Mass Effect. L'une si ce n'est la saga à retenir de l'ère PS3/360. Parler ici d'un moment marquant sera complexe tant il y en a eu pour ma part et, sûrement autant pour vous. Seulement il reste encore à ce jour, quelque chose qu'aucun autre n'a réussi à m'insuffler, un sentiment d’héroïsme bien épique d'un rythme insoutenable où chaque minute peut nous surprendre d'une mauvaise nouvelle. Je parle de la mission de fin de Mass Effect 2, la mission suicide, l'une des meilleures missions que j'ai pu faire dans un jeu.
ENTREE DE LA ZONE DE SPOIL
Déjà, oui, une partie du titre du groupe provient de ce jeu.
Pourquoi la mission suicide ? Et bien pour le comprendre, il faut d'abord brièvement parler de ce qui la précède. L'objectif général dans Mass Effect 2 est simple. Dès le départ on le sait, on doit aller poutrer les récolteurs en passant par le relais oméga 4. Pas de retours possibles. C'est un aller simple. On n'est pas sensé survivre.
Tout au long du jeu nous allons recruter la meilleure "suicide squad" de la galaxie et tisser des liens plus ou moins fort. (bordel Jacob qui commence à vouloir goûter à mon omnigel berk ! Heureusement Miranda était là pour rectifier le tir...)
C'est ici que tout se joue, en fonction de notre affinité avec chacun des membres de l'équipage, le succès de la mission suicide en sera affecté. Oui, ça peut paraître étrange que l'un meurt car il m'aime pas mais ça fonctionne plutôt bien.
Autre chose a géré, le membre de l'équipage le plus important, celui qui va mener tout le monde à bon port, le Normandy. Et lui aussi vaudra mieux le préparer avec quelques améliorations, sans quoi, la mission pourrait se révéler compromise plus tôt que prévu.
Tout cet aspect là me donnait justement ce sentiment d'équipe bad ass mentalement prête à y passer, chose bien détaillée dans les dialogues entre missions. Puis vint la mission en elle-même...
Premier point qui m'a marqué : la mise en scène. C'était fou !
La cinématique quand on entre le relais Oméga 4 avec Joker qui fait tout pour maintenir le Normandy et l'équipage en vie. Puis le vaisseau atterrit, avec douleur et commence alors la mission. Pareil, tout du long la mission sera mise en scène magistralement et bien diversifiée dans ses approches.
Et c'est là que tout a fait son effet. Nous sommes le commandant Shepard et nous donnons nos directives, l'équipage exécutant nos ordres. Ordres qui auront de lourdes conséquences si jamais nous faisons erreurs. Par exemple, au début, nous devons choisir qui infiltrera les ventilations. Si l'on envoie un être organique, il mourra et de manière définitive. Cette personne qui nous accompagne depuis le début sera la première victime et à jamais. Il faut donc bien réfléchir, et envoyer par exemple, Tali, la quarienne, qui elle n'aura aucun problème. En fonction de sa loyauté, elle survivra ou pas. Mais ça ne s'arrêtait pas là, il fallait choisir qui allait la protéger et là aussi, ne pas mettre n'importe qui ou notre ingénieur y passait.
Je me souviens qu'au fil du jeu, j'avais tissé des liens avec Jack et Miranda. Ayant choisi le plaisir charnel auprès de Miranda, Jack était de mauvaise humeur pour la mission suicide. Et à un moment, on doit former deux équipes. En mettant leader Jack, j'ai causé sa mort, plus celle de tout ceux l'accompagnant ! J'étais triste...
En bref, les possibilités étaient nombreuses et j'avais vraiment cette sensation qu'à tout moment je pouvais perdre n'importe qui. Ma concentration n'en était qu'accentuée. Dire que Shepard lui même pouvait y passer. Les funérailles à bord du Normandy, au retour, avec ces cercueils m'auront fait versé une petite larme alors que l'armée de moissonneurs débarquaient, me laissant impuissant alors que je me remettais de toutes mes émotions.
Voici un bon petit schéma expliquant le déroulement de la mission suicide et les choix à faire pour avoir le meilleur résultat. (Cliquez pour agrandir)
Et en bonus pour les nostalgiques, l'arrivée dans le relais omega 4 + la fin, pour une petite piqûre de rappel sur cette mise en scène qui envoyait déjà bien !
L'arrivée
La fin
Voilà donc pour moi, un autre événement de ma vie de gamer qui m'aura marqué à tout jamais sûrement. La mission suicide de Mass Effect 2 faisant encore aujourd'hui partie de ces missions les plus épiques que j'ai pu faire, mêlant savamment la tension, l’héroïsme, la tristesse, la mise en scène et une action frénétique diversifiée pleine de rebondissement. Je vous quitte sur ce qui a bien aidé à rendre pour moi mémorable cette mission, l'ost l'accompagnant.