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Désormais série phare de Square-Enix au côté des inévitables Final Fantasy, les Kingdom Hearts se cultivent comme des betteraves. Oui c’est bien connu ; une betterave ça pousse vite ! Birth by Sleep fait parti d’une production massive d’opus portables, majoritairement considéré comme le meilleur et faisant honneur aux deux volets principaux. C’est donc en toute confiance que je m’y suis essayé, peut-être à tort…
Premier point inévitable et sautant aux yeux : Kingdom Heart : Birth by Sleep se pare d’une réalisation d’excellente facture. Sans aucun doute l’un des plus beaux titres de la console, porté par une 3D fine, des textures détaillées, des effets superbes, et une animation sans faille. A ce niveau il égale quasiment ses prédécesseurs 128 bits. On soulignera une introduction impressionnante, détail devenu presque anodin tant la firme nous y a habitué, avant de rentrer dans le vif du sujet.

Terra, Ventus, et Aqua. Nos jeunes héros stéréotypés aspirent au titre de maître de la Keyblade, supervisés pour cela par leur mentor Eraqus. Après un rapide interlude dévoilant sans mystère le vilain pas beau de l’histoire, Xehanort, chacun partira à l’aventure de son côté afin de… euh… en fait on se demande encore ! D’entrée je vais vous exposer le gros point noir du jeu : son scénario et son déroulement. Divisée en trois histoires différentes, spécifiques à chacun des protagonistes, la progression devient malheureusement vite redondante.
Le principe en lui-même n’est pas mauvais : diviser l’aventure en trois parties qui s’entrecroisent pour un éventuel final détonnant. Oui mais voilà, in the real world comme dirait Morpheus, ça se corse ! Par où commencer… Après un premier périple accompli on reste optimiste en se disant que les autres apporteront leur lot de révélations. Mais ce n’est pas le cas et plus le temps passe, plus on réalise l’odieux prétexte de leur quête. En gros Terra est parti faire ses preuves en combattant les ténèbres, Aqua le suit pour garantir que son côté sombre ne prenne pas le dessus, et Ventus, intrigué par l’annonce d’un inconnu, s’en va aussi à la poursuite de son compagnon. Bien évidement ils se croisent régulièrement et échangent quatre phrases avant de repartir à l’aventure. En thème de fond une amitié mièvre et naïve vite écœurante traitée sans grande finesse. Bon alors vous me direz que le scénario ne fait pas tout, soit. Seulement quand on subit des cut-scènes souvent inutiles toutes les 5 minutes ça ne prête pas à l’indulgence !
Hormis une histoire douteuse malgré quelques éclaircissements et clins d’œil qu’apprécieront les fans, l’autre gros souci réside dans l’univers mis en place. Pour les quelques Talibans ne connaissant pas le principe, Kingdom Heart s’avère à la base un Cross-Over entre Disney et Final Fantasy. Si on découvre différents univers Disney inédits tirés de Blanche-neige, Lilo & Stitch, ou Star Wars par exemple (private joke inside), ainsi que d’autres plus familiers, oubliez toute référence à la saga de Square-Enix ! Zack (Final Fantasy VII / Crisis Core), des magasins tenus par les Mogs, et on a plus ou moins fait le tour… Mais là n’est pas l’essentiel, j’ai commencé ce paragraphe en voulant évoquer la qualité des mondes : moindre. Trop petits, ultra linéaires, peu immersifs et vite lassants puisque parcourus trois fois (même si les chemins différent relativement), c’est l’un des gros points forts des volets PS2 qui disparait.

Après avoir pointé du clavier les zones d’ombres il est temps de parler des points positifs, car il y en a ! J’ai évoqué plus haut la réalisation de bonne facture, le gameplay s’avère lui aussi une réussite. On reprend une recette qui a fait ses preuves avec des combats très dynamiques et assez bourrins. Ceux-ci restent bien maniables grâce à une gestion de la caméra raisonnable et un système de lock efficace. Techniques et magies en abondance, pour lesquelles vous pouvez définir des raccourcis, assureront le spectacle. La forge vous permettra de mixer deux capacités et d’y associer un item afin de glaner des aptitudes statiques cumulables (augmentation des PV, temps de recharge des coups réduits, gain d’argent facile, etc…). Les possibilités semblent donc conséquentes, en résulte un gameplay agréable et excessivement complet. Excessivement oui, car certains éléments paraissent superflus. Tout d’abord le jeu de l’oie permettant d’upgrader ses capacités. Il faut vraiment être maso pour s’attarder dessus tellement masturber un phoque avec ses pieds apparait comme un meilleur passe-temps. Le Lien-D quant à lui vient remplacer l’absence partielle (quasi-totale en fait) de compagnons d’armes et permet de se lier à une figure connue préalablement rencontrée, en vue de singer ses techniques. Pas vraiment décisif. S’ajoute une sorte de transe se déclenchant suite à l’utilisation répétée de certaines techniques pour parachever ce généreux assortiment de possibilités.
Autre bon point : la bande son. Le style particulier de Yoko Shinomura occasionne un confort auditif appréciable, et si on regrettera une légère pénurie de thèmes sombres ou à cœurs on ne peut que saluer, une nouvelle fois, la performance. Le doublage US ne porte pas préjudice à cet ensemble sonore de qualité.
