Jonathan Whitworth n’a pas apprécié le fait qu’une escouade tactique S.W.A.T. se présente chez lui, tue son Bulldog d’une balle et menace son enfant de 7 ans d’une arme à feu. Selon le père de famille, ses droits constitutionnels ont été bafoués, valant à la ville de Columbia (Missouri, États-Unis) et plusieurs de ses agents de police une poursuite civile.

Le drame s’est produit en février dernier : l’unité tactique avait alors défoncé la porte de la résidence Whitworth avant de tuer son animal domestique et en blesser un autre. L’homme avait par la suite été menotté alors que sa femme et son fils étaient tenus à carreau par des agents, armes bien en vue. Selon les autorités, le raid avait été autorisé car on soupçonnait Jonathan d’être un « trafiquant majeur de marijuana. » Hors, les policiers n’ont mis la main que sur une pipe et une très petite quantité de ladite drogue.

En tout, les agents ont tiré sept balles. Depuis, la ville de Columbia a apporté des correctifs par rapport au fonctionnement des raids effectués par son unité tactique S.W.A.T. Le chef de police local, Ken Burton, n’a pas caché sa honte envers la situation : « Nous avons commis des erreurs », a-t-il avoué au quotidien Columbia Daily Tribune. « Je vous assure que nous avons arrangé ces choses – que le public peut demeurer assurer qu’un incident similaire ne se reproduira plus jamais sans que quelqu’un perde la tête parce que désormais il s’agit d’une politique. » Au moins, la ville s’est adaptée et a mise ses culottes, comme on peut dire.

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Concernant la poursuite, celle-ci demande réparation pour les dommages physiques et psychologiques encourus lors du raid ; un montant pour les dépenses médicales, pour la perte du chien, pour le vétérinaire et bien entendu pour la porte défoncée. Le pire dans tout ça? Une vidéo est disponible, et vous aurez même la chance (gulp) d’entendre le bulldog mourir sous le feu des policiers. Yikes!