Nous avons tous pris une gifle, parce que nous ne pensions pas qu’un tel retour en grâce était possible. Nous avons pris une baffe technique, car nous ne pensions pas que nos PS3 et Xbox 360 pouvaient nous offrir un tel spectacle. Nous avons pris une claque pad en main, car Tomb Raider « 2013 » densifiait ultra intelligemment la formule Uncharted : exploration, gunfights, rythme d’enfer, mise en scène hollywoodienne auxquels s’ajoutaient zones ouvertes, crafting et arbres de compétences. Nous avons été soufflés par l’intelligence narrative qui rebootait finement la license, et nous avons bien sur été profondément touchés par la profondeur donnée au personnage de Lara Croft, l’héroïne vivant là une vraie descente aux enfers qui la marquerait psychologiquement.
Nous attendions donc avec impatience sa suite, surtout après le premier trailer d’une Lara en séance chez un thérapeute et un éditeur assurant que l’aspect de survie serait beaucoup plus poussé que dans le premier volet. De quoi nous mettre l’eau à la bouche, surtout que le passage à la nouvelle génération de consoles aurait du logiquement nous foutre une droite dans les rétines vu ce que Crystal Dynamics avait sur faire sur PS3/360.
Malheureusement, après une vingtaine d’heures de jeu à arpenter les entrailles de la Sibérie, mon sentiment est mitigé. Ce deuxième opus est en soi très bon, mais il est tellement calqué sur son aîné que ça en devient très gênant par moment. Certaines scènes « clés » sont si proches qu’on peine à en profiter, la structure narrative suit « religieusement » le même cheminement et le gameplay n’a quasiment pas connu de retouches. Frustrant. Mais cette fois-ci, pas de Lara Croft en proie à des dilemnes moraux, ni de huit-clos malsain sur une île abandonnée… alors que ces composantes étaient des ingrédients majeurs du succès du reboot. Même les décors semblent recyclés, tout comme les armes et leurs upgrades. Et techniquement, c’est tout juste bon, mais loin d’être assez pour faire rougir son aîné. Peut-être parce que Crystal Dynamics l’a aussi développé sur 360, un (mauvais) choix qui selon moi bride la version One.
Heureusement, le jeu nous propose un peu de frais avec les quêtes secondaires et une dizaine de tombeaux-énigmes, mais cela reste insuffisant pour combler nos attentes.
Alors, malgré un côté « 1.5 » décevant, Rise of The Tomb Raider est-il quand même un jeu à faire en cette fin d’année chargée? Exclusivité Xbox pour une année, Microsoft tient-il malgré tout un atout majeur ?
lover Dans le fond c'est un bon jeu si on apprécie un minimum le genre. Cependant je ne peux qu'être d'accord avec toi les gens qui ont acheté ce jeu en pensant joué à un tomb raider et non à un uncharted-like ont du l'avoir mauvaise.
madfadet Je regrette vraiment l'époque ou TOMB RAIDER était un jeu d'aventure exploration, et ou LARA était une héroine de jeu vidéo intrépide et solitaire .
La série avait besoin d'évoluer, mais le coté survie/action/infitration c'est pas ce que je recherche dans un TOMB RAIDER .
theshareplayers la visée aussi n'est pas la même à priori elle à l'air d'avoir gagner en dynamisme et en précision si tu regardes bien les vidéos de gameplay, reste à vérifier ça manette en main bien sûr.
Parce qu'à ce moment là Uncharted 2-3, Les COD, BF, Gears, God of war.. Ce sont tous des 1.5, non?
La série avait besoin d'évoluer, mais le coté survie/action/infitration c'est pas ce que je recherche dans un TOMB RAIDER .