Matrix, personnellement j’ai bien aimé cette trilogie, n’en déplaise à certains ! Enfin pour être exacte, j’ai
adoré le premier et les deux suivants m’ont bien diverti (car parfois je ne demande rien d’autre à un film que m’en
mettre plein la vue sans que mon cerveau ne soit sollicité une seule seconde) Mais revenons au premier épisode, qui
restera longtemps dans ma mémoire, et rendons-lui hommage en ce jour avec la critique de son artbook : The Art Of The
Matrix.
--- DESCRIPTION ---
Pages: 488 pages
Éditeur: Newmarket Press; 1REV édition (4 décembre 2000)
Langue: English
ISBN-10: 1557044058
ISBN-13: 978-1557044051
Dimensions du produit: 22,2 x 3,4 x 28,4 cm
Poids d'expédition : 1,9 Kg
--- ASPECT ----
On peut dire que cet artbook envoie du très lourd, il est rare en effet de voir un artbook frôler les 500 pages
et ça se ressent avec son poids de 2 kg, je ne vous conseille pas de le lire debout ! La couverture reprend une
affiche du film, mais lorsque l’on enlève la protection plastique nous nous retrouvons avec une couverture noire et
l’inscription sur la tranche du titre de l’artbook : The Art Of The Matrix en lettre verte du plus bel effet. Pour que
ce livre soit parfait, il manque juste sur la couverture quelque lettre verte qui tombe comme dans le film.
--- CONTENU ----
Première chose : Cet artbook à été édité en 2000 puis à connu une réédition en 2007, ainsi il ne parle que du
premier film (j’en vois certain qui sont soulagé)
Donc que peut-il bien contenir pour avoir près de 500 pages. Déjà il possède le script intégral sur plus de 122
pages, placé au milieu du livre. Il nous reste donc encore près de 370 pages et je peux vous dire que ces pages sont
magnifiques.
C’est donc parti pour 370 pages de bonheur avec en premier les story-boards en noir et blanc des grands moments du
film en suivant la chronologie du film. Le style fait penser à la lecture d’un comics avec les traits dynamique qui
colle parfaitement à l’ambiance du film. Lors de la lecture des story-boards, on s’aperçoit qu’ils n’ont pas été
dessinés suivant l’ordre de leur apparition dans le film. En effet selon certains passages nous avons un Néo avec des
cheveux longs, puis courts, cela parfois à une page de différence. Cela est pareil pour trinity, qui tout comme Néo, a
parfois un visage différent faisant même penser à l’héroïne du film Nikita. De même nous aurons aussi la surprise de
voir des passages supplémentaires par exemple la poursuite au tout début du film de Trinity par les agents se
poursuivre sur un train de banlieue à pleine vitesse, chose totalement absente dans le film.
Nous avons aussi, quelques fois les storyboars en couleur pour les moments importants du film. Cela est le cas pour
le réveil de Néo hors de la matrice : tous ces story-boards son à dominance rouge. Il y a aussi quand Néo doit faire
le choix entre la pilule rouge ou bleu (c’est vrai qu’il aurait été maladroit de montrer ce passage en noir et blanc
!) et la séquence qui suit avec la déformation du miroir. À tout cela s’ajoute entre les quelque 800 vignettes des
story-boards les commentaires des illustrateurs par rapport aux choix et la vision qu’ils avaient du film.
Qui dit Artbook, dit bien sur croquis de conception, et encore une fois les rétines vont s’en prendre un coup avec
des dessins superbes des créatures mécaniques tel que les sentinelles ou les récolteurs par exemple. Mais là où ça
devient de la folie, c’est la partie sur le Nebuchadnezzar avec son aspect extérieur, mais surtout les illustrations
de l’intérieur du vaisseau sont incroyables : il y a vraiment tout avec un nombre de détails hallucinant. Il serait
vraiment trop dur de l’expliquer, je vous laisse donc regarder les photos plus bas. Donc nous avons entre autres,
l’infirmerie, le pont principal, le cockpit, la chambre de Néo… dont certains dessins sont sur une double page.
Il y a aussi les story-boards des scènes rejetées ou des chorégraphies de combat rejeté, comme celle sur le toit
du building où se trouve l’hélicoptère. Le combat qui s’y trouve est tellement violent que l’on ressent la douleur
rien qu’en visionnant les story-boards.
Pour finir, nous avons des photos des affiches et aussi de scènes du film mis en juxtaposition avec les
story-boards du film.
Je vous le dis : que du bonheur!!
--- CONCLUSION ----
Voilà un artbook fantastique qui rend parfaitement hommage au film, immense et débordant d’information et d’image.
La beauté des croquis et le nombre incroyable de story-boards méritent à eux seuls l’achat de cet artbook.
Pour les fans comme moi du film, l’intégralité du script est la cerise sur le gâteau et fait que cet artbook
devienne indispensable au même titre que le coffret DVD ou Blueray.
Maintenant une question se pose à moi : le fait qu’un artbook aussi parfait existe me fait penser que je dois
sûrement être dans la matrice, d’ailleurs c’est moi ou ce chat noir vient de passer une deuxième fois devant moi ?!