Alors avec un peu de retard je viens de découvrir cette pépite, étant fan de Furyo (depuis the crows) j'ai été agréablement surpris par les 3 premiers épisodes en anime, donc vous imaginez bien que du coup jme suis lancé sur le manga.
J' ai pu ravitaille mon e book et là je savoure
En ce moment Tokyo Revengers
Tokyo Revengers a maintenant 17 millions de tomes en circulation. Avec l'anime en cours et le film qui débarque en juillet
Critique du journal Le Monde
« Tokyo Revengers » : un manga de voyous écrit par un ancien voyou
Billet de blog
Pauline Croquet
En mêlant les récits romantiques de mauvais garçons japonais à des astuces fantastiques éculées, le mangaka Ken Wakui offre un manga plutôt rafraîchissant.
Avec les mangas qui l’ont popularisé, Ken Wakui parle d’un milieu qu’il a fréquenté pendant près d’une décennie : celui de la pègre et des voyous tokyoïtes. Ado, il était un furyo, le nom donné aux jeunes délinquants et aux gangs rendus célèbres dans des mangas comme Racaille Blues (198 ou GTO (1997). « Au lycée, j’ai été renvoyé un mois après la rentrée pour mon mauvais comportement. Du coup j’ai commencé à travailler comme “host” [l’équivalent masculin des hôtesses] dans un bar pour femmes dans le secteur de Shinjuku à Tokyo », explique t-il par e-mail au Monde. Avant de devenir mangaka, l’artiste a baigné dans le mizu shobai, qui désigne l’univers des métiers de la nuit éclairé par les néons des bars à hôtes et hôtesses du quartier Kabukicho. Le quartier des plaisirs a d’ailleurs servi d’écrin à la série qui l’a propulsé, Shinjuku Swan (2005), une série pour lecteurs adultes (seinen) de 38 tomes adaptée au cinéma, narrant les aventures d’un « scout », sorte de recruteur, de rabatteur de travailleuses du sexe, un boulot qu’a endossé le mangaka avant que la ville de Tokyo ne le criminalise.
Aujourd’hui, Ken Wakui porte un regard critique sur ses anciennes activités même s’il y conserve des amitiés, quand ses anciens camarades ne sont pas morts ou incarcérés. Ce milieu reste sa principale source d’inspiration, y compris dans Tokyo Revengers, un shonen (manga pour lecteurs adolescents) dont le troisième tome vient de paraître en France et qui mêle chronique de gang et intrigue fantastique.
Un voyage dans le temps avantageux
Dans cette série, la première œuvre de l’auteur publiée en VF, le lecteur fait connaissance avec Takemichi, le héros, qui vivote dans un appartement miteux payé par un petit boulot et se lamente d’être puceau à 26 ans. Ce dernier apprend par le journal télévisé qu’Hinata, son unique amour d’adolescent, est morte, victime collatérale d’un règlement de comptes d’un gang important, le Tokyo Manji-kai, dont le nom fait référence aux svastikas bouddhistes (manji en japonais) qu’ils arborent. Alors qu’un jour il manque de se faire écraser, il est transporté douze ans en arrière, se retrouvant collégien du début des années 2000 à traîner avec ses petites frappes d’amis et à flirter avec Hinata. Voulant saisir sa chance de modifier les événements pour changer un funeste destin, Takemichi va sympathiser avec le Manji-kai.
Si Ken Wakui a choisi de recourir au voyage dans le temps dans Tokyo Revengers, ce n’est pas pour ses ressorts fantastiques, contrairement à Sekisei Inko (2013), une de ses précédentes BD inédites en France. « Quand on m’a commandé Tokyo Revengers, j’avais pour instruction de livrer une histoire de voyous. Simplement, moi je ne suis pas capable de dessiner les loubards d’aujourd’hui parce que je ne connais que les furyo de mon époque. Donc, j’ai décidé de déplacer mon récit dans le temps », reconnaît l’auteur.
Ce dernier brosse donc un tableau des Bosozoku, les clans de motards, assez nostalgique : « Je voulais parler d’une époque où les furyo avaient du style », confie-t-il. Dans une interview au magazine Atom, il précise : « Les furyo à l’ancienne étaient des voyous par principe et non pour l’argent, comme c’est souvent le cas aujourd’hui. »
L’ancien furyo révérait d’ailleurs un principe : celui de ne pas s’en prendre aux gens extérieurs, aux civils. « Appartenir à une bande, du moins à mon époque, c’était surtout du folklore, du paraître. Si on en venait aux mains, c’était contre d’autres furyo, pas des citoyens lambda, avec lesquels on restait au contraire polis et respectueux », défend le mangaka, toujours dans Atom. Une ligne de conduite loyale, classique de ce registre de manga, que le dessinateur prête aux membres de son Tokyo Manji-kai.
Nœud gordien
Sans faire dans la dentelle, l’auteur confère toutefois une certaine noblesse d’esprit et un grand sens moral aux chefs du gang, Mikey et Draken, deux beaux gosses charismatiques à la tête d’un casting alternant ados ordinaires et tronches cabossées. « Leur code d’honneur n’est pas dépassé, Mikey est classe », assure son créateur.
C’est d’ailleurs à ce niveau que se loge le nœud gordien de l’histoire et enjeu du troisième tome, après lequel on a du mal à reposer cette BD : à mesure que Takemichi va tenter de sauver Hinata, et donc revenir à plusieurs reprises dans le passé, il va tisser des liens de plus en plus forts avec le gang. Ce qui rendra d’autant plus difficile son questionnement intérieur et sa mission de sauvetage.
Tout en respectant ses codes et revendiquant un fort réalisme, Ken Wakui parvient « à sortir du cadre » comme il le dit, éviter les récits de « Yankees » réchauffés. Mieux, avec ses personnages attachants et son suspense rythmé, il arrive à séduire un plus large public que les amateurs de bagarres rangées. Sans larguer les amoureux de la criminalité romantisée.
rbz Perso j'aime bien, l'auteur na pas transformé le hero en badboys au 1 tom, ya une belle évolution du perso principal je trouve, sans oublier le reste de la bande.
Fait chier cet été je vais devoir raquer pour me chopper les 12 premiers tomes.
opthomas Tu m'étonnes, j'ai du m'arreter pour mieux savourer jouirs après jours
J'aime pas non plus le délire autour du temps qui sort un peu de nul part et le héro qui est imbuvable
Petit bémol pour le film ils ont l'air d'avoir censuré le symbole du gang.
Fait chier cet été je vais devoir raquer pour me chopper les 12 premiers tomes.
opthomas Tu m'étonnes, j'ai du m'arreter pour mieux savourer jouirs après jours