Prévu pour le 24 octobre prochain sur PS3, PS4, Xbox 360 ET Xbox One, The Evil Within (Psycho Break en V.O.) est un Survival Horror développé par Tango Gameworks et édité par Bethesda. Aux commandes on ne retrouve pas n’importe qui puisque c’est Shinji Mikami créateur de la série des Resident Evil qui s’y colle.

Lors de la Japan Expo, j’ai pu tester sur PS4 une version non terminée du jeu. Je vais donc essayer de vous retranscrire au mieux mon avis mais sans photos, car il nous était interdit d’en prendre.



J’ai pu ainsi m’essayer au chapitre 8 du jeu qui se déroule dans un manoir qui n’est pas s’en rappeler celui du premier Resident Evil. A noter que 3 niveaux de difficultés sont proposés. Pour ma part, j’ai pris le mode le plus facile (et oui les Survival me stressent à fond lol).

Alors première chose qui frappe et c’est ce qu’on demande à ce type de jeu, c’est son ambiance pesante. C’est glauque et on ressent souvent un mal à l’aise au vu des décors et notamment des tableaux qui jonchent le manoir pas très clean. La bande-son n’aide pas non plus à se sentir rassuré et on se retrouve parfois à sursauter pour un simple bruit de porte. On est donc ici plus proche d’un Silent Hill que d’un Resident Evil.

Les fans d’énigmes (simples) seront ravis puisque trouver des clés ou autres éléments de mécanismes fait partis du jeu comme ce fut le cas pour les premiers RE.

Concernant l’IA, j’ai été surpris de voir que les ennemis viennent à nous et même si ils ne sont pas dans la même pièce. Pour illustré la chose, je me trouvais dans une sorte de bibliothèque juxtaposée à un long couloir qui donnait lui aussi à une autre pièce. Et bien les ennemis ne se sont pas fait attendre. Pire encore, ils m’ont rejoint à l’étage de la bibliothèque en prenant l’échelle. Une question me vient alors à l’esprit, les ennemis sont-ils capables d’ouvrir les portes. Si c’est le cas, ça va être top (et flippant) !

A noter que les ennemies rencontrées sont des sortes de zombies et qu’il faudra les bruler à l’aide de votre briquet (qui devra être lui aussi rechargé). Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas trop car je n’ai pas pu pas arpenter toutes les caractéristiques du jeu. Mais je pense que c’est pour éviter qu’ils ne se relèvent.

Toujours au niveau des ennemis, votre personnage peut être touché par des hallucinations un peu comme dans F.E.A.R. et ce à n’importe quel moment du jeu. Un mystérieux personnage masqué fait alors son apparition et la seule possibilité qui vous est offerte est la fuite. Si vous êtes touché par ce personnage, vous subissez alors de gros dégâts. En gros vous n’êtes jamais en sécurité dans ce jeu.

Concernant le gameplay, votre personnage peut marcher et bien sûr courir mais attention il y a une jauge d’endurance. De plus lorsque vous êtes grièvement blessé, vous ne pourrez pas courir correctement. Pour se défendre, vous pouvez utiliser vos poings mais aussi toutes sortes d’armes comme les classiques pistolets ou récupérer des hachettes laissez par vos ennemis vaincus. Et si vous n’avez pas envie de fuir ou de vous battre, pas de problème puisqu’il est possible de nous cacher sous les tables.

Que dire donc de The Evil Within ? Alors que je m’attendais à un pétard mouillé, j’ai été agréablement surpris par ce jeu. Facile d’accès, ambiance stressante, inspiration d’anciens titres du genre, etc. Bref on est vite pris dans le titre. Seul petit bémol (ba oui !), le jeu est techniquement dépassé car on est très loin des capacités des consoles actuelles d’autant plus sur PS4 et Xbox One. Peut-être une éventuelle amélioration graphique d’ici sa sortie ? Mais ne vous inquiétez pas, cela ne gâche en rien l’expérience du jeu et il serait dommage de passer à côté.