Au final que retenir de ce Kingdom Hearts : Birth By Sleep ? Un bon jeu oui, mais certainement pas le chef d’œuvre annoncé. Des qualités incontestables malheureusement entachées par une progression maladroite nuisant au plaisir de jeu et à l’ambiance générale. C’est d’autant plus dommage que la durée de vie, nuancée par la répétitivité de l’ensemble, reste conséquente. Divers minis jeux et une arène (proposant du on line) viendront de surcroît la renforcer. J’en attendais sans doute un peu trop et ne peux cacher une pointe de déception, considéré comme le meilleur opus portable je ne suis pas prêt de me lancer dans les autres… Néanmoins ne finissons pas sur une note négative. Kingdom Hearts : Birth by Sleep s’avère un excellent titre et vient enrichir une ludothèque PSP déjà bien garnie. Il a le mérite de proposer une expérience agréable et confère un poids supplémentaire à cette réputée saga.
-on a terra, qui est mis à l'écart et très froid on s'attache peu à lui
-roxas qui est le jeune sans intérêt du jeux qui découvre tout mais ne gère rien
-aqua qui est sublime intéressante et porte tout le jeux sur ces épaules.
au final ce titre aurais été une vrai tueries si les 3 histoire avais été mieux dosé et équilibré
L'adresse sans le point : http://www.fffury.com/KingdomHeartsBirthBySleep-Test.html
Ah bon ? Depuis quand ? Kingdom Hearts a toujours été une série énormément axée sur le scénario...C'est peut-être la saga avec le scénario le plus complexe de tout les temps...
entierement faux , 358/2 days est sorti 1 an avant et il y avait l'épisode chain of memories sur GBA
J'imagine que cela est ton point de vue est pas un cas général...
--->Au japon, DDD est considéré comme un poil supérieur (et à mon humble avis, il l'est), tu devrais l'essayer avant de te faire un avis définitif sur les opus portable.
Ba putain, tu dois pas connaitre le jeu Metal Gear Solid toi! mdr
Par contre, Crisis Core, l'un des meilleurs RPG... Lol! T'as le droit d'être fan de FFVII, ok, mais classer Crisis Core comme l'un des meilleurs RPG, alors qu'il est plus linéaire que FF XIII, et que le systeme de combat te permet de finir le jeu avec un seul bouton quasiment... Un système de lvl up aléatoire... Mouai. T'as du manqué un bon paquet de rpg pour le citer dans les meilleurs
Chrono Trigger il est ou? ^^
Tandis que FFVII, j'ai beau le refaire encore et encore, je ne m'en lasse pas...
Le principe en lui-même n’est pas mauvais : diviser l’histoire en trois parties qui s’entrecroisent pour un éventuel final détonnant. Oui mais voilà, in the real world comme dirait Morpheus, ça se corse ! Par où commencer… Après un premier périple accompli on reste optimiste en se disant que les autres apporteront leur lot de révélations. Mais ce n’est pas le cas et plus le temps passe, plus on réalise l’odieux prétexte de leur quête. En gros Terra est parti faire ses preuves en combattant les ténèbres, Aqua le suit pour garantir que son côté sombre ne prenne pas le dessus, et Ventus, intrigué par l’annonce d’un inconnu, s’en va aussi à la poursuite de son compagnon. Bien évidement ils se croisent régulièrement et échangent quatre phrases avant de repartir à l’aventure. En thème de fond une amitié mièvre et naïve vite écœurante traitée sans grande finesse. Bon alors vous me direz que le scénario ne fait pas tout, soit. Seulement quand on subit des cut-scènes souvent inutiles toutes les 5 minutes ça ne prête pas à l’indulgence !
+100000 Et c'est bien pour ça que ce jeu, alors que je l'attendais surtout sur ce point, et ma plus grosse déception que j'ai eu dans un JV
C'est peut-être la saga avec le scénario le plus complexe de tout les temps...
Heu non, alors non, pas du tout. L'histoire est loin, très loin d'être complexe quand ont y réfléchie un peu. C'est la multiplication des épisodes spin-off et la narration très brouillonne qui la font paraître compliquer, mais pour peu qu'on la revoit un peu, l'histoire se révèle franchement pas si compliqué, et même mal foutu sur bien des points(en particulier un gros effet de rajouter et des incohérence). Autant dans le 1, CoM et 2 ça passait, autant depuis BBS ça devient juste du gros n'importe quoi limite incohérent par moment(avec des rajouts inutile aussi). Et encore, je ne parle pas de DDD, qui même si j'ai bien aimé, devenait vraiment n'importe quoi a la fin, avec une tonne de rajouté.
Bref je vais pas m'étendre sur le scénar de KH car je vais encore me faire traiter de troll, mais c'est très très trèèèèèèèès loin d’être l'un des meilleurs scénar dans un jeu. Les Xenogears/saga/blade, Chrono Triggers/Cross, certains Shin Megami Tensei, Valkyrie Profile, Shadow Hearts, certains FF, Mass Effect, etc... sont bien plus complexe, ou sinon bien mieux construit que les KH, et de loin (et encore, ma liste est loin d’être complète). Bien sûr ce n'est qu'un avis perso, mais bon ...