureusement, sa carrière a été arrêtée par un accident malheureux. Edson est alors obligé de travailler pour subvenir aux besoins de sa famille.
C’est dans le football que le jeune garçon va se réfugier pour oublier ses problèmes. Son père va devenir son premier entraîneur. Il va rapidement attirer le regard des recruteurs.
Très fier de son prénom, le surnom de Pelé lui est venu par hasard. Vers 7 ou 8 ans, alors qu’il joue au football avec d’autres enfants de son quartier, il rate un tir, un des enfants l’appelle « Pelé » pour se moquer de lui. Piqué au vif, il réplique que son prénom est Edson et rien d’autre. Pour le taquiner, ses camarades continuent de l’appeler Pelé, jusqu’à ce que cela devienne son surnom.
A 15 ans, il intègre l’équipe des Santos et marque un but dès son premier match ! Pelé restera 18 ans dans ce club et avec lui il gagnera 11 fois le championnat du Brésil, 6 fois la coupe du Brésil, 2 fois gagnant de la coupe Intercontinentale, 2 fois vainqueurs de la Copa Libertadores, 1 fois vainqueur de la Recopa Sudamericana et 1 fois finaliste de la Copa America. Lorsqu’il quitte Santos en 1974, le club décide de retirer le maillot numéro 10 (le numéro qu’il porte même en sélection nationale), plus aucun joueur ne pourra le porter.
Même si ses succès sont plus spectaculaires dans son club, se sont ses victoires en équipe nationale brésilienne qui font de lui une star internationale. Pendant ses douze dans la « seleçao » il va mener 4 fois le Brésil à la finale de la coupe du monde et la gagner 3 fois (1958, 1962 et 1970). Il est non seulement le plus jeune joueur à avoir tenu le trophée entre ses mains (il avait 17 ans la première fois), mais aussi le seul à l’avoir eu à 3 reprises. Il prend sa retraite internationale en 1970. En 1974, il change de club et fini sa carrière professionnelle avec les Cosmos de New York, de 1975 à 1977.
Sa carrière achevée, Pelé à un palmarès encore inégalé et est le meilleur butteur de tous les temps. Il se consacre désormais à la promotion du football dans le monde et a des associations caritatives. Pelé à reçu le Prix international de la paix en 1978.
Qui de mieux que Zinedine Zidane pour commencer cette série de portraits sur les anciennes gloires du foot.
Sa carrière:
Ne vous fiez pas à son état civil, Zinédine Yazid Zidane est "né" un 12 juillet 1998, au Stade de France. Directement entré au panthéon du football hexagonal avec son doublé historique en finale de la Coupe du Monde face au mythique Brésil, ce fils d’immigrés algériens symbolise alors la génération black blanc beur qui fait gagner la France. La clameur des "Zizou président !" paraît aujourd’hui aussi lointaine que les illusions perdues de l’intégration à la française, pourtant l’image de Zidane est plus fédératrice que jamais à l’approche de sa troisième coupe du monde. Même si les célèbres feintes du numéro 10 ont perdu de leur tranchant.
Formé à l'AS Cannes, qu'il rejoint en 1987, Zidane n'est pas encore le phénomène que l'on connaît. Sous les ordres notamment de Guy Lacombe, qui décèle un futur bon joueur sans entrevoir le destin béni de ZZ, le gamin de la Castellane s'épanoui tranquillement. Après avoir effectué ses débuts en Division 1 en 1989, à 17 ans, Zidane inscrit son premier but en 1991 face au FC Nantes d'un lob plein de sang froid.
Après la descente de Cannes en D2, Zizou rejoint en 1992 les Girondins de Bordeaux où il va retrouver les futurs champion du monde 1998 Bixente Lizarazu et Christophe Dugarry. Zidane se révèle sur le terrain et commence à marquer l’histoire lors de l’épopée girondine en Coupe de l’UEFA 1996. Après un sublime lob de 40 mètres face au FC Séville, en huitièmes de finale, Bordeaux affronte le redoutable Milan AC. Défaite 2-0 à l'aller, la bande de Zizou crucifie l’ogre milanais 3 à 0. Elle ira jusqu’en finale mais ne pourra rivaliser avec le Bayern Munich sans Zidane, suspendu à l’aller.
