Après un dernier article à polémique voici un nouveau sujet qui devrait diviser les foules. Contexte difficile pour ce Final Fantasy VIII qui doit reprendre le flambeau après le septième opus mondialement félicité. Tache délicate que nous allons analyser.

Inutile de faire durer le suspens, je considère Final Fantasy VIII comme un soft exceptionnel qui fera à jamais parti des mes meilleurs jeux de rôles. Ceci dit, place à l’argumentation.
Un prélude magnifique introduit l’écran titre, puis une introduction époustouflante vous plonge dans votre première partie. A ce propos cette dernière dégage une telle puissance que je la considère comme la meilleure jamais créé, ou presque. Pour les incultes du fond je vous invite à taper quelques mots clefs sur Dailymotion. Parenthèse mis à part, Squall est un jeune étudiant originaire de la Balamb Garden University, gigantesque académie formant des mercenaires en freelance. Notre apprenti sera vite entraîné dans un conflit dépassant son imagination et s'en accommodera avec un charisme bluffant. L’histoire bénéficie d’une mise en scène spectaculaire mais il faut parfois s’accrocher pour comprendre toutes les subtilités de l’intrigue et apprécier le jeu à sa juste valeur. Beaucoup ont reproché à Final fantasy VIII son scénario à l’eau de rose, et si la trame insiste en effet sur l’amour naissant de Squall et Linoa cela n’occulte en rien la richesse de l’aventure.

Ne comptez pas sur le gameplay pour concilier les avis car l'originalité est de mise. Si le jeu se déroule au tour par tour avec la classique jauge d’ATB nos personnages ont désormais la possibilité de voler des sorts. Procédé indispensable puisque les MP n’existent plus, à vous de stocker les magies puis de les utiliser avec parcimonie. En effet ces sortilèges permettent également d’augmenter vos caractéristiques suivant l’endroit où elles sont placées. Concrètement si vous disposez de la compétence « HP », préalablement apprise auprès d’une invocation, et que vous y assignez 20 sorts « Soin », vos points de vie augmenteront. Si vous en placez 40 ils s’élèveront davantage, toutefois le nombre n’est pas le seul facteur pris en compte puisque la puissance du sort joue aussi. J’ai pris un exemple basique, les possibilités sont nombreuses d’autant que certaines associations auront un effet direct sur les combats (si des sorts « morphée » sont placés en attaque vos coups peuvent endormir les ennemis, etc…). L'efficacité étant dépendante du stock vous comprenez le dilemme quant à la gestion des magies. Ceci mis à part on retrouve les commandes de bases, dont les traditionnelles invocations plus impressionantes que jamais. A noter que ces dernières doivent se charger avant utilisation et que les limites apparaissent maintenant lorsque vos points de vie sont critiques. Au final le gameplay est très complexe, relativement difficile à assimiler pour le novice il se révèle excellent une fois maîtrisé.
Techniquement Final Fantasy VIII fait parti des plus beaux jeux de la Playstation. Les décors très détaillés, la 3D magnifique, les invocations et les magies somptueuses contribuent à une esthétique de grande qualité. Les cinématiques se passent elles de commentaires : Squaresoft maîtrise les techniques d’animations et le prouve ici de la meilleure des façons. Cet opus possède de surcroit une bande sonore extraordinaire, et nous devons, une fois n’est pas coutume, saluer le travail exceptionnel de Nobuo Uematsu. Mention spéciale aux thèmes saisissant qui accompagnent l’ultime étape de l’aventure et au dernier boss gratifié de 4 pistes spécifiques dans le même combat. Un plaisir auditif sans précédent.

Pour ce qui est des petits plus ce nouveau Final Fantasy propose un jeu de carte très captivant. En pressant une touche vous pouvez provoquer n’importe quel adversaire. Mais cette manie tourne vite à l’obsession et on ne peut s’empêcher de perdre son temps afin d’étoffer sa collection : une vraie drogue ! Les quêtes secondaires, tantôt intéressantes, tantôt lassantes, rallongent en tout cas la durée de vie (déjà énorme) et nous permettent d’explorer plus en profondeur l’univers si riche du jeu. Parlons-en justement. Ce qui fait selon moi la force majeure des Final Fantasy est une ambiance radicalement différente entre chaque opus. Le huitième épisode ne déroge pas à la tradition et propose un monde sans rapport aucun avec ses prédécesseurs. Une atmosphère somme toute réaliste qui reste assez proche de notre société, s’évadant régulièrement vers une tournure aux airs plus futuristes. L’ensemble a donc clairement gagné en maturité à travers des personnages très humains. Malgré les critiques cet univers m’a transcendé, et par la même occasion offert une épopée extraordinaire.
Arrivé à ce stade vous aurez déjà compris qu'on me compte parmi les adorateurs de ce RPG si controversé. Son scénario, ses combats innovants, et son ambiance réaliste lui ont valu quelques critiques négatives auxquelles je n'accorde que peu de crédits. La dernière partie de l’aventure restant à ce jour d’une intensité et d’une beauté inégalée permet à Final fantasy VIII de laisser une impression unique. Très proche du septième opus dans mon panthéon des RPG, un titre grandiose.


Pour ma part je l'ai détesté.
J'ai trouvé le système de G-force assez gonflant, le scénario centré que sur 2 protagonistes ne me plaît guère.
Bref, chacun ses goûts
Même si Star Ocean 2 ainsi que DQ V et VI arrivent juste dérrière pour ma part.
Moi qui aime pas le jeu, j'apprécie énormément l'OST ^^
Bref.
Pour ma part j'ai adoré tous les Final Fantasy auxquels j'ai pu jouer.
Excepté le X-2, mais je ne le considère même pas comme un vrai FF.
Le VIII est tout aussi bon que le VII. Sûrement moins... Epic, mais tout aussi mythique. Ce sont deux jeux différents qui méritent d'être apprécier à leur juste valeur. Il faut cesser les comparaisons.
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Duke Nukem -> Je suis d'accord avec toi sur le point du scenar que certains d'entre nous a peut-etre pas capter. Le probleme c'est que l'ensemble du jeu ne m'a pas donne envie d'y voir plus loin que ce que j'ai compris à l'epoque. Un livre peut avoir un scenar excellent mais trainer tellement en longueurs ou être tellement mal raconte que ca donne pas envie d'essayer de comprendre le message. Et bien la c'est un sentiment identique que j'ai pour FFVIII: le gameplay associe au manque de consistance du background de l'ensemble du jeu a fait perdre chez moi tout interet pour le jeu. Pas que l'histoire soit mauvaise ou quoi, mais elle est probablement trop abstraite et cachee derriere la relation Squall/Rinoa, ce qui expliquerait la grosse part de deception de pas mal de fans de la serie. Cela gaché par le fait que les autres personnages sont finalement peut interessants de par leur background facile et leur caractere finalement tres stereotype et assez banals(Irvine le beau gosse dragueur, qui cache ses faiblesses, Zell et Selphie les surexcites,...). Enfin bref, c'est vraiment l'ensemble de tout cela qui fait que j'ai ete decu par le VIIIe episode qui pourtant avait un univers et des personnages qui auraient pu etre tres interessants, mais bien trop peu developpes. Voilou. Ca n'empeche en rien que ca reste un tres bon RPG.