Le piratage n'a jamais fait autant de bruit qu'avec cette génération. Avec l'ère du tout numérique et de l'internet haut débit, il est devenu de plus en plus facile de pirater les consoles de jeux et malgré tous les efforts des constructeurs, aucune parade n'est à ce jour efficace à 100%. Il y a quelques jours, nous vous rapportions que
certains linkers étaient déjà compatibles sur 3DS, une chose surprenante dans la mesure où
Nintendo se montrait confiant quant aux nouvelles protections de sa console. Rappelons quand même que ces linkers ne permettaient de faire tourner que des jeux DS,
Nintendo n'ayant probablement pas cherché une nouvelle façon de protéger cette partie du hardware.
Mais une nouvelle rumeur vient de faire son apparition. Et si tout cela était volontaire ? Et si
Nintendo avait délibérément permis la compatibilité facile de ces linkers ? Car aux dernières nouvelles, la 3DS tiendrait un journal d'activité dans lequel elle enregistre toutes sortes d'informations et il lui est tout à fait possible de noter l'utilisation d'une
flash card. Il se murmure même que les revendeurs pourraient accéder à certaines de ces informations et refuseraient toute reprise ou échange dans le cas d'une fraude avérée. Mais ce n'est pas là le pire. Nous avons également ouïe dire qu'une mise à jour future de la 3DS bloquerait le démarrage du système si la moindre activité anormale était détectée. En d'autres termes, si vous avez joué à un jeu piraté,
Nintendo pourrait bricker votre console via une simple mise à jour. Une solution de contournement deviendrait dès lors beaucoup plus dur pour les pirates.
Le temps nous dira si les choix adoptés par
Nintendo se révèlent efficaces. Mais avec
SpotPass qui permet à la 3DS de se connecter à Internet dès qu'elle croise une borne Wi-Fi et
StreetPass qui permet l'échange d'informations entre deux consoles,
Nintendo pourrait facilement repérer les utilisateurs douteux. Et quand bien même vous jouez en local, deux 3DS pourraient échanger de l'information et obliger une mise à jour du firmware. Enfin, de la même façon que
Microsoft bannit aisément toute console piratée sur le XboxLive,
Nintendo pourrait en faire de même en repérant les consoles frauduleuses. Si la protection de son hardware demeure légitime, la fin semble justifier les moyens pour le géant nippon car la collecte d'informations de cette façon pourrait s'apparenter à
BigBrother ... Mais tout cela n'est encore qu'au stade de rumeur.