Franchissant les paliers un à un, Zidane répond chaque fois présent aux rendez-vous de l’histoire. Elle le guide en 1996 sur les traces de l’autre numéro 10 mythique de l’équipe de France, Michel Platini. En signant à la Juve, où "Michele" a laissé un souvenir impérissable, Zizou se lance un challenge : apprendre encore pour devenir l’un des meilleurs joueurs du monde. En deux ans, le Français passe un nouveau cap au sein d’un des clubs européens les plus rigoureux et ambitieux. C’est avec deux titres de Champion d’Italie en poche et un mental à toute épreuve que le désormais leader d’attaque des Bleus se présente à la Coupe du Monde 1998. Sans surprise, il s’approprie quelques mois plus tard l’ultime consécration individuelle, le Ballon d’Or France Football.
Starifié, adulé, voir béatifié, Zidane poursuit son ascension avec le doublé historique Mondial 98-Euro 2000. Il aurait tout pour être comblé mais il lui manque la Ligue des champions sur laquelle la Juve se casse les dents depuis le départ de Deschamps. Zizou opte donc, en 2001, pour un changement d’air facturé 75 millions au Real Madrid, heureux acquéreur du joyau.
Zidane incarne alors une politique qui va, un temps du moins, faire ses preuves. C’est l’ère des Galactiques du président Florentino Perez qui ambitionne de recruter une megastar à chaque intersaison. En parallèle, Perez veut également miser sur les jeunes issus du centre de formation, c’est la formule des "Zidanes y Pavones" (du nom du jeune défenseur Pavon). En 2002, son rêve est exhaussé avec une victoire en finale de la Ligue des champions face au Bayern Leverkusen (2-1), grâce notamment à une reprise de volée venue d’ailleurs du français. Ses contrôles inimitables et ses passes lumineuses en font le "Dieu" du Real Madrid. "Les gens viennent au stade pour voir Zidane contrôler le ballon", résume le président Perez, son premier fan.
Aussi discret puisse-t-il être, Zidane est aujourd’hui l’idole de la planète foot. Régulièrement cité parmi les personnalités préférées des français, il sera encore cet été le leader naturel des Bleus, celui dont l’absence tétanise et la présence rassure, coéquipiers comme supporters.
En 2002, l’affaire de la "cuisse de Zidane" avait cristallisé l’importance du joueur et de l’homme au sein de l’équipe de France, incapable de faire la décision lors de la Coupe du Monde organisée en Corée/Japon sans son maître à jouer. Un problème encore non résolu à ce jour, alors que Zizou a du mettre un terme à sa retraite internationale pour envoyer en Allemagne des bleus empêtrés dans leur phase de qualification.
On s’interrogeait sur l’état de forme du Ballon d’Or 98 mais Zidane a surpris le monde du football pour sa dernière Coupe du monde. Le tournoi commence toutefois difficilement pour Zizou qui prend deux cartons jaunes lors des deux premiers matchs de la France, face à la Suisse et la Corée du Sud, qui se soldent par deux nuls. Suspendu le jour de son anniversaire, il regarde, depuis les vestiaires, ses coéquipiers battre le Togo 2-0 et assurer la qualification pour les huitièmes. Zidane revient donc contre l’Espagne et livre une grande prestation ponctuée du troisième but français, au terme d’une magnifique action individuelle. Puis il remet ça contre le Brésil, livrant sans doute son meilleur match de Coupe du monde. L’artiste sur le terrain, c’est lui. Les spectateurs sont émerveillés et Zidane signe sa première passe décisive à Henry sur coup franc.
En demi-finale, contre le Portugal, il répond encore présent en inscrivant le penalty de la victoire. Et il récidive lors de la finale, face à l’Italie, en prenant Buffon à contre pied sur une Panenka très osée. Mais le match bascule en prolongation. Zidane passe à deux doigts de marquer le deuxième but français d’un coup de tête détourné par Buffon, puis craque quelques minutes plus tard en répondant à la provocation du défenseur Marco Materazzi qui l’insulte (de terroriste ?).
Le Français adresse un coup de boule dans le torse de l’Italien et l’arbitre sort le carton rouge. A dix minutes de la fin, Zidane laisse ses partenaires affronter la séance de penalty. Le tir de Trezeguet tape la barre et l’Italie est championne du monde. Un cauchemar pour le football hexgonal et une fin de carrière incompréhensible pour Zizou. Près de deux français sur trois déclarent pourtant ne pas lui en vouloir dès le lendemain de la défaite. Le Dieu Zidane est redevenu homme.